« Crise financière internationale : Super-Paulson sauve la finance américaine | La « question noire » française au miroir américain » |
Issoire : des traces de sang dans la chambre d'Antoine
Une femme accouche en prison après une grossesse inaperçue
lefigaro.fr avec AFP, 11/09/2008, extrait
Ni les gardiens, ni les médecins, ni les codétenues de la maison d'arrêt de Rennes n'avait vu que Valérie Le Gall, incarcérée pour avoir congelé son bébé, était enceinte.
Issoire : des traces de sang dans la chambre d'Antoine
lefigaro.fr, 22/09/2008, extraits
La mère de l'enfant et son compagnon devraient être bientôt interrogés sur cette troublante découverte.
... «Compte tenu de leur petite taille, il est cependant difficile d'interpréter la signification de ces traces qui pourraient fort bien provenir d'une blessure accidentelle ou d'un simple saignement de nez, nuance le procureur de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat. Pour l'heure, nous les considérons donc comme un élément d'enquête parmi d'autres sur lesquels nous interrogerons, en temps utile, les différents acteurs de ce dossier.»
Indépendamment de cette découverte, Alexandrine B., la mère de l'enfant, devrait être entendue sur les diverses zones d'ombre qui émaillent sa version des faits.
Aux gendarmes, la jeune femme a assuré qu'Antoine a disparu le 11 en début de soirée, alors qu'elle se trouvait au restaurant avec son compagnon. Or, les enquêteurs ont découvert au cours de leurs investigations que l'enfant ne s'est pas présenté à l'école depuis la rentrée des classes, le 2 septembre au matin. Interrogée sur cette absence, Alexandrine a expliqué qu'il souffrait d'une gastro-entérite pour laquelle elle semble n'avoir consulté aucun médecin.
Grande nervosité
Plus curieux encore : un témoin indique avoir vu Antoine jouer seul place de la République, le 3 septembre, vers 23 heures. Enfin, une jeune femme qui est passée au domicile de la mère, le8 vers 21 heures, affirme que le garçonnet ne s'y trouvait pas. Le même soir, cette adolescente qui gardait parfois Antoine indique en revanche avoir été bousculée par Sébastien R., le nouveau compagnon d'Alexandrine, qui se trouvait selon elle dans un état de grande nervosité.
«En dépit des nombreux témoignages recueillis, nous ne sommes malheureusement pas encore en mesure de dater précisément la disparition d'Antoine», résume une source proche du dossier, qui concède ne disposer pour l'heure d'aucune piste sérieuse.