Archives pour: Mai 2012, 17
Rire, Mémoire, Shoah
NDLR : Rire, Mémoire, Shoah, ISBN 978-2-84162-182-8, un collectif, bibliothèque des fondations, chez Eclat, Paris-Tel Aviv, avril 2009, que je me suis décidé à acquérir après avoir lu Procès Breivik : un lancer de chaussure « libérateur » pour la Norvège... Je découvre son contenu, mais Karl Kraus, je connais. A l'époque, en 1929, déjà, des histoires d'intérêts, ainsi que des petits juges, occasionnellement désavoués, par de plus haut juchés ? Il me semblait aussi que de temps en temps, « faire appel » et plus avait du sens, et que des tribunaux, ça ne servait pas qu'aux étrangers, aux déviants et aux politiciens ou polémiciens tels que Vanneste, souhaitant s'y faire « blanchir », puis plus tard, enfin, amnistier. « Littérateur juif infesté de syphilis », pouah, la charge. Ce 15 mai, j'ai encore relu que « traitre génétique » est aussi une pique qu'il aurait été préférable de ne jamais lancer non plus ; know your limtis, c'est donc encore d'actualité. Rien qu'en voyant la couverture de cet ouvrage, sur la toile, je me doutais déjà que son contenu me plairait beaucoup. Je vais le ranger, je ne pense pas que ce pavé me sera un jour vraiment utile.
Extrait de « Mir fällt zuhr Hitler nichts ein », page 22
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Lulu m'a fait marrer
Par le passé, je bavardais beaucoup avec Lulu. On se marrait, sur la toile, en discutant de « justice ». Lulu a été condamné aux alentours de 2005, il me semble, pour avoir « diffamé ». Mais je pense qu'il en est encore très fier. Il avait un peu raillé un « enquêteur », un travailleur social, l'une de ces fouines ou kapos qui rapportent à des juges. Je viens de relire Lulu sur Facebook, « la gauche, blablah et cette justice » ; il râle encore, parmi et avec d'autres écorchés.
Avant ce 6 mai, on avait des gouvernements de droite, Chirac, puis Sarkozy, plus populaire ou populiste, qui se sont spécialisés dans l’inculcation, dans l'instrumentalisation de la Mémoire, de la Shoah... et plus. Maintenant, à la justice, on a Taubira, une spécialiste de l'esclavage des noirs ou de la souffrance ? C'est juste #LOL Je m'imagine écrire aujourd'hui, à nouveau, à la chancellerie, et développer encore mon article d'octobre 2006, Le code noir. Taubira et les fonctionnaires de la place Vendôme feraient des yeux tout ronds, ne me répondraient probablement jamais, ou me renverraient une variante de lettre type, une réponse idiote, comme le plus souvent, lorsque ces sphères daignaient me recevoir... Récemment, à l'UMP, je n’envoyais plus que des conneries, après avoir été encore une fois suffisamment explicite en public, début mars dernier, au Mémorial de Caen. Non, je n'ai pas toujours qu'écrit ou envoyé que des torchons incompréhensibles dans la nature, beaucoup devraient pouvoir confirmer. Pourquoi devrais-je m'abstenir, m'en priver, écrire mieux, alors que des magistrats peuvent rendre n'importe quoi lorsqu'ils délibèrent ou déblatèrent ?
J'en ai plus qu'assez, plus grand chose à foutre non plus, de toutes ces procédures et salades. Ca se termine. Et contrairement à ce que quelques fervents praticiens du droit pourraient supposer, je suis content ! Récemment, je voulais voir le nabot dégager ; c'est fait. MAM a déjà jarreté, Lathoud aussi, ainsi que d'autres. Beaucoup ont « perdu », y compris contre moi, dans des affaires « d'ordre privé », toutes étalées en public... à moins que ce blog, Twitter, Facebook et plus globalement, Maxi, les mags ou docs de France 2, les journaux diffusés par France 3 et TF1, ce ne soit plus qu'irréel, très virtuel, comme Internet ! Non, je ne prétendrais jamais que j'ai pu provoquer, à moi tout seul, la chute de Sarkozy et de son entourage, il s'agissait bien du choix du peuple français, certainement très inspiré par les discours des candidats ! Par contre, et avec tout ce que j'ai échangé ou publié, au cours des semaines, des mois et des années passées, je ne serais pas surpris si j'avais pu finir de convaincre un citoyen ou deux de voter contre Sarkozy, ce 6 mai.
