Archives pour: Mai 2012, 05
Le racisme des intellectuels
NDLR : Après l'excellente feuille de Libé, le Monde souhaitait-il rivaliser, nous faire bien rire aussi, et de choses pire encore ? « Changer le peuple », oui, c'est une bonne idée #LOL C'est quoi, la position #UMP, ces réactionnaires, sur l'euthanasie ? Qu'en pense le #PS, qui pourrait très prochainement « régulariser » ? Le Monde du 5-6 mai, page 17... Brecht, j'aime encore plus lorsque qu'il est cité par Alain Gourdon, dans son bréviaire de l'inconvenance
Le racisme des intellectuels | LE MONDE | 05.05.2012 à 14h46
Isère : un Mirage intercepte un parapentiste qui survolait une centrale
NDLR : Voilà la réponse attendue par les militants de Greenpeace, c'est ce que je tweetais ces jours ci, radical, ouvrir le feu, abattez ces parasites, volatiles ou rampants ! Nos centrales nucléaires n'en paraîtront que plus sécurisées. 45 000 euro d'amende seulement, ça couvre les frais de l'interpellation ?
Actualité >Lyon
Isère : un Mirage 2000 intercepte un parapentiste qui survolait une centrale
Le Parisien | Publié le 05.05.2012, 09h09 | Mise à jour : 09h55
Le survol d'une centrale nucléaire est désormais mission impossible ! En tout cas un parapentiste qui par mégarde s'est aventuré vendredi matin au dessus de la centrale de Sain-Alban avec son engin à moteur a été arrêté net dans son entreprise. Il a été intercepté par un Mirage 2000 de l’Armée de l’air !
Le parapentiste qui s’est approché de la zone d’interdiction temporaire qui protège l’espace aérien de la centrale nucléaire iséroise de Saint Alban n'a pas du en revenir en voyant deux engins de l'Armée de l'Air qui l'ont pris en chasse. L'hélicoptère et le Mirage 2000 qui ont décollé pour l’arrêter alors qu’il entrait dans la zone interdite, d’un rayon de 5000 mètres autour de la centrale, ont été alertés par des gendarmes d’une brigade motocycliste.
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Nicolas Sarkozy fait huer un journaliste de TF1
NDLR : Tout à fait normal, Sarkozy s'adresse au « peuple », dénonce dans ce cadre les « corps intermédiaires », les « élites dévoyées », houspille les syndicats comme il houspillait les juges, les profs, les chercheurs, etc, tous ces corps ou courants dits ou supposés « bien-pensants », voire « anti ». C'était efficace jusqu'à ce jour, notamment pour imposer déjà quelques réformes, et non des moindres. Puis enfin, Sarkozy accuse donc encore les journalistes, l'un des derniers bastions de la critique et de la libre circulation de l'information... Ce choix de TF1 au cours d'un direct et pour son dernier discours est excellent. Copé est allé plus loin dénonçant des « médias complaisants » ? La Direction de BFM TV « en appelle au Conseil supérieur de l'Audiovisuel, garant du pluralisme de l'information dans l'audiovisuel, pour qu'il rappelle l'exigence blablah » ; oui, on a compris. La journée des journalistes opprimés, c'était le 3 mai, on en reparlera donc l'année prochaine, éventuellement, sous une présidence un peu différente, ou la même, à peine changée. Personne n'a jamais le temps ni de lire, ni de discuter de rien. C'est dommage, tout ça, toute cette casse et tout ce temps perdu, car ce qui s'est tramé depuis l'entrée sur scène de Sarkozy, depuis 2002, à l'Intérieur, était pourtant toujours limpide. Relire Rivarol et les contre révolutionnaires aurait été utile également ; c'était un personnage qui aurait à mon avis adoré Twitter ou ces flots de petites phrases, adoré aussi faire replonger notre société au siècle des lumières, au temps des cathédrales et des charrettes (écologique), dévoyer la Vième, la démocratie et les droits de l'Homme, leur version de 1789, pour instaurer une oligarchie
Nicolas Sarkozy fait huer un journaliste de TF1
16H02 Le 04/05/12, Présidentielle 2012
publié par Julien Bellver, pure People, extrait
Taper sur les journalistes, jusqu'au dernier jour. Ce vendredi aux Sables d'Olonne où il tenait un meeting, Nicolas Sarkozy n'a pas dérogé à cette règle alors qu'un journaliste réalisait un duplex pour le journal de 13 heures de Jean-Pierre Pernaut. Alors qu'il était en direct sur TF1 (voir nos images), le président candidat lâche : "Si notre ami qui fait un direct en me tournant le dos pouvait s'arrêter, ça m'arrangerait." L'assistance se retourne alors vers lui et le hue. Le malaise est perceptible sur le visage de Philippe Morand qui, comme tous les journalistes réalisant un duplex dans ce contexte, tourne le dos à l'orateur.
"Ne vous inquiétez pas, la politesse n'est qu'une question d'éducation. Et après tout, si nous n'avons pas... s'il y a eu quelques manquements, nous y porterons remède" lâche alors Nicolas Sarkozy qui en profite pour livrer une nouvelle charge contre les médias. "Qui sont-ils pour oser dire qu'on ne doit ne pas parler à 6,5 millions de Français. Quelles sont leurs titres de gloire ? Quelle autorité morale les porte ?" lance-t-il. Visés, les journalistes, "qui n'ont cessé d'inviter Madame Le Pen lorsque elle disait du mal de (moi) pour m'interdire de parler aux électeurs de Madame Le Pen." Puis il précise sa pensée : "Je n'ai jamais vu une émission, un journal avec un bandeau où il y aurait écrit toute personne ayant voté pour le FN ne doit pas nous regarder." Il finit son couplet anti-médias en attaquant sans la nommer la radio France Inter, comme il l'avait déjà fait il y a quelques jours.
Nicolas Sarkozy fait huer un journaliste de TF1 par puremedias