Mot(s) clef: homopho
Femen : la militante tunisienne Amina arrêtée à Kairouan
NDLR : Nous sommes nombreux à souhaiter poursuivre nos « actions ». J'ai moi-même le projet d'escalader bientôt la BNF, et je me doute que la préfecture de police et le parquet de Paris souhaiteront à nouveau me faire enfermer pendant quelques longues semaines... comme après mon escapade « hors-cadre », le 8 mars dernier, sur Beaubourg. « En Tunisie, même pas besoin de soulever son T-Shirt » pour s'y faire enfermer, il suffirait d'y graffer sur un mur ? A Fresnes, dans le Val-de-Marne, même pas besoin de sortir sa banderole de sa poche, le commissaire de police de l'Hay-les-Roses vous en fait conduire manu-militari au poste ! A Paris, le climat est à peine différent ; en juillet 2010, la police m'y avait également emporté au poste « pour prévenir des troubles » ! En France, comme en Tunisie, « nous [NDLR : nos élus et autorités] devons éviter tout trouble à l'ordre public », Jean-Jacques Bridey, député-maire, et le Parisien confirmeront. Je pense que Almamy Kanouté, un élu du coin, confirmera lui aussi ; ce 10 mai, journée de l'abolition de l'esclavage, à Paris, il a lui-même été embarqué au poste « pour port de T-shirts ».
ELLE / Societe / News
Femen : la militante tunisienne Amina arrêtée à Kairouan
Par Hélène Guinhut - Le 20/05/2013, extraits
Comme elle l’avait annoncé après s’être enfuie de chez elle, Amina Tyler poursuit ses actions. Dimanche, la première Femen tunisienne a tagué le nom du mouvement féministe ukrainien sur un muret de pierre, à proximité de la mosquée Oqba-Ibn-Nafaâ, dans la ville de Kairouan. Un acte militant qui a conduit à son arrestation. Aussitôt après avoir inscrit « Femen » en lettres noires, la jeune femme a été escortée par les forces de l’ordre vers un fourgon de la police. Une arrestation accompagnée d’une pluie d’insultes...
Dimanche, Caroline Fourest, qui soutient Amina depuis que la jeune femme a posté des photos d’elle topless sur Internet, a dénoncé cette arrestation. « En Tunisie, même pas besoin de soulever son T-Shirt. Taguer "FEMEN" sur un mur semble déjà considéré comme un attentat à la pudeur ! », a écrit l’essayiste sur sa page Facebook. Caroline Fourest a également publié une photo d’Amina durant son action. Après avoir fui sa famille en avril dernier, la jeune militante avait teint ses cheveux en blond platine pour ne pas être reconnue. Le 1er mai, elle avait tenté une action lors d’un meeting du Congrès pour la République, (le parti politique du président provisoire Moncef Marzouki) à Tunis. « Pas question de me dévêtir car les policiers se sont immédiatement jetés sur moi! », avait alors raconté Amina au magazine « Marianne ».
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DSK fustige les images de son arrestation
NDLR : Dans un extrait d'une « interveiw » pour CNN, diffusé aujourd'hui, DSK semble avoir jugé « terrible » le fait que des images de lui, menotté, aient pu être diffusées dans le monde entier. Il aura été traité comme une FEMEN « capturée » au Bourget, par BFMTV. DSK menotté, le choc de l'image, lisait-on en mai 2011. DSK a-t-il porté plainte, comme semble l'avoir fait Sami Naceri, et obtenu la condamnation de journaux ? Truffés de contradictions, ces médias français, et même d'informations qui viennent s'entrechoquer et se contredire... J'ai le sentiment que les journalistes sont déjà en vacances, je viens de remarquer pas mal de fautes de frappes dans des brèves du Figaro.
DSK fustige les images de son arrestation http://t.co/p0OKYXZ1cE Recemment, on a bien vu une #FEMEN menottée... au Bourget 1/2
— Bruno Kant (@bkant) July 9, 2013
Incendie dans un centre de formation des Femen
NDLR : Un acte « politique » ? Selon le Parisien, nous pourrions suspecter les Antigones... pfff
Info > France
FEMEN
Incendie dans un centre de formation des Femen
REUTERS | RMC.fr | 21/07/2013
PARIS (Reuters) - Un centre de formation du mouvement contestataire féministe Femen a été en partie dévasté par un incendie, qui n'a cependant pas fait de victime, dimanche matin dans le 18e arrondissement de Paris.
