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11 M € pour l'aide aux victimes en 2009
26 septembre 2008, www.presse.justice.gouv.fr,
présentation du budget 2009 pour le ministère de la justice, extrait
Discours de madame Rachida Dati, Garde des Sceaux, ministre de la Justice
Enfin, quatrième priorité, et ce n'est pas la moindre, nous voulons une réelle prise en compte des victimes. Nous avons déjà fait beaucoup en quinze mois pour qu'elles retrouvent leurs droits et leur dignité :
• le juge des victimes, créé le 1er janvier 2008. Il y a déjà eu 300 saisines ; il faut le faire connaître ;
• le service d'aide au recouvrement des victimes d'infraction (SARVI), opérationnel dès le 1er octobre. 72 000 victimes qui se voient allouer des dommages et intérêts ne sont pas indemnisées par la CIVI. Elles doivent faire elles-mêmes les démarches. Ce n'est pas notre conception de la justice.
Les crédits de l'aide aux victimes s'établiront à 11 millions d'euros, soit une progression de 15,8 % depuis 2007.
11 M € pour l'aide aux victimes en 2009
Source : AFP, 15/11/2008 | Mise à jour : 13:36
Le ministère de la Justice consacrera 11 millions d'euros en 2009 à l'aide aux victimes, a annoncé samedi à Villeurbanne (Rhône) la ministre Rachida Dati, venue signer une convention avec des associations luttant contre la traite des êtres humains.
Rappelant que, selon le Bureau international du travail (BIT), la traite des être humains concerne 2,4 millions de personnes et génère 27 milliards d'euros de revenus au niveau mondial, Mme Dati a estimé qu'avec ce budget "les associations qui oeuvrent contre la traite des êtres humains auront les moyens de poursuivre leurs actions".
Il faut permettre aux victimes de réseaux, aboutissant soit à la prostitution, soit au travail clandestin, "de retrouver des conditions de vie décentes et cela passe par la fourniture d'un logement, de soins médicaux, d'un soutien psychologique, d'une aide à l'insertion, de cours pour apprendre le Français", a-t-elle ajouté. La garde des Sceaux a rappelé que des lois de 2003 et 2006 permettent d'attribuer aux victimes et témoins dans des affaires de traite d'êtres humains une carte de séjour temporaire, et qu'en cas de condamnation définitive du mis en cause, elles peuvent même bénéficier d'une carte de résident.