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L'engagement décisif des soeurs Bruni pour Petrella
Valeria Bruni-Tedeschi a sensibilisé l'Elysée au cas Petrella
LEMONDE.FR avec AFP | 13.10.08 | Extrait
Valeria Bruni-Tedeschi a raconté, lundi 13 octobre, sur Europe 1, en avoir parlé au président de la République. "Je lui en ai parlé un peu, surtout juste après l'avoir vue en prison", a-t-elle rapporté. "J'ai donné ces informations qui ont peut-être été un tout petit peu importantes pour qu'il prenne la décision."
Officiellement, la direction de l'UMP justifie la décision de Nicolas Sarkozy par des raisons «humanitaires», dixit Frédéric Lefebvre et Patrick Devedjian. Quant à l'implication de l'épouse du chef de l'État, Dominique Paillé, porte-parole, a jugé «tout à fait honorable qu'elle s'intéresse à des situations humanitaires».
L'engagement décisif des soeurs Bruni pour Petrella
lefigaro.fr avec AFP, 13/10/2008 | Mise à jour : 15:34 | Commentaires 429
Nicolas Sarkozy a renoncé à faire appliquer le décret autorisant l'extradition de l'ancienne brigadiste en raison de «sa situation de santé». Une décision en partie liée à l'activisme de la première dame.
Quel a été le rôle exact de Carla Bruni-Sarkozy et surtout de sa soeur, la réalisatrice Valéria Bruni-Tedeschi, dans la décision française de ne pas extrader Marina Petrella ?
Petrella : une décision qui ne fait pas l'unanimité
lefigaro.fr, 13/10/2008 | Mise à jour : 20:28 | Commentaires 54
Si la gauche se félicite de l'annulation du décret d'extradition de l'ancienne brigadiste, des voix s'élèvent à droite pour dénoncer l'ingérence dans une affaire italienne et l'intervention de Carla Bruni-Sarkozy.
Au lendemain de l'annonce par l'Élysée de l'annulation pour raisons de santé du décret d'extradition visant Marina Petrella, les rangs de la droite peinent à s'accorder. Si la réaction du Front national n'est pas surprenante - sa vice-présidente, Marine Le Pen, parle d'une décision «injuste, immorale et politiquement scandaleuse» et d'une «spectaculaire démonstration de laxisme gauchisant», celle du député UMP des Alpes-Maritimes, Lionnel Luca, l'est davantage. Interrogé par lefigaro.fr, celui qui est aussi vice-président du groupe d'amitié France-Italie, regrette qu'on donne «une chance qu'elle (Petrella, ndlr) n'a jamais donné à ses victimes». «On peut comprendre les raisons humanitaires, nuance-t-il, avant de faire remarquer : «Peut-être que dans six mois elle sera en parfaite santé». «Petrella a des comptes à rendre, c'est à la justice italienne de décider», explique-t-il. «Le président de la République s'était pourtant déclaré contre le droit de grâce !»
Plus virulente encore est la réaction de Christian Vanneste, député UMP du Nord : «Je suis très choqué, pas seulement par la décision mais par l'attitude de la France depuis le début de cette affaire. Notre pays a accueilli et protégé une meurtrière qui n'a jamais exprimé le moindre remord et qui n'a pas donné l'identité de ses complices. Elle a lutté contre la démocratie. On sent le poids énorme des milieux 'gauchistes'», confie-t-il au figaro.fr.
De son côté, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, s'attaque plus à la forme qu'au fond : «Ce qui me choque, c'est cette ambiance digne de la cour de Louis XIV, qui fait que c'est Mme Bruni qui prend la décision», nous confie-t-il, allusion à la visite rendue par la première dame à l'ex-brigadiste. «C'est le fait du prince, les bonnes œuvres du couple présidentiel. On se demande s'il y a un gouvernement, un ministre de la Justice», s'interroge-t-il. Quant à la décision, «pour des raisons humanitaires, on peut surseoir à l'exécution», admet-il, à condition que cette suspension soit «temporaire, sinon c'est scandaleux».
Carla Bruni «dans son rôle»
Officiellement, la direction de l'UMP justifie la décision de Nicolas Sarkozy par des raisons «humanitaires», dixit Frédéric Lefebvre et Patrick Devedjian. Quant à l'implication de l'épouse du chef de l'État, Dominique Paillé, porte-parole, a jugé «tout à fait honorable qu'elle s'intéresse à des situations humanitaires». ...
Kerviel : les commissaires aux comptes «savaient»
lefigaro.fr, 13/10/2008 | Mise à jour : 20:58 | Commentaires 2
Confronté lundi aux deux cabinets chargés de contrôler la banque, le trader est passé à l'offensive.
Dans le bureau des juges, Jérôme Kerviel a sans doute changé de rôle lundi. Il acceptait jusque-là de répondre aux questions qui visaient ses dissimulations financières. Désormais, il a choisi à son tour de porter des accusations afin de démontrer que, selon lui, la banque avait une connaissance précise de ses agissements. Les arguments portés par le trader mis en examen et son quatuor d'avocats ont occupé toute la journée de lundi. Et une seconde confrontation, le 21 octobre prochain, a dû être programmée avec les commissaires aux comptes de la Société générale. ...
Dopée par les annonces, la Bourse française cloture sur une hausse historique
LEMONDE.FR avec AFP | 13.10.08 | Extrait
L'Etat français apportera une garantie "payante" des prêts interbancaires jusqu'à 320 milliards d'euros et consacrera jusqu'à 40 milliards d'euros pour recapitaliser les banques qui seraient en difficulté, a annoncé, lundi 13 octobre, le président français Nicolas Sarkozy, après un conseil des ministres extraordinaire. Revigorée par ces annonces, la Bourse de Paris a nettement accéléré sa hausse lundi en fin de séance. Le CAC 40 termine sur un rebond spectaculaire, grimpant de 11,18 % à 3 531,50 points, sa plus forte hausse en une journée depuis sa création.
L'indice Dow Jones, sur bourse.lesechos.frbourse.lesechos.fr
Les médias parlent-ils trop de la crise ?
LEMONDE.FR | 13.10.08 | Extrait
C'est bon, on a compris... La Bourse chute ! Tout ce que vous faites n'est que de la dramatisation à sensation et vous empirez les choses en effrayant vos lecteurs. C'est scandaleux !" Voilà l'une des réactions reçues par Lemonde.fr quant à son traitement de la crise financière. Force est de constater que ce type de commentaire n'est pas isolé.
Ici et là sur le Net fleurissent les interrogations sur le traitement médiatique de la crise. Dimanche sur Canal+, le socialiste Jean-Luc Mélenchon s'est emporté contre "tout un personnel médiatique, politique et économique qu'il faut pousser vers la sortie", avant de s'en prendre directement à un journaliste de TF1. La question est donc posée : les médias en font-ils trop sur la crise financière ? Pour Eric Bleines, directeur général délégué de la société de gestion CCR-Action, "même si le devoir des médias est d'informer", cette médiatisation massive de la crise peut faire "paniquer les gens".