« Retour au réel par la case désastre, et maintenant ? | Nicolas Sarkozy prend la mesure de la crise » |
La question raciale embrase la course à la Maison Blanche
International
Démonstration de force de la Russie
leparisien.fr | 12.10.2008, 20h14, extrait
D'avis d'expert, on n'avait pas vu telle démonstration de force depuis la Guerre froide. Avec quatre lancements de missiles balistiques en moins de 24 heures, la Russie semble bien décidée à reprendre sa place sur l'échiquier international en réaffirmant sa puissance militaire. Dans un climat avec Washington déjà fortement dégradé par la situation en Géorgie et la délicate question du bouclier antimissile que les américains veulent installer en Pologne et en République tchèque, la Russie sort un peu plus les griffes.
15:16 - dimanche 12 octobre 2008 - Ouest-France
Le Pape condamne les violences contre les chrétiens
Le pape Benoît XVI a condamné dimanche "les violences contre les chrétiens en Irak et en Inde" et appelé à la paix religieuse en Inde, à l'issue d'une messe de canonisation place Saint-Pierre au Vatican, pendant laquelle il a proclamé la première sainte indienne.
11:13 - dimanche 12 octobre 2008 - Ouest-France
Un multimillionnaire américain propulsé dans l'espace
Un touriste américain de l'espace, le multimilionnaire texan Richard Garriott, a décollé dimanche du cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, à bord d'une fusée russe vers la Station spatiale internationale (ISS), avec un cosmonaute et un astronaute. Le vaisseau spatial a quitté le pas de tir d'où le premier homme dans l'espace, le Soviétique Iouri Gagarine, avait entamé en 1961 son vol historique.
Justice - Hélène Castel condamnée mais libre
TF1-LCI, le 06/01/2006
Jugée pour sa participation au braquage d'une succursale de la BNP, le 30 mai 1980, Hélène Castel a été condamnée vendredi après-midi à de la prison avec sursis. Après 11 mois passés en détention préventive, elle ne retournera donc pas derrière les barreaux.
PARIS (AFP), le 6/10/2008 - La cour d'appel de Paris a confirmé vendredi le renvoi du terroriste Carlos devant la cour d'assises spéciale de Paris pour une série d'attentats commis en France en 1982 et 1983, a-t-on appris lundi de source judiciaire. [...] Le procès de l'homme qui a symbolisé le terrorisme des années 1970-1980 ne devrait pas avoir lieu avant 2009.
Politiques 12 oct. 18h32, Libé
Carla Bruni a rencontré Marina Petrella
EXCLUSIF
Carla Bruni-Sarkozy raconte à Libération qu'accompagnée de sa soeur la réalisatrice Valéria Bruni-Tedeschi, elle est allée prévenir dès mercredi après-midi Marina Petrella qu'elle ne serait pas extradée. [...] A part ce rôle de messagère de bonne nouvelle, la première dame de France, dont la famille avait quitté l’Italie à l’époque «des années de plomb», confie avoir eu au téléphone une des filles de l’ex-activiste, il y a une dizaine de jours et hier samedi pour lui confirmer l’annulation de la procédure d’extradition. Mais c’est «à la pugnacité» de sa soeur Valeria, qui «tout au long de ces deux derniers mois a fréquemment parlé de ce sujet avec mon mari», qu’elle attribue le rôle «d’alerte» joué auprès du Président.
Barack Obama : "La race est une question que notre pays ne peut se permettre d'ignorer"
Obama et la question raciale
LE MONDE | 26.03.08 | Extrait
En campagne en Pennsylvanie, le sénateur noir de l'Illinois a prononcé, le 18 mars, un discours important. Pour la première fois, Barack Obama y expose sa conception des relations raciales aux Etats-Unis. Il y a été forcé par la publication des propos de l'un de ses proches, le pasteur Jeremiah Wright, qui avait dénoncé en termes virulents la discrimination envers les Noirs. Tout en s'en dissociant, Barack Obama rebondit en offrant sa vision d'une "union plus parfaite" du peuple américain.
