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Commémorations : l'UMP défend le 11/11
Commémorations : l'UMP défend le 11/11
Source : AFP, 10/11/2008 | Mise à jour : 14:30
L'UMP s'est déclarée lundi "extrêmement attachée" aux célébrations des 8 mai et 11 novembre, mais a jugé prématurée l'instauration d'une journée fériée de l'Europe, alors qu'une polémique enfle sur les douze commémorations annuelles en France, à la veille du 11 novembre.
"Nous sommes extrêmement attachés au 8 mai et au 11 novembre, car ces deux dates appartiennent à notre histoire, à l'identité des Français", a déclaré l'une des porte-paroles, Chantal Brunel, lors du point de presse hebdomadaire, à propos d'un rapport sur la question des commémorations, commandé par le gouvernement à l'historien André Kaspi.
"Le danger aujourd'hui, a averti Mme Brunel, ce n'est pas de trop commémorer ces événements, c'est plutôt l'oubli de nos morts".
La porte-parole a jugé prématurée la création d'un jour férié commun à l'ensemble des pays de l'Union européenne, éventuellement à l'occasion de la journée européenne du 9 mai, suggérée par le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Jean-Pierre Jouyet.
"Nous pensons que les peuples d'Europe, et notre pays ne sont pas encore prêts à se rassembler autour d'une date unique européenne", a-t-elle déclaré.
Un autre porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a lui aussi plaidé sur la radio BFM pour le maintien des commémorations : "A un moment où on a vu la Marseillaise sifflée (...), où il n'y a pas beaucoup d'occasions d'être fier du pays, de voir le bleu-blanc-rouge arboré, moi j'ai toujours plaisir à être présent sur les commémorations".
Israël : hommage officiel à Yitzhak Rabin
Source : AFP, 10/11/2008 | Mise à jour : 15:35
Une cérémonie officielle a marqué aujourd'hui en Israël le 13e anniversaire de l'assassinat du Premier ministre Yitzhak Rabin par un extrémiste juif opposé au processus de paix israélo-palestinien.
La cérémonie qui s'est tenue lundi conformément au calendrier hébraïque s'est déroulée en présence de nombreuses personnalités, dont le président Shimon Peres et le Premier ministre de transition Ehud Olmert, et les chefs de l'armée au mont Herzl, à Jérusalem, où repose Yitzhak Rabin, dans le carré des grands de la nation.
L'ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, représentant du Quartette pour le Proche-Orient, a assisté à la cérémonie.
Yitzhak Rabin avait été abattu de trois balles dans le dos le 4 novembre 1995, à Tel-Aviv, à l'issue d'une manifestation pour la paix, par Ygal Amir, un extrémiste de droite opposé à toute concession territoriale.
Condamné à la prison à vie, il n'a jamais exprimé de regrets pour son acte.
"Les coups de feu tirés lâchement dans le dos d'Yitzhak n'ont pas assassiné la voie vers la paix qu'il avait tracé", a déclaré Shimon Peres.
"L'heure de vérité est arrivée. La décision doit être prise maintenant, sans hésiter, avant que la situation à laquelle nous faisons face ne change du tout au tout", a déclaré de son côté Ehud Olmert, en évoquant la solution actuelle de deux Etats pour mettre fin au conflit israélo-palestinien.
Un député polonais officiellement blâmé pour des propos racistes sur Obama
AFP 10.11.08 | 17h12
Les responsables politiques polonais ont unanimement blâmé lundi un député du parti conservateur PiS des frères Kaczynski pour des propos racistes tenus la semaine dernière sur le président élu américain Barack Obama.
Le député Artur Gorski avait qualifié le président élu des Etats-Unis de "crypto-communiste noir", un "naïf dont l'élection doit réjouir Al-Qaïda". Barack Obama "c'est une catastrophe, c'est la fin de la civilisation de l'homme blanc", a déclaré le député au Parlement selon des propos rapportés par les médias polonais.
Le président polonais Lech Kaczynski a estimé que les propos du député étaient "stupéfiants, inadmissibles et racistes".
"Il s'agit des opinions hautement originales dont est coutumier le député. Bien évidemment, ni moi ni l'écrasante majorité du parti dont j'étais membre ne partage ce genre d'opinions", a déclaré le président à la presse.
Plus tôt, le ministère polonais des Affaires étrangères avait fermement condamné le député.
"Le ministère des Affaires étrangères ne commente pas par principe les déclarations des députés (...) mais cette fois-ci, en tant que ministère responsable des relations de la Pologne avec l'étranger, nous nous sentons obligés d'exprimer notre désapprobation pour les propos du député Artur Gorski", a déclaré le porte-parole du ministère, Piotr Paszkowski.