Selon le site internet des Femen, l'incendie a éclaté dans un bureau au deuxième étage de l'immeuble. Il a pu être rapidement maîtrisé par les pompiers. Les causes ne sont pas encore connues mais les Femen n'excluent pas un acte politique.
Prochaine étape
Il y a bien eu l'expression d'un méchant cri dans les commentaires, à la suite de mon précédent billet, Des nouvelles de la secte. Mais je pense que ça n'ira jamais plus loin que ça, un gros cri dans un abysse d'indifférences. Ce cri était parfaitement prévisible, mon billet du 12 courant pouvait heurter.
[...] la jurisprudence de la Cour Européenne a, d’une manière constante, jugé que la liberté d’expression « vaut non seulement pour les informations ou idées accueillies avec faveur, considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent ». Il faut rappeler aussi l’importance pour la démocratie et les progrès en matière d’accès aux droits d’une presse libre, informative et contestataire, en tous cas pluraliste. De plus, personne ne peut se soustraire à sa responsabilité pénale en cas d’atteinte à la réputation ou aux droits d’autrui. Les journalistes sont soumis aux mêmes lois que quiconque s’ils diffament ou insultent nommément une personne, et de surcroît s’autorégulent par des règles de déontologie. Informer, rapporter des faits, les décrire, les interpréter sont l’essence même de leur métier.
Extrait de source CNCDH, d'un avis du 18 novembre 2004 sur le projet de loi relatif à la lutte contre les propos discriminatoires à caractère sexiste ou homophobe et réponse du gouvernement
Prochaine étape, pour moi, très certainement, écrire ou répondre encore à une avocate, cette fois de Levallois-Perret. Ce sera probablement de la même plume que pour Cedric Giancecchi, qui était de Metz. Pour plus d'infos, voir, entre autres, Lettre à un avocat qui réclame l'aide juridictionnelle... et Une réponse, encore d'un ministère.
Dérives sur les réseaux sociaux : « inquiétude partagée » par Laeticia Avia
Habituellement, nous discutons d'injures, de propos homophobes, de diffamations, de discours de haine, de tweets divers émergeant dans les débats publics ou simplement dans les opinions dont celles de plus influents, de fausses nouvelles, d'influence ou d'ingérences Russe, de harcèlement, de photos volées, de sex tapes ou de dick pics (par DM, celles là)... Mais qu'en est-il au juste des débats sur ces médias, et comment sont-ils susceptibles d'être perçus ou relus ?
Sur twitter, il est depuis longtemps possible de créer des threads. Depuis toujours, on peut y discuter avec plein de gens, parfois très sereinement et souvent avec des opinions divergentes, même de très radicalement opposées. Ping pong, deux individus s'échangent des tweets, il est aisé de tout suivre et relire. Quand plusieurs échangent, les relire est parfois moins simple mais encore envisageable, il faut souvent aller lire différentes branches, voire différents fils et leurs branches.
Nous connaissons bien le phénomène des bulles d'affinités, où tout le monde ne fait qu'abonder. Les lire est aisé.
Mais aux frontières de ces bulles et lorsque les gens essayent d'être lus ou qu'ils répliquent, lorsque plusieurs s'envoient des tweets et que certains n'en lisent ou n'en acceptent aucun, ou lorsque des gens en ajoutent sans un minimum d'efforts, de réflexions, de recherches, de relectures, que peut-il advenir, quelles en seront les traces aux archives ?
Dans ce qui suit, indépendamment des personnes ou des sujets, que vont lire, faire, penser puis ensuite propager les gens, les gens qui pourraient tout en lire ? Que vont en conclure les gens qui ne pourraient pas tout en voir car ils sont bloqués par l'un au moins de ceux qui semblaient ainsi discuter ? Les gens feront-ils un effort et vont-ils approfondir, réfléchir ? Préféreront-ils s'en remettre vite aux petits coeurs d’amitiés ou d'affinités pour juger de la pertinence des écrits ?