Monde
Etats-Unis: longtemps tabou, la question raciale embrase la course à la Maison Blanche
La course à la Maison Blanche est de plus en plus dominée par la question raciale alors qu'un élu noir du Congrès, figure de la lutte pour les droits civiques dans les années 60, a accusé ce week-end le candidat républicain John McCain d'inciter à la haine contre son rival Barack Obama.
12/10/2008 WASHINGTON (AFP)
Avec les attaques personnelles lancées depuis une semaine contre le candidat démocrate, premier Noir en position d'être élu président des Etats-Unis, le camp républicain "sème les graines de la haine et de la division", a déclaré samedi John Lewis, représentant démocrate de Géorgie (sud-est) dans un communiqué diffusé sur internet.
M. McCain et sa colistière Sarah Palin "jouent avec le feu et, s'ils n'y prennent pas garde, ce feu va tous nous dévorer", ajoutait-il, rapprochant le candidat républicain au gouverneur ségrégationniste d'Alabama George Wallas dans les années 60.
Ses propos "avaient créé un climat de haine conduisant à la mort de quatre petites filles noires dans un attentat à l'explosif contre une église à Birmingham en Alabama" en 1963, avait rappelé M. Lewis.
M. McCain a aussitôt réagi samedi, qualifiant les accusations de ce dernier "de choquantes et dépassant les limites".
Son chef de campagne Rick Davis est revenu à la charge dimanche dans une interview sur la chaîne de télévision Fox News. "L'idée de comparer John McCain à cette haine et aux politiques ségrégationnistes prêchées par quelqu'un comme Wallace est scandaleux", a-t-il dit.
John Lewis avait déjà publié un second communiqué samedi soir dans lequel il dit "n'avoir eu aucune intention ou désir" de directement comparer M. McCain à George Wallace.
"Mes déclarations n'étaient qu'un rappel à tous les Américains que des propos toxiques peuvent conduire à la violence", ajoutait-il, se félicitant aussi du fait que M. McCain soit intervenu vendredi pour condamner des propos violents de certains de ses partisans dans des meetings électoraux.
Lors de ces rassemblements, des républicains en colère ont proféré des insultes et parfois des appels au meurtre à l'adresse du candidat démocrate.
"Les meetings républicains faisaient de plus en plus peur et McCain ne veut pas qu'on se souvienne de lui de cette manière, c'est-à-dire négativement", a expliqué ce week-end Larry Sabato, directeur de l'Institut d'Etudes Politiques de l'Université de Virginie (sud-est).
M. McCain et Mme Palin ont notamment accusé Barack Obama d'être proche de Bill Ayers, ex-militant d'extrême-gauche dont le groupe a commis des attentats aux Etats-Unis dans les années 60, laissant entendre que son opposant démocrate est dangereux et ne peut pas inspirer confiance. Cette campagne ne paraît pas faire de différence dans les sondages où M. Obama continue à dominer largement M. McCain.
A trois semaines de l'élection du 4 novembre, Barack Obama devance John McCain de 11 points au niveau national (52% contre 41%), selon un sondage de Newsweek paru vendredi.
Vendredi, alors qu'une femme dans un meeting électoral disait qu'on ne pouvait pas faire confiance à Obama, affirmant aussi à tort qu'il était "Arabe", M. McCain lui a répondu qu'elle ne pouvait pas dire de pareilles choses.
"Barack Obama est une personne bien et quelqu'un dont vous n'avez pas à avoir peur en tant que président des Etats-Unis", avait-il ajouté.
M. McCain avait aussi dit : "J'admire le sénateur Obama, je le respecte et c'est ainsi que doit être la politique". M. Obama avait remercié son opposant pour ses propos apaisants avant de reprendre à son tour l'offensive contre M. McCain.
On ne parle que de ça | Valeria Bruni-Tedeschi soutient Marina Petrella
La belle-sœur du Président a rendu visite à l'ex-brigadiste
Gala.fr, le 21 juillet 2008
La grande soeur de Carla Bruni-Sarkozy, Valeria Bruni-Tedeschi, s'est rendue ce week-end au chevet de Marina Petrella, ex-membre des Brigades rouges, qui doit être extradée vers l'Italie pour purger une peine de réclusion criminelle à perpétuité.
