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Les nerfs lâchent à l’Assemblée
Politique
Les nerfs lâchent à l’Assemblée
Le Parisien | 19.01.2009, 07h00, extrait
L’examen du projet de loi sur la réforme du travail législatif, qui prévoit notamment de limiter dans la durée la possibilité d’amender les textes, donne lieu à de multiples incidents. Droite et gauche s’en rejettent la faute. Reprise des débats ce soir.
Dans l’indifférence générale, l’Assemblée connaît actuellement des journées particulièrement houleuses ! Si la réforme du travail législatif ne passionne pas les foules, elle déchaîne les passions au Palais-Bourbon : la gauche voit dans le projet de loi organique du gouvernement, qui entend limiter la durée des débats parlementaires, une tentative de « bâillonner », voire de « mater » l’opposition.
Elle a donc entrepris de mener, depuis mardi dernier, la « mère des batailles » contre ce texte, en multipliant les rappels au règlement, les suspensions de séances et les amendements : pas moins de 3 500 ! Mais elle a trouvé en face d’elle une droite très remontée, qui n’entend pas se laisser faire. D’où la multiplication d’incidents de séance, d’insultes et même… de menaces physiques.
Faits divers
Des pistes pour prévenir le suicide en prison
Le Parisien | 19.01.2009, 07h00, extraits
Alors que plus d’une dizaine de détenus se sont donné la mort depuis début janvier, la commission chargée de préconiser des mesures de prévention remettra son rapport à la fin du mois.
[...] Critiquée à gauche pour son « inertie », la garde des Sceaux, Rachida Dati, attend les conclusions de la mission qu’elle a confiée en novembre au docteur Louis Albrand. Objectif : évaluer le dispositif de lutte contre le suicide en milieu carcéral et trouver les moyens de le rendre plus efficace. Cette hécatombe en 2008 fait de la France le pays d’Europe où le taux de suicides est le plus élevé : 17,2 % pour 10 000 détenus (contre 15,2 en 2007), le double de l’Allemagne ou de la Grande-Bretagne, le triple de l’Espagne. Médecin de 58 ans, qui a voué une partie de sa carrière à l’humanitaire et a récemment fondé le groupe de réflexion Psychiatrie et rupture, le docteur Albrand remettra ses préconisations à la ministre avant la fin du mois.