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« Je ne l’avais jamais laissé avant », affirme Rudy
T’es qui, mec ?
Us. Une étude détaille, en quatre types, les modes de vie du mâle européen.
QUOTIDIEN : jeudi 25 septembre 2008
Dans la flopée d’études qui déshabillent les femmes, avec comme items de prédilection l’amour, les tâches ménagères et l’élevage d’enfants, en voici une qui, enfin, s’intéresse aux mâles. Pompeusement intitulée «L’Homme 25-39 ans : mode d’emploi», elle a néanmoins le mérite de sonder 12 000 grands garçons dans 15 pays européens. Principale conclusion : «L’homme n’a jamais été aussi compliqué». Enfin, ça dépend à quelle catégorie il appartient.
Actuellement sur le marché européen : quatre grands modèles. On commence par ceux qui, a priori, ne doivent pas trop mouliner du chapeau : «les désengagés». Une catégorie minoritaire, mais qui abrite quand même 14 % d’Européens et 11 % de Français. Typiquement le genre à vivre dans l’instant présent. Avis à celles que ce modèle attire, on en recense un bon 18 % en Italie où s’ébat une foule grandissante de Tanguy prolongeant à outrance leur adolescence chez papa-maman. ...
«Je ne l’avais jamais laissé avant»
Procès. Rudy, jugé pour avoir abandonné son fils de 5 ans au jardin du Luxembourg :
QUOTIDIEN : samedi 27 septembre 2008
Il est venu seul, sans avocat, sans famille, sans amis. Il fait les cent pas dans le hall, sourit timidement aux journalistes qui, en une après-midi d’attente, ont fini par devenir presque proches. Il les interroge : «Vous croyez qu’ils vont être très durs avec moi, les juges ?» Puis, à l’une qui demande ce qui lui est passé par la tête, quand même, ce jour-là, de laisser son fils de cinq ans et demi tout seul, au jardin du Luxembourg, Rudy raconte à nouveau : «Le petit s’amusait tellement. Il voulait pas venir avec moi. Il m’a demandé de le laisser continuer à jouer. Je me suis dit que je pouvais aller faire ma livraison, c’était à côté, j’en avais pour vingt minutes.» ...
Douze mois avec sursis ont été requis. Le jugement était attendu vendredi dans la soirée.
a la barre
L’ombre du racisme sur le pénible procès de Pierre Péan
QUOTIDIEN : samedi 27 septembre 2008
Le procès de l’écrivain et enquêteur Pierre Péan et de son éditeur, Claude Durand (Fayard), poursuivis pour «incitation à la haine raciale» et «diffamation raciale» s’est terminé jeudi soir devant la XVIIe chambre correctionnelle de Paris. Ces trois jours d’audiences ont été riches en émotions, accusations, confusions. Il fallait s’y attendre tant le génocide des Tutsis au Rwanda soulève des passions en France, où la classe politique, à quelques exceptions, a toujours refusé de reconnaître les erreurs commises au Rwanda et où les (mé)comptes du passé se soldent devant les tribunaux.
Quatre pages. Etaient en cause quatre pages du volumineux ouvrage de Pierre Péan, Noires fureurs, blancs menteurs (2005), dans lesquels il affirme que les Tutsis recourent systématiquement au «mensonge» et à la «dissimulation». Ce sont ces mots et cette généralisation qui ont amené SOS Racisme à porter plainte et à se constituer partie civile, réclamant un euro symbolique de dommages et intérêts à l’auteur et à l’éditeur.
Sus aux bonbons contaminés
Les autorités chinoises rappellent leurs bonbons à base de lait en poudre frelaté et tentent de circonscrire le scandale.
QUOTIDIEN : samedi 27 septembre 2008