« L’affaire du présumé violeur libéré puis écroué secoue la justice | Renvoyés pour des critiques sur Facebok » |
Aude : un jeune tente de tuer son médecin
Aude : un jeune tente de tuer son médecin
Source : AFP, 01/11/2008 | Mise à jour : 12:55
Un jeune homme de 19 ans a tenté d'assassiner le médecin traitant de sa famille et l'a grièvement blessé d'un coup de couteau dans le cou, vendredi soir à Trèbes (Aude) près de Carcassonne, a-t-on appris de source judiciaire ce matin.
Rapidement interpellé, ce jeune maçon, vivant chez ses parents, a reconnu les faits et a expliqué qu'il "en voulait énormément au médecin pour ne pas avoir su soigner sa grand-mère, décédée d'un cancer généralisé au début 2008", a expliqué à l'AFP le procureur de la République de l'Aude, Francis Battut. "Pour le jeune homme, le médecin était responsable et devait mourir", a ajouté le procureur tout en soulignant que l'agresseur présumé, sans antécédent psychiatrique, reconnaissait avoir fait "une grosse bêtise".
Les jours de la victime ne semblent pas en danger, la lame du couteau de cuisine n'ayant pas sectionné d'artère, mais le docteur Jacques Chamati a été transféré de l'hopital de Carcassonne à Toulouse, le couteau toujours dans le cou, pour subir "une délicate opération de neurochirurgie" selon M. Battut.
Son agresseur sera présenté samedi soir à un juge d'instruction du pôle de l'instruction de Narbonne, après ouverture d'une information judiciaire pour "tentative d'assassinat", a ajouté le procureur.
CRIME.
Un voisin avoue le meurtre de Prescillia, 14 ans
leparisien.fr | 01.11.2008, 07h00
C’est un garçon de 21 ans qui a reconnu hier avoir tué et violé, il y a une semaine à Montsoreau, Prescillia, 14 ans. Voisin de la jeune fille, il était également l’ami des frères de la victime, qui a été enterrée hier à Saumur où elle était scolarisée.
C’EST un deuxième séisme qui s’est abattu hier sur Montsoreau (Maine-et-Loire), six jours après la découverte dans un vieux moulin de la commune du corps sans vie de Prescillia Delaveau, une adolescente d’à peine 14 ans, bien connue de ce petit village touristique des bords de Loire. Comme tout le laissait pressentir, l’homme placé en garde à vue jeudi soir par les enquêteurs est passé aux aveux et a reconnu être l’auteur du meurtre de la jeune fille. Nouveau séisme. Agé de 21 ans, cet homme n’est autre qu’un voisin et proche de la famille de Prescillia. « C’est quelqu’un que l’on connaît parfaitement bien, c’était un véritable ami de ses frères. On n’arrive pas à y croire, on n’arrive pas à y croire », témoignait hier soir, bouleversé, un habitant du lotissement du Moulin-de-la-Tranchée où se serrent, collés les uns aux autres, une vingtaine de pavillons blancs aux toitures d’ardoise typiques de la région saumuroise.
Dans la petite rue, les volets de la maison de Prescillia sont restés clos toute la journée d’hier. C’est ici, selon les explications qu’il a livrées aux gendarmes de la section de recherches d’Angers, que ce voisin s’est présenté dans la nuit du jeudi 24 au vendredi 25 octobre. Par effraction ? Après un rendez-vous ? « Non », a répondu hier la procureur de la République d’Angers, Brigitte Angibaud, sans vouloir se montrer plus précise sur le scénario. Seule chez elle ce soir-là, en l’absence de ses parents, partis en déplacement professionnel, et de ses frères, l’adolescente avait séché le collège volontairement, expliquant à une copine ne pas se sentir bien. Elle avait été aussi vue en compagnie d’autres adolescents à boire des bières, selon les premiers témoignages recueillis en début de semaine. « L’analyse toxicologique du corps s’est révélée négative », a précisé hier soir Brigitte Angibaud. Que s’est-il passé alors ? L’homme a avoué avoir contraint la jeune fille à sortir de chez elle pour l’emmener au moulin de la Tranchée, le petit édifice éponyme au lotissement, situé à quelques centaines de mètres au-dessus. « Elle y est morte, étranglée après avoir subi des violences sexuelles », ajoute Brigitte Angibaud, sans détailler si ces violences ont eu lieu sur place ou au préalable dans la maison de Prescillia. « Il dit l’avoir tuée par peur de représailles. »
« Professionnellement instable »
Déjà connu des services judiciaires, l’homme avait été condamné pour deux vols cette année, dont un commis avec effraction. C’est son empreinte génétique, prélevée lors de ce délit et comparée aux traces d’ADN retrouvée sur le corps de Prescillia, qui a permis aux enquêteurs de le confondre. « Professionnellement instable », l’homme vivait seul chez sa mère dans une maison située à proximité de celle de Prescillia. « C’est quelqu’un qu’elle ne connaissait que par l’intermédiaire de ses frères et avec lequel elle n’avait pas de relation amoureuse », a précisé la procureur d’Angers, écartant la piste longtemps évoquée d’une rencontre via Internet.
Le jeune homme devrait être déféré au parquet d’Angers aujourd’hui et mis en examen pour meurtre sur mineur de 15 ans précédé de violences sexuelles. Un crime pour lequel il encourt la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de trente ans.