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Après le psy et la crise, la philothérapie ?
ÉTATS-UNIS • Je retourne chez ma fille !
Courrier International, 9 janv. 2009, extrait
Budget trop serré, vie trop chère, stress, manque de chaleur humaine : de plus en plus de retraités décident de vivre avec leurs enfants. Et tout le monde est content, constate US News & World Report.
Quand on a une vingtaine d'années et qu'on retourne vivre chez ses parents à la sortie de l'université, on se voit souvent accuser d'être un "boomerang". Mais il convient désormais d'élargir la définition de ce terme pour y inclure les seniors et baby-boomers (ou "baby-boomerangs") sans cesse plus nombreux à s'installer chez leurs enfants adultes et leurs petits-enfants.
En 2007, plus de 3,6 millions de parents [aux Etats-Unis] vivaient ainsi avec leurs enfants adultes, un chiffre en progression de 67 % depuis 2000, estime un récent rapport du Bureau du recensement. "Cela marque le retour à des liens intergénérationnels plus forts qu'ils ne l'ont été tout au long du XXe siècle", observe Stephanie Coontz, professeur d'histoire et d'études familiales à l'Evergreen State College et auteur d'un ouvrage sur ce thème. Partager un toit permet presque toujours de réduire les frais de subsistance de chacun. Et l'économie en berne incite à voir autrement la vie en famille élargie, souligne Nicolas Retsinas, directeur d'un centre d'études à Harvard : "L'un des premiers endroits vers lesquels on se tourne en cas de problème, c'est souvent la famille."
Allegra Hinkle, 55 ans, technicienne des médias à la retraite, tirait le diable par la queue pour payer son logement à Olympia, dans l'Etat de Washington, tandis que son mari, David Stein, travaillait comme photographe à Amsterdam. Or son fils, Dustin Hinkle-Anderson, un cuisinier de 28 ans, rencontrait le même problème avec sa petite amie, Courtney Norman, et leurs deux enfants, Adaline, 2 ans, et un bébé, Haeden.
Tous les cinq se sont donc installés dans une maison qu'Allegra louait l'année dernière à des étudiants.
Après le psy, la philothérapie?
LT - 10.01.2009
La philosophie sort de l'université pour aider à mieux vivre et s'orienter. La Suisse alémanique compte déjà une vingtaine de cabinets de consultation philosophique. Mais la philo reste impuissante à guérir les maladies psychiques.
Philosopher pour vivre mieux
Bernard Schumacher: «Un décentrement de soi»
André Comte-Sponville: «Tendre à une vie plus humaine»
Du blog de Julie,
Un temps de retard,
le journal d'une jeune mère SDF,
25 décembre 2008, extraits...
La semaine dernière est arrivée de Londres une amie de Anne et Jérôme, le couple qui nous sous-loue l'appartement. Elle avait besoin d'un hébergement temporaire, et donc nous avons cohabité cette semaine.
[...] Cette expérience nous aura fait rencontrer des personnes formidables et vivre des choses inoubliables. Cette année a été à la fois difficile et incroyable. Je ne peux oublier toute l'aide que m'ont apportée mes amis et ma famille, mais aussi des gens que je ne connaissais pas du tout avant le blog et l'article dans le Monde. J'ai rencontré des gens formidables qui nous ont hébergés ou apporté leur soutien d'une manière ou d'une autre. Et puis des rencontres qui se font par hasard, comme avec Stéph qui ne connaissait rien à notre histoire.
PARIS, 10 jan 2009 (AFP) - Les risques et méfaits de froid sur la santé restent encore souvent méconnus du grand public. Prendre conseil auprès de son médecin et de son pharmacien peut s'avérer fort utile pour les personnes fragiles et leur entourage, conseillent les autorités sanitaires.
PARIS, 10 jan 2009 (AFP) - L'AD-PA qui regroupe les directeurs d'établissements et de services à domicile pour personnes âgées a jugé samedi "insuffisant" le dispositif gouvernemental en faveur de cette catégorie, après l'alerte lancée par le ministère de la Santé pour cause de grand froid".