Archives pour: Mai 2011
Aura Hittel : « Je suis en colère contre la France »
NDLR : Voir aussi L'exposition « A la vie ! », à l'OSE ou « Only the dead can forgive ! »
Je suis en colère contre la France'', Aura Hittel
Par Guysen - Lundi 2 mai 2011 à 15:06
Tous les ans en Israël, tous les citoyens marquent un jour de commémoration de la Shoah le 27 nissan. À Roglit, au Mémorial de la déportation des Juifs de France, tous les Juifs français et leurs descendants se retrouvent afin d'honorer la mémoire de leurs ancêtres. Aura Hittel, survivante de la Seconde guerre mondiale, a accepté de témoigner pour Guysen après avoir interrompu son discours officiel.
"Mes parents ont été déportés dans la Rafle du Vél d'Hiv. Je n'ai ai jamais parlé parce que je n'ai pas fait le deuil de ma mère. Il y a deux mois seulement j'ai appris comment elle était morte, à Auschwitz. J'ai alors commencé à faire mon deuil. Ca m'est très difficile d'en parler. La France, c'est un pays que j'ai aimé quand j'étais petite. Aujourd'hui je suis en colère, je suis très en colère contre la France. C'est trop dur d'en parler, je préfère arrêter de parler. Excusez-moi", a-t-elle simplement déclaré à la tribune de l'évènement, la voix prise par les sanglots.
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« C'est donc de faim qu'il va s'agir... »
Ce mercredi 27 avril au soir, au mémorial de la Shoah, j'ai été étonné par l'absence d'intérêt pour la présentation de Michael Tregenza, Aktion T4, un programme dit « d'euthanasie », suivie par la présentation de Jean-Marie Winkler, très (trop, à mon avis) concentrée sur certaines pratiques « administratives » utilisées par les nazis, au château d’Hartheim, en Haute-Autriche. Georges Bensoussan qui animait les débats semblait lui aussi surpris et même plutôt déçu par un tel désintérêt pour ces sujets, l'extermination des handicapés physiques et mentaux par les nazi, une extermination promue et critiquée dès 1933, un « secret d'Etat » pour les nazis, des assassinats d'êtres dont « la vie ne vaut pas d'être vécué », des meutres de masse encadrés par une « fondation » et la bureaucratie nazie, des assassinats commis en « instituts », jusqu'à la fin 1944 (voire plus). Contrairement à d'habitude, peu de personnes s'étaient déplacées pour ces présentations et débats, l'auditorium était très loin d'afficher comble.
Ce soir là, au mémorial, ceux qui ont pris la parole s'accordaient tous à dire que ces assassinats « d'anormaux » et de « déviants » avaient préfiguré l'extermination « systématique » des Juifs, mise en oeuvre à partir de 1942. Le désintérêt pour ces présentations et débats du 27 au soir pouvait donc surprendre et même décevoir. Ce mercredi, j'avais également été surpris par des non-dits assez clairement exprimés au cours de ces présentations, par ce qui pouvait être des sujets tabous, à ne surtout pas développer. Pour une première fois dans cet auditorium, j'ai demandé à prendre la parole, puis j'ai formulé quelques remarques ou critiques, d'abord en m'adressant à M. Tregenza, puis d'une façon plus générale, en crevant les abscès de quelques non-dits ou vaguement-dits, pas beaucoup plus dit que du bout des lèvres.
Depuis, j'ai encore beaucoup pensé et lu ou relu, à ces mêmes sujets, les pratiques, sous ce Reich. Mercredi dernier, j'ai d'abord estimé nécessaire de rappeller que ce Reich était un Etat de droit, à quoi M. Tregenza m'a rétorqué que le Reich était une dictature ; ces échanges ont pu paraître tendus, mais je crois que nous avons su faire converger nos points de vues, le livre Aktion T4 de M. Tregenza est d'ailleurs lui-même suffisament clair à ces sujets précis, le droit, des écrits, tel que des pluies de décrêts émanant du Führer, ainsi leur application par quelques bureaux, offices et zèlées officines.