Plus bas, de quelques « échanges », des tweets, celui de Karine étant ici, celui de Dominique à Avia là :
• Olivier et Laeticia partagent leurs inquiétudes, en s'y collant, Dominique a pu profiter de quelques RT, d'une visibilité,
• Dominique milite, a pu boire le contenu de France Soir, une tribune non contradictoire qui accuse Jean-Philippe,
• Karine ou la mondaine barrée est la prétendue victime de Jean-Philippe,
• Jean-Philippe tente là vainement de faire savoir encore qu'il n'est pas élu LREM et qu'il n'a harcelé personne
Avant de tweeter et de flatter qui que ce soit, si on ne peut pas lire tout des échanges d'autres gens, je crois qu'il serait judicieux d'utiliser d'abord un compte alternatif et non bloqué, à moins qu'un navigateur et une fenêtre privée...
Emmanuel Trumer accuse : « le bluff absolu », répond Me Arash Derambarsh
Edit de 17h55, déjà... Une réaction de Emmanuel Trumer que j'avais évidemment informé. Ce qu'il a envoyé est limpide: « Ma plainte pour harcèlement moral est en instruction. C'est sur conseil de mon avocat, qui lui n'a pas volé son diplôme, que je suis plus silencieux sur les réseaux sociaux. C'est volontaire et je pense que vous le comprendrez le temps de l'instruction et jusqu'au verdict. » « Je serai tout à votre disposition lorsque le jugement sera rendu, comme mon avocat je suppose. En attendant c'est la justice qui travaille. Et puis ça ne me fait pas de mal de couper, plus globalement. Même si je pense beaucoup à vous et à ceux qui m'ont toujours soutenu. A vite »
Puis je lui répondais : « Si j'ai remis cela en avant, c'était uniquement pour mettre en lumière des stratégies médiatiques de Me Arash. Et pour le reste, tout à fait d'accord avec vous, laissons la justice rouler toute seule et jusqu'à ce qu'elle ait rendu une décision définitive. » Ici, je dois citer ma source. « La justice est une machine qui, ayant reçu une poussée de quelqu'un, continue à rouler d'elle-même » • John Galsworthy
Il y a quelques jours, je remarquais que Pierre Ménès compte parmi les soutiens de Arash, un soutien d'envergure. Quelqu'un de la télé ? On peut raisonnablement parler d'un gros influenceur, son compte affiche 2,5 M followers. J'en restais là, Arash peut avoir ses soutiens et libre à ces derniers de faire et de propager ce qu'ils ont envie.
Soutien @Arash https://t.co/7O960MLA0X
— Pierre Ménès (@PierreMenes) August 25, 2020
Depuis, aux archives de Twitter, j'ai trouvé un court échange entre @Arash et @parisPasRose. Si j'avais souhaité lire comment travaille un avocat ayant pu bénéficier de la passerelle du doctorat en droit, je n'aurais jamais trouvé mieux ? Dans cet échange, je découvrais que Me Arash est le défenseur ainsi qu'un communiquant de Pierre Ménès. Et je lis maintenant tout autrement le court tweet ou ce franc soutien à Arash affiché par Pierre Ménès.
Avant de poursuivre ici, il faut peut être d'abord lire deux coupons de presse du 26 décembre 2019 :
• du Parisien, Pierre Ménès visé par une enquête préliminaire pour harcèlement moral
• chez RMC Sport, Accusé de harcèlement et d'homophobie, Pierre Ménès contre-attaque
Pour Me Arash, il ne faut pas lire le Parisien ; ce sera de toute façon compliqué pour quiconque n'y est pas abonné, l'article leurs est réservé. Nous y apprenons que pour l'avocat de Pierre Ménès, il ne s'agissait que d'une coutume d'un milieu, d'un très commun langage fleuri, qui ne témoigne que d'une grande affection :
Pour le communiquant Arash, il faut lire RMC Sport, pas autre chose. Il existe une tribune à lire sur France Soir ?
Je suis un des 1er soutien et défenseur de la lutte contre l’homophobie chère @ParisPasRose. Mes propos dans cette interview ont été coupés.
