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Marina Petrella restera en France
Marina Petrella : l'Elysée confirme
Source : AFP, 12/10/2008 | Mise à jour : 10:33
Le président Nicolas Sarkozy a renoncé à extrader l'ex-membre des Brigades rouges Marina Petrella vers l'Italie en raison de sa "situation de santé", a confirmé aujourd'hui l'Elysée dans un communiqué.
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Marina Petrella ne sera pas extradée vers l’Italie
France Info - 10:40
C’était ce matin une information du Journal du Dimanche qui a ensuite été confirmée par l’Elysée : pour des raisons "humanitaires", Nicolas Sarkozy a renoncé à appliquer le décret autorisant l’extradition de l’ancienne membre des Brigades rouges. Son (...)
Justice
Marina Petrella restera en France
leparisien.fr avec AFP | 12.10.2008, 07h30 | Mise à jour : 09h12
Condamnée à la perpétuité en Italie, réfugiée en France puis vouée à l'extradition, l'ancienne dirigeante de la «colonne romaine» des brigades rouges devrait finalement rester dans l'hexagone.
Nicolas Sarkozy a en effet renoncé à faire appliquer le décret autorisant l'extradition.
Une décision qui serait justifiée par des «raisons humanitaires». L'avocate de Marina Petrella, Irène Terrel, a confirmé ce matin cette information du Journal du dimanche.
Un décret du gouvernement français, en date du 3 juin dernier, autorisait l'extradition de Marina Petrella vers l'Italie, où elle a été condamnée en 1992 à la perpétuité pour complicité dans le meurtre d'un commissaire à Rome en 1981.
Réfugiée en France depuis 1993, Marina Petrella a été arrêtée en août 2007 dans le Val-d'Oise où elle travaillait comme assistante sociale.
Son état physique et mental n'a cessé de se détériorer depuis un an et l'ancienne brigadiste est restée incarcérée jusqu'à ce que la cour d'appel de Versailles autorise début août sa remise en liberté sous contrôle judiciaire, afin de lui permettre de recevoir des soins sans être détenue.
Elle est hospitalisée à l'hôpital parisien Sainte-Anne où elle est nourrie par sonde permettant «sa survie avec une alimentation minimum», selon la Ligue des Droits de l'Homme.
Les proches et soutiens de l'ancienne brigadiste de 54 ans avaient demandé au président français Nicolas Sarkozy l'application en faveur de celle-ci d'une «clause humanitaire» prévue par la convention d'extradition franco-italienne de 1957.
Marina Petrella avait déposé au Conseil d'Etat un recours contre le décret autorisant son extradition. Ce recours sera examiné mercredi à 14h00 par les 2e et 7e sous-sections réunies du contentieux.