J'ai ensuite poursuivi en crevant comme un gros abscès, rappelant qu'à cette période, les années 30 à 40, l'Europe et même l'occident tout entier était traversé par des courants et pensées publiquement et très franchement eugénistes. Je précisais alors, pour exemple, que je me référais à La société pure, de Pichot, un ouvrage qui fait encore office de référence. Un extrait explicite, mais voir aussi L’hygiène raciale nazie : le cas des sourds pour d'avantage de détails encore :
LA LISTE DE CHICAGO
Liste des « personnes socialement inaptes » stérilisables
« Est socialement inapte toute personne qui, par son propre effort, est incapable de façon chronique, par comparaison avec les personnes normales, de demeurer un membre utile de la société. (…) Les classes sociales d’inaptes sont les suivantes : 1) les débiles mentaux ; 2) les fous ; 3) les criminels (y compris les délinquants et dévoyés) ; 4) les épileptiques ; 5) les ivrognes ; 6) les malades (tuberculeux, syphilitiques, lépreux, et autres atteints de maladies chroniques…) ; 7) les aveugles ; 8) les sourds ; 9) les difformes ; 10) les individus à charge (y compris les orphelins, les bons à rien, les gens sans domicile et les indigents). » (Rapport du laboratoire psychopathique du Tribunal municipal de Chicago, 1922, cité par A. Pichot in La société pure, p. 215)
Pour étayer ce que je soutenais, ce mercredi, je me réfèrais également à Ordonner et exclure, de Iogna-Prat, ainsi qu'à L'extermination douce, un ouvrage de Max Lafont. Iogna-Prat n'a pas été contesté. Pour moi, ces diverses lectures étaient déjà lointaines, parfois anciennes, et ne faisaient pas forcément autorité. Je m'adressais alors à des historiens, à des chercheurs, des spécialistes à qui j'avais d'ailleurs bien précisé qu'ils me reprendraient si je faisais fausse route, ce qui fût effectivement le cas ? En effet, et même si j'ai eu le sentiment qu'assez globalement, nous pouvions nous comprendre et nous entendre, M. Georges Bensoussan m'a répondu que depuis la parution de l'ouvrage de Max Lafont, en 1987 (reédité en septembre 2000), une historienne, Isabelle von Bueltzingsloeven, s'était longtemps penchée sur la surmortalité des malades mentaux, en France, durant la période de l'Occupation. Pour me répondre, M. Bensoussan me recommandait également Classer/Penser/exclure, le n° 183 de la revue d'histoire de la Shoah, un épais pavé qui m'est depuis parvenu. Je pense que mes références restent assez solides et qu'en tous cas, elles se répondent toutes suffisament bien, les unes aux autres ; les livres qui me parviennent encore s'insèrent assez facilement dans ma bibliothèque.
Je n'ai pas encore eu le temps de lire et d'approfondir Aktion T4, un livre paru en mars 2011. Cependant, dès ses préfaces, l'ouvrage me rappelle une discussion « off » que j'avais eu avec Francis Gillery, réalisateur de La vie après la Shoah. Je crois encore que M. Gillery m'avait très bien compris, fin janvier 2010, lorsque je lui parlais « d'expériences singulières » tout en lui glissant une carte de visite et en l'invitant à me lire.
En préface de Aktion T4, de Michael Tregenza... « c'est le détail qui compte. »
Ce que j'ai exprimé ce 27 avril avait pu déranger, heurter dans cet auditorium, car ce qui a été dit dans le prolongement de ces présentations d'ouvrages et travaux de recherche tendaient à réhumaniser ces politiques et pratiques nazies, mais pas d'avantage que ne le fesait déjà le livre et le discours de Michael Tregenza. Pour le moment, je n'ai donc pu que feuilleter son livre, très critique, à ne pas mettre entre les mains de juristes, de moralistes et de pénalistes... l'ouvrage de M. Tregenza pourrait les faire frémir dès la note sur les terminologies, également en préface. Les pages 291 et 292 pourraient faire sourire mes lecteurs et faire frémir quelques professionnels de la Dass ou des magistrats, ceux là même qui se sont déjà beaucoup plaint de mes discours, écrits et recours, dans des prétoires ; de simples extraits des pages 291 et 292, il semblerait que par le passé déjà, certains rapports ou avis pouvaient également être passés sous silence ou être bourrés dans une broyeuse :
Avec ces nouveaux éclairages, je suis en train de relire L'extermination douce, de Lafont, ainsi qu'en train de lire ces ultimes textes qui me perviennent, plus particulièrement ceux de Isabelle von Bueltzingsloeven. Tout en émettant quelques mises en gardes ou réserves d'usage, l'ouvrage de Max Lafont posait des questions qui me paraissaient assez pertinentes, des questions auxquelles Isabelle von Bueltzingsloeven pourrait avoir répondu ; dans le n° 183 de la revue d'histoire de la Shoah, en quelques premiers paragraphes déjà, l'historienne répond de façon lapidaire à ces militants qui défendaient la cause des « fous »...