Lisez plutôt l’article de RMChttps://t.co/h2ER1lhtHO
Par ailleurs, j’ai toutes les pièces qui vous prouveront que c’est de la diffamation— 🇫🇷 Arash Derambarsh 🇪🇺 (@Arash) December 27, 2019
J'ai évidemment lu aussi RMC Sport. « Le journaliste vedette de Canal Plus entend contre-attaquer en déposant plainte à son tour et dément toutes les accusations à son encontre par le biais de son avocat auprès de RMC Sport. L’affaire fait grand bruit depuis quelques jours dans le paysage médiatique français et sur les réseaux sociaux. » J'en retiens principalement ce passage où le stratège Arash semble nous parler, @these_synthese va aimer :
On dirait que l'avocat nous explique qu'il n'y avait eu aucun contradictoire, que son client attendait impatiemment d'être auditionné par la police pour avoir enfin l'opportunité de tout dissiper, et que cette histoire construite par Emmanuel Trumer, les réseaux sociaux et la presse n'était que du « bluff absolu ». J'en conclue que si Me Arash, ses soutiens, ses journalistes, ses avocats me lisent, ils disposent de toutes les clefs pour me comprendre. Jean-Philippe Elie va rire.
« Que comprennent les médias américains de la France ? »
Edit du 2 décembre... Assa Traoré porte plainte contre Eric Naulleau ; toute notoriété qui parlerait de trop d’une fourchette s’exposera à un tel risque. Sur Twitter, Taha Bouhafs s'est plaint de Zemmour et de CNEWS, en appelle au CSA ; il a été taxé de militant indigéniste et islamiste, encore ; Taha remerciait ensuite Mame-Fatou Niang, après ses propos, « on a une petite poche avec quelques colorisés dans le 93, viens nous mater tout ça… il va arriver, créer la BAC 93, qui est absolument créée sur cette police des colonies », le journaliste synthétisait : « La BAC et plus globalement les forces de l’ordre en banlieue, sont des polices d’inspiration coloniale. » Avec un tweet de BFMTV, nous apprenions que « Pour la déléguée Unité SGP Linda Kebbab, l'extrême gauche "travaille pour faire en sorte que le métier de policier ne soit plus respecté" ». Des racistes, du racisme systémique... Hier, sur Facebook, un imam, Farid Slim #SoutienCCIF annonçait avoir été perquisitionné à six heure du matin… « Une dissolution du CCIF serait un terrible coup porté au nécessaire combat contre l'islamophobie. Ce serait en outre une grave atteinte aux libertés démocratiques, et un dangereux précédent. » Ce 1er décembre, le NPA de Savoie publiait : « Scandaleuse perquisition contre un responsable musulman à Chambéry », « Le NPA appelle la population à ne pas céder à la politique islamophobe que conduit le gouvernement ». Sur Twitter encore, Clémentine Autain s'était annoncée « Très heureuse d'avoir été designée par les insoumis pour emmener la liste regionale Ile-de-France » ; plus tôt, le CCIF s'était auto-dissout, elle envoyait : « Le pays est en train de s'écrouler et l'extrême droite avance. » Il nous manque encore là les #EELV cet été Reporterre publiait : « Samedi 18 juillet, à Beaumont-sur-Oise, la génération Adama et la génération climat ont marché main dans la main pour exiger vérité et justice pour Adama. Derrière le mot d’ordre commun « On veut respirer », les militants des deux mouvements se sont engagés à lutter pour une écologie populaire et antiraciste. » Mais en prévision des régionales, ces derniers se sont peut être organisés autrement.
Edit du 2... En balayant ma TL, puis en lisant un tweet de CAGE, j'ai appris que, comme prévu, le CCIF qui s'était courageusement auto-dissout pour échapper au pire a été dissout. Les nouvelles vont vite, les communications pouvaient toutes être prêtes pour envoi... « Depuis plusieurs années, le CCIF conduit avec constance une action de propagande islamiste, comme le détaille le décret que j’ai présenté en conseil des ministres », a ajouté Gérald. En lisant bien la décision rendue, et ce qui pourrait certainement inquiéter le plus, on comprend que la DGSI est abonnée aux réseaux sociaux. Plus d'un va fermer ses comptes ou y entreprendre un vaste ménage ?
