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Soupçons de trafic de cannabis au sein de la police judiciaire
Hier soir, les gardes à vue des policiers et de l’homme suspecté d’avoir acheté la résine de cannabis se prolongeaient. « Il reste beaucoup de choses à vérifier, commente une source judiciaire. Notamment si les faits sur lesquels les gendarmes travaillent s’inscrivent dans un plus vaste trafic et si d’autres transactions du même genre ont pu avoir lieu par le passé. »
Faits divers
Soupçons de trafic de cannabis au sein de la police judiciaire
Le Parisien | 11.01.2009, 07h00
Deux enquêteurs de la PJ d’Orléans ont été interpellés vendredi par des gendarmes. Les militaires les soupçonnent d’être impliqués dans un trafic de stupéfiants. Ils auraient revendu 30 kg de cannabis la semaine dernière.
Deux fonctionnaires de la police judiciaire d’Orléans sont depuis vendredi matin placés en garde à vue et interrogés par des enquêteurs de la gendarmerie. Les deux policiers sont soupçonnés d’être impliqués dans un important trafic de stupéfiants. Ces arrestations s’inscrivent dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le parquet du tribunal de grande instance de Saintes, en Charente-Maritime.
L’enquête, menée jusqu’ici dans la plus grande discrétion, a connu une soudaine accélération avec la saisie de 500 kg de résine de cannabis effectuée il y a quelques jours dans la région de Perpignan (Pyrénées-Orientales). Ce stock, intercepté par des membres de la PJ, devait être acheminé vers la région parisienne pour les besoins de l’enquête. Selon nos informations, les policiers mis en cause, membres de services spécialisés dans la lutte contre les stupéfiants au sein de la direction interrégionale de la police judiciaire d’Orléans (Loiret), sont soupçonnés d’être impliqués dans le détournement de 30 kg de cannabis sur les 500 saisis.
« Il reste beaucoup de choses à vérifier »
Jeudi dernier, les suspects auraient pris contact puis rencontré un homme connu pour être un revendeur de résine de cannabis avant de négocier avec lui les 30 kg détournés. Ce trafiquant a été interpellé peu après par les services des douanes en possession du stock de shit. Dès le lendemain matin, les gendarmes de la section de recherches de Poitiers et leurs collègues d’Orléans, ont interpellé les policiers mis en cause avant de les placer en garde à vue. A leurs domiciles, les militaires ont découvert une somme de 10 000 € en liquide. Une perquisition a également été menée dans les locaux de la police judiciaire d’Orléans.
Hier soir, les gardes à vue des policiers et de l’homme suspecté d’avoir acheté la résine de cannabis se prolongeaient. « Il reste beaucoup de choses à vérifier, commente une source judiciaire. Notamment si les faits sur lesquels les gendarmes travaillent s’inscrivent dans un plus vaste trafic et si d’autres transactions du même genre ont pu avoir lieu par le passé. » S’inscrivant dans le cadre d’un trafic de stupéfiants, les interrogatoires des suspects pourraient être prolongés jusqu’à demain avant qu’ils soient déférés devant les magistrats du tribunal de grande instance de Saintes.