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Licencié pour avoir critiqué ses conditions de travail sur le net
L'indépendance du Kosovo illégale ?
AFP, 14/12/2008 | Mise à jour : 11:57
La Serbie s'attend à ce que la Cour internationale de justice (CIJ) juge la déclaration d'indépendance du Kosovo illégale d'ici 2010, a déclaré son ministre des Affaires étrangères Vuk Jeremic dans un entretien publié aujourd'hui.
"Je m'attends à ce que la Cour internationale de justice arrête sa position au cours de l'année 2010 et juge illégale l'indépendance du Kosovo, proclamée unilatéralement", a dit M. Jeremic à l'agence de presse officielle Tanjug.
En octobre, l'assemblée générale des Nations unies a autorisé la Serbie à recourir à la Cour pour juger de la légalité de la déclaration d'indépendance du Kosovo, proclamée unilatéralement par les responsables albanais du territoire le 17 février.
Le ministre a précisé que la première audience devant la CIJ aura lieu en avril, et qu'une seconde était programmée pour décembre. "La décision de la Cour constituera un précédent, car tous les futurs dossiers relatifs à une sécession qui pourraient être déposés à la CIJ devront être jugés au regard du jugement de la Cour sur le Kosovo", estime-t-il.
La CIJ, basée à La Haye, est la plus haute instance juridique des Nations unies. Elle juge les différends entre les Etats, et ses décisions sont contraignantes et sans appel.
Plus de 50 pays, dont les Etats-Unis et la majorité des membres de l'Union européenne, ont déjà reconnu l'indépendance du Kosovo, qui a fait sécession d'avec la Serbie le 17 février.
Un salarié de Michelin licencié pour avoir critiqué ses conditions de travail sur le Net
LEMONDE.FR avec AFP | 13.12.08 | 14h50
Un salarié de l'usine de Cholet (Maine-et-Loire) a ainsi été licencié et un autre mis à pied pour avoir critiqué leurs conditions de travail sur un site Internet, a indiqué, samedi 13 décembre, la CGT, qui a saisi le conseil des Prud'hommes. Le syndicat revendique le droit à la liberté d'expression des salariés alors que Michelin dans sa lettre de licenciement évoque une "obligation de loyauté" envers l'entreprise.
Les faits remontent à mars. "Sur leur ordinateur personnel, chez eux, les deux salariés évoquaient en style direct leurs conditions de travail notamment leur salaire qui ne correspondait pas selon eux au travail fourni", a expliqué Denis Plard, délégué CGT. La personne licenciée affirmait ainsi qu'elle faisait un travail de "bagnard" tandis que l'autre salarié mis à pied trois jours dénonçait des cadences de travail difficiles à tenir et mal rémunérées, a ajouté M. Plard.
"On ne trouve nulle part dans le code du travail le concept d''obligation de loyauté', Michelin se sert de la crise pour faire peur aux salariés", a dénoncé la CGT qui demandera la réintégration de la personne licenciée ainsi que l'annulation de la mise à pied. Contactée par l'AFP, la direction de l'entreprise n'était pas joignable samedi. L'audience de conciliation est programmée le 6 février au Conseil des Prud'hommes d'Angers.