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Une mère de famille en voie d'expulsion se défenestre
Société
Une mère de famille en voie d'expulsion se défenestre • Cette mère de deux enfants s'est tuée en se jetant par la fenêtre de son logement à Istres (Bouches-du-Rhône), à l'heure où elle devait être expulsée.
AFP
LIBERATION.FR : mardi 2 septembre 2008
Une mère de deux enfants s’est défenestrée ce mardi matin du logement qu’elle occupait au troisième étage d’un immeuble à Istres (Bouches-du-Rhône), dont elle devait être expulsée, a annoncé mardi la préfecture dans un communiqué.
«Ce matin (ndlr, mardi matin), à l’heure fixée pour une expulsion locative, qui devait s’effectuer sur décision judiciaire, une mère de deux enfants, âgés de 4 ans et 18 mois, s’est défenestrée du troisième étage du logement qu’elle occupait dans le quartier Rassuen à Istres», précise le communiqué de la préfecture.
«Agée de 33 ans, elle est malheureusement décédée des suites de ses blessures», poursuit le communiqué, en ajoutant que «les enfants ont été confiés aux parents de la victime».
Selon la préfecture, la jeune femme n’avait pu bénéficier des démarches d’accompagnement social et d’aide aux locataires en difficulté car elle n’avait pas répondu aux demandes de rendez-vous que l’Office public d’aménagement et de construction (Opac) et la Caisse centrale d’activités sociales (CCAS) lui avaient proposés.
Plus de 200 kg de cannabis volés aux douanes près d'Amiens • Le ou les cambrioleurs auraient pénétré dans la pièce abritant la drogue en fracturant la porte avec un extincteur. Ils auraient ensuite mis le feu au bâtiment avant de prendre la fuite avec un véhicule des douanes.
LIBERATION.FR : mardi 2 septembre 2008
Le preneur d'otage de Fleury-Mérogis neutralisé par le GIGN • Ce détenu retenait un psychologue depuis lundi matin. Ce dernier est indemne.
LIBERATION.FR : mardi 2 septembre 2008, extraits
La gendarmerie a déclaré dans un premier temps que l'homme avait «été grièvement blessé avec un pronostic vital menacé», mais la ministre de la Justice Rachida Dati, prenant la parole un peu plus tard, a précisé que la vie de l'individu n'était pas menacée. Une seule balle de «neutralisation» aurait été tirée dans son bras, selon une source proche de l'administration.
Dati s'est rendue sur place pour féliciter les personnels et a qualifié l'intervention du GIGN de «remarquable». «Le détenu, connu pour être violent, avait commis des actes de violence en détention et à la fin juillet, l'administration avait demandé un examen particulier de ce détenu au centre national d'observation à Fresnes», a-t-elle dit.
«Aujourd'hui, compte tenu des faits, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité et avec les nouvelles dispositions légales, ce type de détenu ne peut pas être remis en liberté sans surveillance judiciaire, même au-delà de sa peine», a-t-elle précisé.
Le détenu, condamné à 15 ans de réclusion criminelle – dont 10 ans de période de sûreté – pour viol avec arme par la cour d'assises d'Eure-et-Loir, avait profité d'une consultation en salle de soins lundi vers 11h30 pour prendre en otage le psychologue, âgé d'une cinquantaine d'années.
... D'après Frédéric Parmentier, secrétaire FO à Fleury, le détenu «était déjà connu des services médicaux pour ses antécédents psychologiques et n'avait plus rien à faire en maison d'arrêt». Une maison d'arrêt ne doit en théorie recevoir que les prévenus (détenus en attente de jugement) et les condamnés dont le reliquat de peine n'excède pas un an lors de leur condamnation définitive.
PARIS (Reuters) - La prise en otage d'un psychologue par un détenu à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne), qui s'est achevée par une intervention armée du GIGN lundi soir, relance les inquiétudes sur l'état des prisons françaises, estiment deux syndicats de personnels.
... Dans un communiqué, l'Ufap (Union fédérale autonome pénitentiaire)-Unsa dénonce le nombre de personnes condamnées définitivement emprisonnées en maison d'arrêt, alors qu'elles devraient se trouver en établissements spécialisés.
"La prise d'otages comme les nombreuses agressions récentes sont le fait de voyous atteints de graves troubles psychologiques", dit-elle. Selon diverses études, entre 20% et un tiers des détenus français souffriraient de troubles psychologiques pour lesquels les soins adaptés sont souvent impossibles faute de moyens.
Pour le syndicat CGT-pénitentiaire, "cette prise d'otage met en exergue plusieurs problèmes actuels du système carcéral, la surpopulation pénale, le manque de personnels, la prise en charge des personnes ayant des troubles psychiatriques graves".
Il estime que le projet de loi pénitentiaire présenté en conseil des ministres avant l'été par Rachida Dati ne prévoit "aucune solution pour résoudre ces points".
La ministre de la Justice devait se rendre dans la journée à Fleury-Merogis, dans le cadre d'une visite prévue de longue date, mais cette démarche a été critiquée par le syndicat. "Ses déplacements et gesticulations ne sont que démagogie. La vie de chacun est en jeu, le cabotinage n'a pas sa place", dit la CGT.