Pendant ce temps et après que Erdogan ait récemment brandit le spectre de la #turcophobie son ministère des affaires étrangères poursuit son lobbying ou sa campagne de communication en faveur de leur intégration à l'Union Européenne. Il y quelques 15 jours, un message avait pourtant été très clair. « Le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Clément Beaune, déplore l'"islamisme agressif" d'Ankara aux portes de l'Europe. [...] "Aucun pays européen n'a plus d'illusions" » A Ankara, ils insistent... nous proposant des olives.
L'Express, 4/2019, Comment les indigénistes colonisent les associations
Interview
Paul Conge: «Le nationalisme blanc perce tous azimuts»
Le Temps, par Julie Rambal, publié/modifié jeudi 15 octobre 2020 à 15:26, extrait
Dans un livre choc, le journaliste français Paul Conge s’intéresse au renouveau des mouvements identitaires. Racistes, antisémites, masculinistes, homophobes, ils prospèrent discrètement par le biais d’internet, où ils ont su adopter tous les codes du «cool» pour attirer toujours plus de jeunes adeptes. Inquiétant
Son livre s’appelle Les Grand-remplacés (Ed. Arkhê). En référence à la théorie du «grand remplacement», de l’identitaire français Renaud Camus, selon laquelle le monde occidental serait en train de perdre son identité sous les assauts migratoires. Cette théorie séduit désormais jusqu’aux suprémacistes blancs américains, et elle était aussi évoquée l’année dernière par le terroriste d’extrême droite Brenton Tarrant, après l’assassinat de 51 musulmans devant deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande… Le journaliste Paul Conge, lui, s’est intéressé à la nouvelle guerre d’influence qui se joue en marge des partis politiques, menée par d’inquiétants groupuscules identitaires français, qui réussissent à radicaliser jusque sur les forums de jeux vidéo… et en Suisse. Entretien.
Qui est Michel Zecler, le producteur de musique roué de coups par des policiers ?
Par SudOuest.fr avec AFP, le 01/12/2020, mis à jour à 17h12, extraits... [...] Ses activités aujourd’hui, comme il le résume cette semaine dans France-Antilles, relèvent du "360°", soit le développement de jeunes artistes de A à Z. Les interlocuteurs interrogés le dépeignent entre profil bas et attitude bonhomme. "C’est l’archétype du mec sans histoire, qui bosse, très en retrait, brosse Olivier Cachin, journaliste spécialiste du rap. Ce n’est pas un "m’as-tu-vu", pas un Puff Daddy à la française comme on peut en croiser. Et c’est un nounours". [...] Ce qui ne veut pas dire parcours sans accroc, comme a lui-même confié Michel Zecler dans "Touche pas à mon poste" dernièrement : "J’ai eu une jeunesse assez chaotique, je suis passé par la case prison, mais je suis sorti de ça il y a quinze ans et depuis, j’ai tout fait pour être l’homme que je suis aujourd’hui". [...] Michel Zecler se fait d’ailleurs rare en interview. Sur Instagram, il réclame qu’"aucun amalgame" ne soit fait en son nom. Ce qu’il éclaire dans France-Antilles : "je fais du sport de combat et je m’entraîne souvent avec des policiers, j’ai des amis qui le sont aussi. J’ai reçu des messages de policiers qui m’ont remercié de ne pas tout mélanger. Je n’ai pas 20 ans, il est hors de question pour moi de tout mélanger".
C'est pratique, Twitter, il suffit d'y survoler quelques profils pour y trouver des perles. J'y ai découvert l'existence de ce podcast de France Culture, du 24 novembre. 40 minutes, Le Temps du débat, une émission animée par Emmanuel Laurentin. « Que comprennent les médias américains de la France ? » Pour intervenants et introduction, je copie/colle :
James McAuley
correspondant à Paris du Washington Post
Adam Nossiter
journaliste américain, chef du bureau parisien du New-York Times
Agnès Poirier
Journaliste et essayiste. Correspondante de l'Express en Grande-Bretagne, elle écrit sur la France pour The Guardian, The Times et The Observer.
Les correspondants des médias américains qui couvrent la France reproduisent-ils leurs grilles de lectures culturelles sur notre société sans véritablement la saisir ? Ou, au contraire, les Français sont-ils dans le déni de réalités que le traitement américain met en lumière ? En d’autres temps, cela aurait pu être prétexte à incident diplomatique.