Il arrive que le droit ou des lois ne soient pas appliqués, ou que par leurs dévoiements, des effets inverses puissent être observés, ce que soutient d'ailleurs très bien Michael Tregenza dans Aktion T4. Comment une historienne peut-elle alors fonder d'abord une conclusion en s'appuyant sur un vulgaire décrêt, une simple déclaration d'intention dans un monde hostile, un décrêt qui pouvait toujours ne jamais être suivi du moindre effet ? Mais je dois étudier plus en détail les travaux de Isabelle von Bueltzingsloeven et de ceux qui s'en sont inspiré, je les comprendrais probablement mieux.
Classer/Penser/Exclure, revue d'histoire de la Shoah, n° 183,
« ne pas banaliser l'extermination des malades mentaux par les nazis »
Il est pourtant pas mal, ce livre de Max Lafont, écarté par Georges Bensoussan. Le livre est en effet très politisé, engagé, militant, mais souvent fondé sur de simples témoignages, des opinions et des discours, des ouï-dire que des historiens et des juristes balayeront fissa. Mais l'ouvrage de Lafont restitue tout de même assez bien le contexte durant lequel des milliers « d'anormaux » et autres « déviants » ou « indésirables » crevaient la dalle... Sa reédition en 2000 a même pu être utile, ce n'est qu'après cela que des historiens pourraient s'être enfin penchés sérieusement sur ces questions - épineuses, douloureuses et sensibles. C'est à Lafont que j'ai emprunté le titre de ce billet, « C'est donc de faim qu'il va s'agir ».
L'extermination douce, page 89, paru en septembre 2000
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2012 : Alévêque, président ?
Hier soir, devant le Fouquet's, à l'occasion des quatre ans du « petit », peu après s'être immolé, Christophe Alévêque a changé de peau pour enfiler celle de Super Rebelle. Il nous annoncait ensuite qu'il sera candidat aux prochaines présidentielles. Il lui faudra 500 signatures qu'il estime pouvoir rassembler. Un nouveau documentaire pourrait également bientôt suivre, celui d'un vrai pitre en campagne...
Je me suis rapproché de lui après sa prestation, alors qu'il signait des autographes. Par le passé, je lui avais déjà parlé d'arrêts rendus par la cour de cassation. Tout en lui glissant encore une fois ma carte de visite, je lui a dit qu'il pourrait bientôt avoir besoin d'un bon psychiatre ou d'un procureur, surtout si le peuple venait à voter massivement pour lui, en 2012.
Après lui avoir sommairement expliqué où j'en suis rendu aujourd'hui, dans mes affaires « d'ordre privé », que des juges m'avaient pris pour un con et qu'en réponse, je n'hésite pas à retourner les voir avec mon chapeau du plus fou sur la tête, un entonnoir, Super Rebelle, candidat, m'a répondu, très sobrement : « vous avez raison. »
Super Rebelle en campagne
Liberté de la presse, la justice lève une menace
NDLR : Le Monde du 7 mai, paru vendredi soir, les quatre ans du « petit », était déjà un collector. Le Monde du week-end dans lequel s'expriment encore des partis, des journalistes contre le procureur Courroye, est à ajouter à la pile. Je ne suis pas journaliste. Il y a huit mois, le proc' du coin, Nanterre, a peut être vérifié mes appels téléphoniques aussi, suite à un déluge de plaintes farfelues portées contre moi... voir Cou... coucou... courage, Courroye, viens voir ! Qu'est-ce que Courroye a pu être déçu depuis l'été et l'automne 2010. A l'heure du bilan, en prévision de 2012, Sarkozy et sa cour pourraient être bien emmerdés aussi ; voir La curée, une nouvelle rubrique que j'ajoutais à ce blog, fin octobre 2010. L'UMP et Sarkozy vont maintenant « inventer » autre chose encore, pour 2012 ? Depuis 2006, il y a déjà eu de nombreux changements.
Tum Sally - J'ai changé par cassetoipauvcon
A la Une > Société
Edito du Monde
Liberté de la presse, la justice lève une menace
LEMONDE | 07.05.11 | 14h02 • Mis à jour le 07.05.11 | 14h02, extrait
La loi est sans équivoque : "le secret des sources des journalistes est protégé dans l'exercice de leur mission d'information du public". C'est pour ne pas avoir respecté ce principe cardinal de la liberté de la presse que le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, a été sanctionné, jeudi 5 mai, par la cour d'appel de Bordeaux.
