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Retour au réel par la case désastre, et maintenant ?
Le bonnet d'âne de la justice française
dimanche 12.10.2008, 04:55 - Une chronique, la Voix du Nord, extrait
Avec 0,9 % de son produit intérieur brut consacré à la justice, la France occupe dans la classe européenne un rang indigne d'elle, le 35e, selon une étude publiée cette semaine et menée en 2006 par des experts de la commission européenne pour l'efficacité de la justice. Depuis la précédente comparaison, réalisée deux ans plus tôt, sur les quarante-cinq pays classés, le nôtre a encore reculé.
Au premier semestre 2006, après le désastre judiciaire de l'affaire d'Outreau, les députés avaient réuni une commission parlementaire. Les propos bouleversants tenus par les acquittés, dès les premières auditions, avaient provoqué une émotion telle que rarement députés se seront considérés investis d'une si haute mission. Sinon la République, au moins sa justice était en danger. Il fallait se lever pour la défendre. Ou plutôt s'asseoir en rond dans un des sous-sols de l'Assemblée pour soumettre à la question, des mois durant, magistrats, avocats, policiers, journalistes.
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Publié le 12/10/2008 à 09:16 | LaDepeche.fr, extrait
Comment dépenser moins à la maison
Pouvoir d'achat. Du matin au soir et dans toute la maison, on peut moins dépenser. Si vous voulez suivre un régime anti-découvert… En France, aujourd'hui, on estime que près de 30 % des denrées alimentaires finissent à la poubelle. On pourrait appeler ça : mauvaise gestion des stocks. Or en pleine crise, il est temps de se ressaisir, et l'on peut trouver dans les gestes du quotidien de quoi faire des économies de bouts de chandelles...qui permettront d'acheter des ampoules basse consommation à la fin de l'année. Etre économe, c'est aujourd'hui un signe de débrouillardise retrouvée. Pourquoi aller le dimanche dépenser des euros dans des bazars géants ? Une promenade en forêt vous promet (faute de cèpes) des figues, noisettes, châtaignes, et petit bois si vous avez une cheminée. Dans toute la maison, il est possible de « gratter » quelques centimes.
Edito du Monde
Retour au réel par la case désastre
LE MONDE | 11.10.08 | Article paru dans l'édition du 12.10.08, extraits
Aux heures noires de la Grande Crise à New York, raconte le célèbre économiste John Kenneth Galbraith dans son livre sur le krach de 1929, les hôteliers demandaient aux clients réservant une chambre si c'était pour dormir ou pour sauter. Dans la tourmente de cet automne, ce ne sont plus des individus qui sautent, mais des banques entières, des établissements de crédit naguère follement prospères au point de léviter dans des bulles d'or redevenues citrouilles au minuit sombre des marchés mondiaux.
[...] Un poison à retardement courait dans les veines de la finance. Les secours étatiques sont restés impuissants à administrer le bon sérum. Comble de la maladie du capitalisme, les injections massives d'argent ne soulagent pas la douleur des banques ni ne ravivent les marchés.
Cette purge est avant tout la sanction du réel qui cogne à la porte sans ménagement. Il faut dire qu'il avait déjà prévenu. En août 2007, avec le véritable déclenchement de la crise des subprimes. Mais, à l'époque, la plupart des financiers éludaient le danger, ignorant la complexité perverse des outils circulant sur les marchés au point de s'affranchir des contraintes de prudence. Le réel avait encore frappé début 2008 avec la flambée des prix alimentaires et les tensions sur les énergies fossiles. Rien vu, rien dit, rien appris.
[...] Et maintenant ?