Aux dernières nouvelles, colportées par le Parisien et le Figaro, Dati a fait pschitt. Parfait. Elle aurait déjà pu être bien emmerdée dès octobre 2008, ou au plus tard, à partir d'avril 2009 ? Ce 16 mai, dans Libé, j'ai lu que Courroye a également fait pschitt, il ne devrait pas contribuer à un colloque « éthique du magistrat, éthique du journaliste », à l'ENM, à la fin du mois ? Je regrette que Courroye soit évincé si tôt, car ça m'aurait beaucoup plu d'avoir ces actes, j'aurais pu les oublier, à coté de « justice et psychiatrie, normes, responsabilité, éthique », pour l'ENM déjà, avec Anne Valentini, cette crevure. C'est tout un ramas de pitres que j'aurais vu se vautrer les uns après les autres, des pitres dont je me serais bien moqué, au cours des années passées.
Je ricane, ai-je expliqué à Lulu. Avant ce 6 mai, il fallait donc espérer quelque chose, avoir du #courage, de la #force, travailler plus et mieux pour être libre... avec des naïfs, des imbéciles, des pétainistes au pouvoir ? « Vas faire appel, couillon, et fais toi soigner si le résultat ne te plait pas ! » Je leurs ai déjà rétorqué Fuck You, mais very much, dès septembre 2009 ; puis la cour d'appel de Versailles se faisait encore une fois bien moucher, en octobre 2010.
Aujourd'hui, je n'attends pas grand chose de plus, je souhaiterais simplement que mon pourvoi déclaré début 2011 soit très prochainement admis par la cour de cassation et non rejeté, « en raison de la majorité de mon ainée », puis que cette cour exerce un réel contrôle. A quoi ou à qui serviraient, sinon, les voies de recours et la cour de cassation ? Jamais deux sans trois, dit-on. Un bel arrêt de plus, à s'encadrer, bien motivé, rendu par la cour de cassation me plairait beaucoup. Ca ferait peut-être également un peu de papier en plus, un peu de jurisprudence, susceptible d'être commenté à nouveau par Dalloz, par LexisNexis, puis par qui sais-je encore...
Je ne publierais ensuite plus grand chose par ici, dans ce blog. Je n'ai plus que quelques billets à y ajouter ou à y mettre à jour. Et non sans observer encore la suite, mais d'assez loin, je laisserais ensuite ce peuple de cons et sa magistratüre à ses rêves, avec @fhollande, à ces mirages ou leurres socialistes, puis à des déceptions, à des désillusions, à que sais-je encore. Ca ne s'aide pas, une populace pareille, ça se laisse décrépir, puis pourrir sur place, chacuns dans leurs bourbiers, ou remplacer par des autres, qui ne vaudront probablement pas beaucoup mieux.
Oui, c'est vrai, plutôt que de m'en tenir finalement à ces récents « regrets » de l'UMP ainsi qu'à l'indifférence des socialistes de mon quartier, plutôt que de déblatérer à mon tour, en tournant la page, j'aurai pu insister, persévérer, tenter encore de discuter sérieusement de divorces, ça aurait pu, un jour, retenir l'attention. J'aurais aussi pu récidiver, essayer de discuter à nouveau d'enfants plus ou moins en « danger », « signalés » ou non, « ponctuellement suivis » par des services, « aidés », ou « sauvés », « transitoirement placés » pendant des années... bah, bref et basta.
Le racisme des intellectuels | LE MONDE | 05.05.2012 à 14h46
De notes de ce 5 mai 2012