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AC-Le-Feu dénonce l'oubli des révoltes
AC-Le-Feu dénonce l'oubli des révoltes
Source : AFP, 30/10/2008 | Mise à jour : 20:08
Le président du collectif AC-le-Feu Mohamed Mechmache a regretté jeudi au cours d'une réunion à l'Assemblée nationale, à laquelle ont participé cinq députés socialistes, que la "page" ouverte par les "révoltes" de 2005 ait été tournée "aussi vite".
"On n'aurait pas dû tourner la page aussi vite", a-t-il déclaré. Il concluait trois heures de débat sur les politiques mises en oeuvre dans les quartiers populaires depuis novembre 2005, auquel était conviés des militants associatifs, et "tous les présidents de groupes parlementaire", censés apporter des réponses à leurs interrogations.
Seuls cinq députés socialistes avaient répondu à l'invitation, Elisabeth Guigou, George Pau-Langevin, Sandrine Mazetier, Daniel Goldberg, Jean-Yves Le Bouillonnec.
Etaient également présents le porte-parole de la LCR Olivier Besancenot, qui ne s'est pas exprimé, et le conseiller général communiste de Seine-Saint-Denis Gilles Garnier.
"Je remercie les gens qui se sont déplacés. Ceux qui devaient être là étaient absents. En 2005-2006 l'ensemble des groupes politiques avaient répondu à nos sollicitations", a dit M. Mechmache.
En introduction, il avait déploré qu'on n'ait pas "pris la mesure" de ce qui s'est passé en 2005. "Ca reste sous tension, c'est une cocotte-minute bouillonnante, il ne faudra pas dire qu'on n'était pas prévenu", a-t-il mis en garde.