Ce podcast m'inspire, mais là, j'ai la flemme, et n'en ai écouté que les 20 premières minutes. J'écrirais un billet plus tard.
La vidéo à la suite serait à décrypter aussi, à la lumière des discours, des revendications, des pressions, des réactions, des évènements des semaines, des mois et des années passées. En 55 minutes, Macron vient de nous détailler finement quel est le modèle de la France, son socle, historique comme contemporain. En 2014, soit juste avant que Fatih Karakaya ou le PEJ se présente à un scrutin en france, Marwan Muhammad semble avoir promu un modèle ou projet de société très différent. Des premiers mots de Marwan, de 2014, je vais retenir que si je me rendais un jour en Iran, en Egypte, en Arabie Saoudite, au Koweit, au Pakistan ou même à nouveau en Turquie, je pourrais y embrasser les femmes sans risquer d'y heurter ni leurs codes ni la moindre convenance ou conscience ; et en cas de difficultés ou d'objections, je parlerais rapidement de qui je suis, expliquant qu'il faudra me respecter, parlant de tolérance, de racisme systémique ainsi que de « co-intégration ». Idriss, Feïza et Marwan pensaient-ils que tout allait passer comme une lettre à la Poste ?
Sonia Mabrouk n'a pas la même vision de l'islam que Marwan Muhammad et le lui dit
Par Audrey Kucinskas
L'Express, publié le 10/04/2017 à 17:53, extrait
Marwan Muhammad suscite, depuis des années, la controverse. Parmi les "zones d'ombre", un communiqué publié par le collectif en juin 2015, au lendemain de l'assassinat d'Hervé Cornara par son employé Yassin Salhi, en Isère. Celui-ci estimait que le vrai danger en France n'était pas le terrorisme mais l'islamophobie.
Après le 13 novembre 2015, le CCIF a également étonné en publiant deux tribunes: l'une aux côtés de responsables associatifs et politiques de toutes confessions, l'autre avec BarakaCity, ONG islamique, et le blog militant Al-Kanz.
13 juillet 2015
Islamophobie : Ils veulent éliminer le CCIF, soutenons-le !
Par Al-Kanz
Communiqués | lundi 30 novembre 2015
Du cache Google, de source www.islamophobie.net, extraits
Les jours se suivent, avec leur lot de perquisitions, d’assignations à résidence, d’incidents islamophobes qu’on essaie de gérer, d’orienter vers les juristes du CCIF, de mettre en évidence par les efforts de communication de chacun, des sympathisants de BarakaCity aux lecteurs d’Al-Kanz. On fait du mieux qu’on peut pour aider et on est ensemble. Nos liens d’amitié, de respect et de fraternité sont plus forts que jamais.
#EnsembleNousSommesPlusForts
Samy Debah, CCIF
Idriss Sihamedi, BarakaCity
Nabil Ennasri, CMF
Fateh Kimouche, Al Kanz
Marwan Muhammad
Tribune
Le 10 novembre, à Paris, nous dirons STOP à l’islamophobie !
Libé — 1 novembre 2019 à 12:44, extrait
Il en va des libertés fondamentales de tous. Il en va de la dignité et de l’intégrité de millions de concitoyens. Il en va de notre unité à tous, contre le racisme sous toutes ses formes qui, aujourd’hui, menace une nouvelle fois la France.
Un appel initié par Madjid Messaoudene (élu de Saint-Denis), la Plateforme L.e.s. Musulmans; Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA); le Comité Adama; le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF); l’Union communiste libertaire (UCL); l’Union nationale des étudiants de France (Unef), Taha Bouhafs (journaliste).
Le #CCIF a pour habitude de « recenser » des actes souvent contestables. Il amalgame, par exemple, volontairement des actes antimusulmans avec des décisions judiciaires prises contre des personnes radicalisées.
— SG-CIPDR (@SG_CIPDR) November 23, 2020
#Liberacisme @Alkanz @Nico_VanderB Ce que vous tweetez peut être vu. @CaptinFr @valbecmeur Spéciales, ces analyses.. pic.twitter.com/2XuIoogGp0
— Bruno Kant (@bkant) December 16, 2015