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Le vieillissement, un « défi majeur » pour Brice Hortefeux
Sarkozy lance Bockel à l'assaut des grandes villes
Rue89 | 12/10/2007 | 11H36, extraits
En créant son parti Gauche moderne, piloté par l'Elysée, le secrétaire d'Etat sème la pagaille à l'aube des municipales.
L'ouverture à la sauce Sarkozy n'en finit plus de faire des vagues à gauche. Après avoir attiré plusieurs gros poissons socialistes dans son filet gouvernemental, il veut remettre le couvert pour les municipales des 9 et 16 mars 2008. Le pêcheur s'appelle cette fois Jean-Marie Bockel, ex-PS, chantre de la social-démocratie. Avec Gauche moderne, son nouveau parti, le secrétaire d'Etat entend constituer des listes d'ouverture dans plusieurs grandes villes.
Gauche moderne est en fait le recyclage du club de réflexion de Jean-Marie Bockel, créé en 2001. Un recyclage opéré "évidemment avec l'aval de Nicolas Sarkozy, souligne Jean-François Pascal, son conseil politique. Notre positionnement correspond à ce qui a été demandé par le Président : on se situe clairement dans la majorité présidentielle, mais on conserve notre singularité".
Jean-François Pascal a beau ajouter que "Jean-Marie Bockel souhaite rester à gauche parce qu'il ne se reconnaît pas dans l'UMP", la constitution de la première liste municipale estampillée Gauche moderne a tout de même été supervisée par Patrick Devedjian, secrétaire général du parti du Président. Une liste pour les municipales de Mulhouse, dont Jean-Marie Bockel est maire depuis 1989. Sa nomination au Quai d'Orsay a d'ailleurs fait dire au même Devedjian, dans le JDD : "Dès lors que le maire de Mulhouse est entré dans le gouvernement, Mulhouse est passée dans la majorité."
[...] On ne se débarrasse cependant pas si facilement de son passé. Plus de deux semaines après le lancement du nouveau parti, le site officiel de Gauche moderne n'a toujours pas été mis à jour, comme l'a déjà relevé Politique.net. Deux liens renvoient toujours vers les "partenaires" du Parti socialiste et de Désirs d'avenir. Le secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie devrait aussi penser à ouvrir son ordinateur.
Le vieillissement, un "défi majeur" pour Brice Hortefeux
Créé le 18/01/09 à 21h33, Europe 1
Brice Hortefeux, le nouveau ministre du très vaste ministère des relations sociales s’est rendu dimanche dans une maison de retraite à Liancourt, dans l'Oise. Il était accompagné de Valérie Liétard, la secrétaire d'Etat aux solidarités et dépendances. C'est sa 2ème visite après celle d'une crèche, il y a quelques jours.
"Le défi du vieillissement devient un défi majeur pour notre société", a déclaré dimanche le nouveau ministre du Travail Brice Hortefeux qui visitait un Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), dans l'Oise. Pour son deuxième déplacement depuis sa prise de fonction jeudi au ministère du Travail, le ministre, accompagné de la secrétaire d'Etat à la Solidarité Valérie Létard, voulait "symboliquement" se rendre dans l'un des 10.000 Ehpad qui existent en France.
"Il y a aujourd'hui 850.000 personnes qui sont atteints par la maladie d'Alzeihmer, un Français sur quatre est directement confronté à la réalité de ce fléau", a-t-il dit, en rappelant que 2 millions de personnes auront plus de 85 ans en 2015, contre 1,5 millions aujourd'hui.
L'Ehpad de Liancourt (Oise) accueille 180 résidents permanents (dont 24 atteints de la maladie d'Alzeihmer, et installés dans une unité spéciale), 12 résidents temporaires et propose 6 places d'accueil-jour pour les malades d'Alzeihmer. Il fait partie selon M. Hortefeux "des 25% d'établissements qui sont aujourd'hui les plus attentifs au défi de notre société, le défi du vieillissement de la population".
Dans le cadre du plan de relance de l'investissement voulu par le président de la République, "on va accélérer l'augmentation du nombre de places et du nombre d'établissements", a rappelé le ministre. Alors qu'il était prévu au budget 2009 la création de 7.500 places supplémentaires en 2009, "nous allons tout mettre en oeuvre pour atteindre 12.500 places", a affirmé M. Hortefeux, reprenant une annonce faite jeudi par Valérie Létard.
Au total, 50 millions d'euros seront mobilisés pour financer trois maisons de retraite supplémentaires, en moyenne, par région, et 20 millions pour des structures accueillant les personnes handicapées. Ce qui monte au final l'enveloppe totale d'aide à l'investissement à 330 millions, a indiqué Mme Létard, précisant que les autorisations de démarrer la création de projets seraient aussi "accélérées".
Mulhouse : Jean-Marie Bockel sauve son fauteuil
Créé le 16/03/08 à 21h12, Europe 1
Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, a été réélu maire de Mulhouse dimanche au second tour des municipales, alors qu'il briguait, avec l'investiture de l'UMP, son quatrième mandat.
A Mulhouse, Jean-Marie Bockel a devancé son adversaire Pierre Freyburger (PS) de 166 voix. Agé de 57 ans, avocat depuis 1973, Jean-Marie Bockel est pour la première fois élu député PS du Haut-Rhin en 1981. Il a conservé son siège en 1986 et en 1988, l'avait perdu en 1993, retrouvé en 1997 pour le céder à nouveau en juin 2002. Il a renoncé, après sa nomination au gouvernement le 19 juin 2007, à siéger au Sénat où il avait été élu en 2004, après un échec en 1995.
Jean-Marie Bockel a lancé le 28 novembre 2007 "La Gauche moderne", parti "social-libéral européen", présenté comme un "pilier de gauche" de la majorité et encouragé par l'UMP à favoriser "l'ouverture" à ces municipales. En 2001, il s'était positionné "dans la sensibilité sociale-libérale" du PS en créant le club de réflexion "Gauche moderne".
Ancien benjamin du gouvernement de Laurent Fabius (1984-86), il a été à 33 ans secrétaire d'Etat puis ministre du Commerce, de l'Artisanat et de l'Industrie. Jean-Marie Bockel est marié et père de cinq enfants.
Devedjian se définit comme "un pompier"
AFP, 18/01/2009 | Mise à jour : 12:32
Le ministre chargé de la Relance Patrick Devedjian s'est défini comme "une sorte de pompier qui vient essayer d'éteindre un incendie injuste", hier à Bordeaux, où il a visité plusieurs projets susceptibles d'êtres aidés dans le cadre du plan de relance.
"Je ne suis pas le Père Noël, je suis une sorte de pompier qui vient essayer d'éteindre un incendie injuste, contre lequel nous nous battons", a déclaré M. Devedjian lors d'une conférence de presse, précisant être "pressé d'investir" les "75% des 26 milliards" devant être engagés en 2009. "La crise créé du chômage, la relance veut créer des emplois", a-t-il ajouté, rappelant que les aides de l'Etat seraient distribuées en fonction de plusieurs critères: mise en oeuvre "rapide" du projet, "effet de levier" avec entraînement d'autres financements et création d'une "activité sensible qui génère de l'emploi".