En pleine affaire Bettencourt, le magistrat avait ouvert une enquête préliminaire pour violation du secret de l'instruction, après un article du Monde du 2 septembre 2010 relatant une perquisition de la juge Isabelle Prévost-Desprez chez la milliardaire. En conflit ouvert avec sa collègue magistrate, Philippe Courroye voulait impliquer Mme Prévost-Desprez comme source potentielle de nos enquêteurs. Pour ce faire, un moyen simple : se procurer les listings des appels téléphoniques des journalistes, et ce sans leur autorisation - ce que le code de procédure pénale proscrit.
Ce n'était pas la première fois qu'une autorité publique tentait d'identifier les sources du Monde dans l'affaire Bettencourt. Quelques semaines auparavant, la direction centrale du renseignement intérieur (les policiers du contre-espionnage) avait cru repérer un informateur d'un de nos journalistes en consultant ses factures téléphoniques détaillées. L'enquête, menée hors de tout cadre légal mais au nom de "l'intérêt national", avait abouti à la mise à pied de la personne ciblée, un conseiller du ministère de la justice. Dans cette affaire et dans celle de Nanterre, Le Monde a porté plainte pour "violation du secret des sources".
La cour d'appel de Bordeaux vient de donner raison à nos arguments. ...
A la Une > Politique
Devedjian : "Cessons d'attendre de la magie des politiques"
LEMONDE.FR | 07.05.11 | 14h33 • Mis à jour le 07.05.11 | 17h03, extrait
Ancien ministre de la relance, député, réélu en mars, à la tête du conseil général des Hauts-de-Seine, avec le soutien affiché de Nicolas Sarkozy après avoir redouté qu'il ne s'y oppose, Patrick Devedjian est un soutien historique du président, et un artisan de la victoire de 2007. Ancien secrétaire général de l'UMP, cet avocat qui a toujours rêvé devenir garde des sceaux se veut "à la fois libre et loyal" vis-à-vis du chef de l'Etat. Il explique comment et pourquoi M. Sarkozy a des chances de gagner en 2012.
Nicolas Sarkozy peut-il encore gagner la présidentielle ?
Oui, car ses chances de gagner sont en lui-même. En 2007, il a fait une très belle campagne, réfléchie, conceptualisée. Aujourd'hui, il faut qu'il invente autre chose. Pour l'instant, Nicolas Sarkozy est dans le temps du bilan. Un bilan ne sert pas à se faire élire, mais il peut éviter de se faire battre. Il est la condition de la crédibilité du programme à inventer.
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Des bébés chinois enlevés par des agents de l'État
NDLR : La Chine devrait s'inspirer des pratiques du dispositif de la protection de l'enfance français ou allemand, son peuple et l'étranger rouspèteraient probablement moins. Des fonctionnaires un chouia plus vertueux que d'autres, des magistrats, pourraient s'immiscer dans ces réseaux et pratiques, permettant un travail social, d'intérêt général ou d'utilité publique tout à fait similaire, mais d'apparence alors légal et parfaitement motivé... Dans un même élan, l'administration Chinoise pourrait aussi envisager de soudoyer des prostituées, dignes de confiance, et de recruter des avocats ou cafards d'enfants ?
Voir aussi Chine : les prostitués dignes de confiance
ainsi que « Avant dire droit », Versailles convie le pasteur d'Uhrwiller
ACTUALITÉ International
Des bébés chinois enlevés par des agents de l'État
Mots clés : adoption, vol d'enfants, enfant unique, CHINE
Par Arnaud de La Grange
Le Figaro, 11/05/2011 | Mise à jour : 20:0
Pour faire respecter la politique de l'enfant unique, ils les vendaient à des familles étrangères.
Le scandale enflamme le Web chinois. De très jeunes enfants auraient été enlevés de force à leurs parents par des fonctionnaires, pour être «vendus» illégalement à des familles étrangères désireuses d'adopter. L'affaire a été révélée par l'hebdomadaire économique Caixin, et les autorités chinoises ont immédiatement lancé une enquête. Le sujet est très sensible, car il a pour toile de fond la politique de l'«enfant unique». Et ce ne sont pas des criminels, mais des officiels qui sont impliqués dans le sinistre réseau.