Il a annoncé que son ministère envisageait de saisir la commission d'éthique du Parlement de cette affaire qui suscite une vive émotion en Pologne.
Un haut responsable du PiS, Joachim Brudzinski, a indiqué dimanche que son parti avait déjà présenté des "excuses" à l'ambassade des Etats-Unis à Varsovie. "La direction de mon parti ne partage absolument pas les opinions du député Gorski", a-t-il souligné.
"Nous félicitons le président élu, nous félicitons le peuple américain et nous comptons que ce choix et cette présidence seront bénéfiques pour la Pologne", a ajouté M. Brudzinski, proche collaborateur de Jaroslaw Kaczynski, ex-Premier ministre polonais.
M. Gorski, un monarchiste par conviction, s'est borné quant à lui à déclarer qu'il regrettait que ses propos aient été mal compris.
"Effectivement quelques mots et quelques formulations peuvent éveiller des doutes, mais selon moi, on ne peut pas les considérer comme racistes", a déclaré M. Gorski soulignant qu'il ne voulait offenser personne.
"Je regrette profondément que ma déclaration ait été mal perçue par l'ambassadeur des Etats-Unis, notre ministère des Affaires étrangères et la présidence" polonaise, a encore déclaré le député, cité par l'agence PAP.
Propos anti-Obama : plainte d'une ONG?
Source : AFP, 10/11/2008 | Mise à jour : 16:38
Une organisation juive américaine examine d'éventuelles suites juridiques aux déclarations "racistes et antisémites" d'un élu régional néo-nazi allemand après l'élection de Barack Obama à la Maison Blanche, a-t-elle annoncé aujourd'hui.
"Nous examinons les questions juridiques liées à cette déclaration, et nous continuons à surveiller étroitement les déclarations politiques utilisant un langage extrémiste", a indiqué à l'AFP Deidre Berger, directrice de l'antenne berlinoise du Comité juif américain (AJC).
Dans un long texte publié vendredi et intitulé "L'Afrique conquiert la Maison Blanche", Jürgen Gansel, 34 ans, a vivement critiqué le résultat du vote américain.
Le président élu Barack Obama sera le "fossoyeur symbolique" de "l'Amérique blanche", laquelle est déjà "en voie de dissolution du fait de l'immigration et du mélange des races", a affirmé l'élu du parti néo-nazi NPD, qui siège au parlement régional de Saxe (est).
Evoquant "l'alliance américaine entre juifs et nègres", M. Gansel critique également l'un des principaux conseillers de Barack Obama, "son stratège en chef, le juif David Axelrod", qui promeut selon lui "un homme mondialisé, castré de son identité".
Ces déclarations sont "une insulte pour tous les citoyens américains et pour la démocratie américaine", a réagi l'AJC.
"Il est effrayant que 70 ans après les pogroms anti-juifs, des députés d'extrême droite puissent siéger dans des parlements allemands et user du langage des nazis", a ajouté l'organisation américaine, qui appelle la classe politique allemande à "ne pas laisser sans réponse des propos néo-fascistes".
Arafat/hommage : le Hamas accusé
Source : AFP, 10/11/2008 | Mise à jour : 16:35
Un comité palestinien à Gaza qui devait organiser mardi les célébrations en vue du quatrième anniversaire de la mort du dirigeant historique Yasser Arafat, a accusé lundi le Hamas d'interdire toute commémoration dans ce territoire qu'il contrôle.
"Nous avons oeuvré au maximum pour organiser des célébrations pour le quatrième anniversaire de la mort de (Yasser Arafat) mais le comité a dû faire face à de nombreux obstacles, en particulier l'interdiction par le gouvernement du Hamas de toute cérémonie", a affirmé Walid al-Awad, membre du comité lors d'une conférence de presse à Gaza.
Il a souligné que le comité, composé de groupes membres de l'OLP, avait informé le Hamas de son intention d'organiser un rassemblement à Gaza mais qu'il avait reçu une "réponse ferme interdisant toute célébration".
Le Hamas, qui impose aux organisateurs d'une quelconque manifestation à Gaza d'en faire la demande officielle auprès de son ministère de l'Intérieur, a toutefois assuré n'avoir reçu aucune requête de la part du comité.
"Nous n'avons reçu aucune demande de la part du Fatah pour l'organisation d'une célébration pour l'anniversaire de la mort de Yasser Arafat. "Toute tentative du Fatah d'organiser des commémorations sans autorisation préalable est rejetée", a-t-il ajouté.