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La campagne de M. Obama inspire les conseillers de M. Sarkozy
La campagne de M. Obama inspire les conseillers de M. Sarkozy
LE MONDE | 04.11.08 | 13h49 • Mis à jour le 04.11.08 | 17h57, extrait
Et s'IL y avait une recette à importer ? Le phénomène Obama fascine la classe politique française, à droite comme à gauche, et surtout... à l'Elysée. Pierre Giacometti, ancien directeur d'Ipsos devenu conseiller politique de Nicolas Sarkozy, revient d'une semaine d'immersion dans l'équipe de campagne de Barack Obama : "embedded" pour le compte du président français, qui réfléchit à la refonte stratégique de l'UMP et... à sa future campagne présidentielle. Nicolas Sarkozy, qui se targue d'avoir accueilli M. Obama, venu en observateur pendant la bataille électorale française de 2007, veut analyser - au-delà des qualités propres du candidat démocrate - les ressorts de sa campagne.
Sans attendre le résultat du scrutin du 4 novembre, l'équipe de communicants recrutés par M. Sarkozy pour préparer les échéances de 2012 s'est déjà inspirée du travail du candidat démocrate sur la Toile pour tenter de construire, à l'échelle de l'UMP, un réseau communautaire, un "site conçu comme un média politique global".
Mais les Français sont encore très loin de l'ultra-professionnalisation des politiques américains. "Obama, c'est l'"entertainment" en politique, analyse Christophe Lambert, communicant, membre de la cellule stratégique de l'UMP. Il applique les lois du cinéma à la politique. Un bon acteur, une bonne histoire, un bon récit. Obama, c'est la cohérence entre le héros et un scénario. C'est une superproduction politique, l'histoire d'un héros qui incarne la promesse d'une Amérique nouvelle. Il a compris, comme Nicolas Sarkozy, qu'il fallait faire de la politique un spectacle."
Palin ne veut pas endosser la défaite
Source : AFP, 05/11/2008 | Mise à jour : 19:57
Sarah Palin a refusé d'endosser la responsabilité de la défaite de son colistier John McCain face à Barack Obama dans l'élection présidentielle américaine, et appelé les Américains à se rassembler, dans des déclarations diffusées par CNN mercredi.
La gouverneure d'Alaska a rejeté les affirmations selon lesquelles le candidat républicain aurait perdu l'élection après l'avoir choisie comme colistière, malgré des sondages indiquant qu'elle a représenté un handicap pour le sénateur de l'Arizona.
"Je ne crois pas que (...) ma présence sur le ticket (républicain) soit plus importante que la crise économique dans laquelle l'Amérique s'est retrouvée il y a deux mois et qu'on puisse m'attribuer la défaite de John McCain", a-t-elle dit dans cette interview, réalisée mardi soir.
Elle a toutefois ajouté que si sa présence avait d'une manière ou d'une autre handicapé la candidature de John McCain, elle le regrettait.
"Je pensais que c'était son tour, il est plein de courage, de sagesse et d'expérience. Avec ce savoir qu'il incarne, je crois qu'il aurait représenté le meilleur choix. Mais ce n'est pas le choix que les Américains ont fait cette fois-ci", a-t-elle regretté.