Les accusations de la mère de Tristane Banon contre le PS
NDLR : Ca relève de la farce habituelle ; « par le passé, tout le monde pouvait savoir, et aujourd'hui, plus grand monde ne se souvient... » un peu comme un certain Mirmand ? A l'occasion, j'en rediscuterais avec Roger Fajnzylberg ou avec Jean-François Guthmann, je ne les ai plus revu depuis novembre 2009. Mais à l'OSE France, ils ont peut-être déjà tout oublié, eux aussi. Aujourd'hui, dans le cadre ou en marge de l'affaire DSK, la mère de Tristane Banon accuse ou exige des explications de la part du PS ? Je connais déjà une position officielle du PS, par le passé, Royal, candidate aux présidentielles, m'avait répondu, par écrit : « on ne peut pas s'occuper de toutes ces situations dramatiques ». Je connais également une position officielle des résidents du château ou de Sarkozy ; depuis plusieurs années, quoi que j'envoie à Nicolas Sarkozy, à l'Elysée, son cabinet ne me répond plus. En mai, l'an dernier, la chancellerie me retournait une correspondance...
Voir également Extraits d'un interview de Roger Fajnzylberg
ainsi que Un scandale sanitaire soigneusement étouffé
ACTUALITÉ International
Les accusations de la mère de Tristane Banon contre le PS
Mots clés : agression sexuel, tristane banon, François Hollande, Dsk
Par Laurence De Charette
Le Figaro, 20/05/2011 | Mise à jour : 20:40, extraits
Pour Anne Mansouret, élue PS de l'Eure et mère de Tristane Banon, la jeune femme qui accuse Dominique Strauss-Kahn de l'avoir agressée sexuellement en 2002 à l'occasion d'une interview, l'histoire est entendue : à l'époque, de nombreuses personnalités du PS étaient au courant de l'affaire, y compris François Hollande. «Il a fait son job », explique Anne Mansouret, en évoquant le souci d'apaisement dont, selon elle, aurait fait preuve le premier secrétaire d'alors. «Il a téléphoné à ma fille », précise-t-elle.
Vendredi, François Hollande a affirmé qu'il n'avait «jamais eu connaissance de la gravité des faits qui ont été à un moment évoqués». Dans son entourage, on ne dément toutefois pas que des échanges aient pu avoir lieu entre Anne Mansouret et l'ancien premier secrétaire. «Mais il n'y avait pas de plainte en justice, souligne le député européen Stéphane Le Foll. Que pouvait-on faire dans ce cas ? François Hollande a fait ce qu'il a humainement pensé devoir faire.»
Un troisième pourvoi
A suivre, une ultime décision interviendra d'ici quelques 6 mois à 3 ans... Après y avoir mûrement réfléchi et après en avoir un peu discuté avec lui, j'ai envoyé l'arrêt du 1er avril dernier à mon avocat auprès de la cour de cassation.
Apéro géant / Nantes : alerte du préfet
NDLR : Constater que les services publics français s'emparent ou s'aventurent à communiquer ainsi sur Internet et Facebook est amusant. Cette semaine, j'ai moi-même reçu un simple email de la part de la Brigade de Répression de la Délinquance contre la Personne (B.R.D.P) ; un brigadier - chef de police m'a convié, en qualité de témoin, dans le cadre d'une Commission Rogatoire d'un Juge d' Instruction du TGI de Nanterre. Ces technologies et réseaux semblent être pris au sérieux.
Apéro-géant/Nantes: alerte du préfet
AFP, 29/05/2011 | Mise à jour : 11:09
La préfecture de Loire-Atlantique tente de dissuader sur Facebook la tenue d'un apéro géant programmé à Nantes le 1er juin à la veille du week-end de l'Ascension, en intervenant directement, depuis plusieurs jours, sur la page dédiée à l'évènement.
Suscitant une véritable inquiétude du côté des services préfectoraux, la page, apparue il y a une vingtaine de jours, rassemblait dimanche matin plus de 6.500 personnes indiquant qu'elles participeraient à coup sûr à l'évènement et 4.000 indiquant qu'elles participeraient peut-être.
Aucun organisateur ne s'est manifesté, aucune autorisation n'a été demandée, et une semaine avant l'évènement, la préfecture de Loire-Atlantique a créé une page Facebook à son nom pour tenter de nouer directement le dialogue, a-t-elle confirmé à l'AFP.