« Pour récolter des fonds, le Téléthon vend des pixels | Un livret pour enseigner la Shoah aux enfants » |
Le chômage aux Etats-Unis au plus haut depuis quinze ans
Le CAC 40 s'effondre suite aux mauvais chiffres du chômage américain
LEMONDE.FR avec AFP, AP | 05.12.08 | 17h58 • Mis à jour le 05.12.08 | 17h59, extrait
La Bourse de Paris a clôturé, vendredi 5 décembre, sur une chute de 5,48 %, passant sous la barre symbolique des 3 000 points à à 2 988,01 points. Le CAC 40 s'est effondré suite à la publication des chiffres de l'emploi américain, beaucoup plus mauvais que prévus. En effet, le chômage a continué à augmenter outre-Atlantique pour atteindre son plus haut niveau depuis quinze ans à 6,7 %.
Super-contribuable, par Chappatte
chez Globe Cartoon, 12/2008
Le chômage aux Etats-Unis au plus haut depuis quinze ans
LEMONDE.FR avec AFP et AP | 05.12.08 | 14h44 • Mis à jour le 05.12.08 | 17h17, extrait
L'économie américaine a perdu 533 000 emplois en novembre et le taux de chômage du pays a atteint 6,7 %, le niveau le plus haut depuis près de quinze ans, a annoncé vendredi 5 décembre le département du travail américain en se basant sur les chiffres corrigés des variations saisonnières. La destruction mensuelle de 533 000 emplois, deux fois plus qu'attendu, est la plus importante depuis plus de trente ans. Ces chiffres sont d'autant plus mauvais pour l'économie que le gouvernement avait déjà revu en forte hausse le nombre d'emplois détruits au cours des deux mois précédents : 320 000 en octobre, alors que 240 000 étaient prévus, et 403 000 en septembre contre 284 000 prévus.
L'industrie high-tech est, elle aussi, durement affectée
LE MONDE | 05.12.08 | 14h06 • Mis à jour le 05.12.08 | 17h14, extraits
Plans sociaux, révisions à la baisse des évolutions des marchés, avertissements sur les résultats : les signaux envoyés par l'industrie "high-tech" prouvent qu'elle n'est pas insensible au ralentissement économique.
Jeudi 4 décembre, l'opérateur de télécommunications américain AT & T a dévoilé la suppression de 12 000 emplois d'ici la fin 2009, soit 4 % de ses effectifs. Le même jour, le japonais Sony annonçait la fermeture de son usine des Landes, qui emploie 312 personnes.
De son côté, le groupe d'électronique néerlandais Philips convenait qu'il ne pourrait pas atteindre les objectifs qu'il s'était fixé pour 2010, arguant de " l'environnement économique en détérioration continuelle". Enfin, le finlandais Nokia a révisé une nouvelle fois à la baisse ses prévisions du marché de la téléphonie mobile : les ventes en volume dans le monde devraient reculer de 5 % en 2009. La veille, l'opérateur Telecom Italia, qui avait déjà dévoilé un plan de 5 000 suppressions de postes en juin, a annoncé 4 000 départs de plus.
Les situations de ces entreprises ne sont pas comparables, même si elles ont en commun d'être encore bénéficiaires. Mais toutes évoquent le ralentissement économique et la crainte d'une année 2009 plus difficile que prévu pour justifier leurs réorganisations.
Même les opérateurs de télécommunications affirment que la crise a un impact sur leur activité. Et pourtant, leur modèle basé sur l'abonnement semble assez stable. Mais les opérateurs historiques voient depuis quelques années leur activité de téléphonie fixe s'éroder.
[...] Mais la situation est encore plus difficile pour les industriels qui sont en bout de chaîne : les fabricants de composants. On l'a vu avec l'allemand Infineon, qui affiche une perte de 763 millions d'euros pour le trimestre qui s'est achevé le 30 septembre. Quant à l'américain AMD, il a annoncé une chute de ses ventes de 25 % au quatrième trimestre.