«Je préfère ne pas parler de la rencontre car la situation est très délicate et ce n'est pas à moi de faire des déclarations publiques. Je peux seulement dire que cette personne va très mal, son poids est descendu à 40 kilos, elle ne mange plus depuis avril et elle a été placée sous perfusion», a déclaré Valeria Bruni-Tedeschi, qui ne précise pas la date exacte de sa visite.
L'ex-brigadiste a été placée sous perfusion à l'hôpital pénitentiaire de Fresnes, près de Paris, pour écarter «un risque vital», ont indiqué dimanche ses médecins. Ces derniers ont plaidé pour «une prise en charge dispensée dans un milieu spécialisé approprié», hors détention, car «le milieu carcéral ne peut qu'aggraver, s'il est possible, les troubles dépressifs et suicidaires tels que ceux de Mme Petrella, et précipiter une issue fatale.»
Rappel des faits
Notre pays connaissait parfaitement ce qui était reproché à Marina Petrella en Italie, où elle avait été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir tué un commissaire de police et grièvement blessé son chauffeur à Rome, en 1981. Elle avait obtenu une sorte de «droit d'asile politique» il y a plus de 15 ans, par le président François Mitterrand. Elle vivait depuis à Argenteuil, et avait refait sa vie avec un Français, avec qui elle a eu une petite fille, aujourd'hui âgée de 10 ans.
Incarcérée à la prison pour femmes de Fleury-Mérogis depuis août 2007, son état psychologique s'était tellement dégradé qu'elle avait rejoint en avril 2008 l’hôpital psychiatrique de la prison de Fresnes.
L'affaire suscite des remous dans l'entourage familial de M. Sarkozy
Valeria Bruni-Tedeschi avait déclaré mi-juillet au Monde: «Je voudrais que le président demande une levée d'écrou pour que Marina Petrella puisse se faire soigner à l'hôpital Sainte-Anne. Elle est très malade. Personne n'a à gagner à ce qu'elle meure.» Italienne de cœur, la réalisatrice avait ajouté: «Elle avait 20 ans. C'est une histoire que je connais. J'ai quitté l'Italie à 9 ans à cause de ces événements. J'ai des amis qui ont été à deux doigts de tomber là-dedans, comme on tombe dans la drogue».
Mais la grâce des ex-terroristes ne va pas de soi. C’est l’opinion du président de la République. Après avoir annoncé que la France extraderait l'ex-membre des Brigades rouges, le président français a envoyé une lettre à Silvio Berlusconi pour demander sa grâce. L’avocate de Mme Petrella avait estimé que la décision de M. Sarkozy d'extrader tout en demandant une grâce constituait une «pirouette de plus pour ne pas passer pour un bourreau». Contrarié par ces propos, le Président avait mis en garde l’ex-terroriste d’extrême gauche: «Dans le droit italien, et le droit, ça compte, pour avoir le droit au pardon et à la grâce, il faut se repentir. Que Mme Petrella réfléchisse à ça: le droit, ça compte». Un discours de plomb…
Faits divers
Seine-et-Marne : le mari violent blesse les policiers
leparisien.fr avec AFP | 12.10.2008, 19h54 | Mise à jour : 20h18, extrait
Trois policiers ont été légèrement blessés dans la nuit de samedi à dimanche à Chelles (Seine-et-Marne) en tentant d'interpeller un mari soupçonné de violences conjugales. Vers 1 heure du matin, alertées par les enfants de la victime, les forces de l'ordre interviennent pour faire cesser une agression familiale. L'homme, «éméché», a d'abord frappé son fils avant de s'en prendre à sa femme qu'il a frappée puis amenée dans la baignoire avec l'intention de la noyer.
«Heureusement que les policiers sont arrivés à temps car il cherchait à noyer sa femme dans la baignoire», a expliqué une source proche du dossier.
Sur place, les policiers ont eu beaucoup de mal à le maîtriser et trois d'entre eux ont été légèrement blessés. L'homme a finalement été interpellé et placé en garde à vue au commissariat de Chelles où il était toujours entendu dimanche soir. Son épouse a été transportée à l'hôpital de Chelles pour des examens médicaux.
Le parquet devrait ouvrir une information judiciaire pour «violences conjugales, rébellion et violences contre la police».