« Adolf Hitler a été placé | Le pays joyeux des enfants heureux » |
Dieu nous protège du chaos social ?
Obama président
Sarkozy craint de rentrer dans l’ombre
Le Parisien | 18.01.2009, 07h00, extrait
IL EST LOIN le temps où Nicolas Sarkozy présentait Barack Obama comme son « copain ». A la veille de l’investiture du président américain, l’heure est plutôt à la rivalité. A la jalousie ?
Le Monde: Dieu nous protège du protectionnisme!
Marianne2.fr, Samedi 17 Janvier 2009 - 09:00, extrait
Saisissant le prétexte des mesures américaines contre l'importation du roquefort, Le Monde repart en campagne contre le protectionnisme. Une façon d'aider Pascal Lamy, le patron de l'OMC, qui ne parvient pas à boucler les négociations ouvertes à Doha en 2000. Un débat crucial pour imposer une relance efficace face à la crise.
[...] Bref, il s’agit de réfléchir à un protectionnisme à l’échelle européenne, perspective d’autant plus réaliste que l’Europe constitue le plus grand marché mondial. Réfléchir mais vite : plus le temps passe, et plus l'échec de plans de relance qui visent davantage à sauver le système qu'à créer les conditions d'une transformation réelle nous rapproche d'une alternative radicale : le chaos social ou une sérieuse limitation de la liberté des échanges.
Edito du Monde
Danger protectionniste
LE MONDE | 16.01.09 | 13h21 • Mis à jour le 16.01.09 | 13h21, extrait
Les promesses d'un G20 ne durent-elles que le temps d'un communiqué ? Il y a deux mois, le 15 novembre 2008, les dirigeants des vingt principales puissances économiques mondiales tenaient une réunion qualifiée d'"historique" à Washington pour tenter de remédier à la crise financière mondiale.
Parmi leurs engagements, le rejet du protectionnisme. "Dans les douze mois, nous nous abstiendrons d'élever de nouvelles barrières aux investissements ou au commerce des biens et des services. (...) De plus, nous nous efforcerons de parvenir à un accord cette année sur les modalités qui permettront de conclure le cycle commercial de Doha." Dans l'esprit de tous, les mesures protectionnistes prises dans les années 1930 ont accentué la crise née en 1929.
Aujourd'hui, que constate-t-on ? Malgré une énième tentative de Pascal Lamy, directeur général de l'Organisation mondiale du commerce, de conclure en décembre ces négociations lancées en 2001, celles-ci sont toujours au point mort.
Et, ici et là, nous assistons bel et bien à une nouvelle tentation protectionniste. L'histoire retiendra peut-être que le dernier legs de George Bush au commerce international aura été l'annonce, le 15 janvier, d'un triplement de la taxe sur le roquefort, une décision qui nous ramène douze ans en arrière. Ce ne serait qu'anecdotique si le même jour Nicolas Sarkozy, flamboyant "président de l'Europe" durant un semestre, ne conditionnait les aides à l'automobile à la "localisation des emplois en France". Entre les Etats-Unis et l'Europe, le contentieux sur l'automobile n'est pas loin. Il y a quelques jours, Angela Merkel s'est inquiétée du plan d'aide américain à Detroit.
Obama président
Les Français espèrent beaucoup d’Obama
Le Parisien | 18.01.2009, 07h00, extrait
A trois jours de son investiture, à Washington, devant près de trois millions de personnes et des milliards de téléspectateurs, Barack Obama a fait hier un voyage triomphal depuis Philadelphie. Les Français placent en lui beaucoup d’espoirs.
Washington fête Barack Obama, son nouvel homme providentiel
LE MONDE | 17.01.09 | 14h12 • Mis à jour le 18.01.09 | 10h26, extrait
WASHINGTON CORRESPONDANTE
Tout est prêt. Le portrait officiel a été réalisé, sous la direction du prochain photographe de la Maison Blanche, Pete Souza, un reporter du Chicago Tribune. Le portrait iconique Hope, de l'artiste Shepard Fairey, est déjà entré à la National Portrait Gallery. A trois jours de l'investiture présidentielle du 20 janvier, Barack Obama n'a plus qu'à choisir le tableau de la collection nationale qui décorera le bureau Ovale. Et le tapis.
Dans le centre de Washington, paré de "Bienvenue au président Obama", le nouvel homme providentiel est partout. Sur les tickets de métro ; sur des affiches, telles celles d'un fabricant de meubles proposant aux clients "d'embrasser le changement". En vitrine, chez Macy's, le grand magasin qui assure "yes we can". Sur le bonnet ou l'écharpe des milliers de militants qui ont commencé à arriver. "Nous avons changé le monde, et maintenant nous passons le flambeau aux jeunes, dit Bart Astor, un éducateur de Virginie âgé de 60 ans. C'est un sentiment doux-amer, mais on est fiers."
[...] Jeudi, il a confié aux éditorialistes du Washington Post à quel point les "choses avancent lentement" au Sénat. "Il faut un effort herculéen pour simplement mettre à l'ordre du jour tout ce qui a besoin d'être à l'ordre du jour", a-t-il ajouté.
Mais s'il a des doutes, rien n'y paraît. Plus la légende se construit, plus Barack Obama a l'air à l'aise. Il ne semble même pas s'inquiéter des répercussions sur ses filles de leur soudaine notoriété. Il aime raconter leurs faits et gestes et comment elles se moquent de lui. Quand il les a emmenées visiter le Lincoln Memorial, le monument des célébrations symboliques, où Bruce Springsteen, Bono, Beyonce, Shakira, Stevie Wonder, Denzel Washington et beaucoup d'autres sont attendus dimanche, les filles ont évoqué le discours d'investiture du 20 janvier. Malia, 12 ans, a laissé tomber : "Le premier président africain-américain ! Le discours a intérêt à être bon !"