« On s’orientait « vraisemblablement vers un non-lieu » ? | Un surdoué agresse sa prof » |
Elles vont vous aider à adopter
Société
Elles vont vous aider à adopter
Le Parisien | 19.01.2009, 07h00, extrait
L’un des piliers de la réforme de l’adoption démarre aujourd’hui, avec l’annonce du départ de jeunes volontaires, chargées au sein de huit pays de soutenir les adoptants. Près de 30 000 Français attendent de recueillir un orphelin du bout du monde.
Les unes noircissent leur carnet à spirale, les autres mordillent leur stylo. Il y a de l’impatience, de la fierté et une pointe d’anxiété sur les visages de Sandra, Elodie, Marie, Emmanuelle… Elles sont huit, et bientôt elles seront seules. A Ouagadougou ou à Guatemala-City, sous le ventilateur d’un petit bureau de l’ambassade de France, avec un téléphone, des projets plein la tête et un statut tout neuf : volontaires de l’adoption internationale.
La secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme, Rama Yade, annonce aujourd’hui le départ à la mi-février de ce premier contingent de Peace Corps à la française, censé redorer le blason de l’Hexagone dans les pays où les Français ont de plus en plus de mal à adopter, distancés par des concurrents plus efficaces ou trompés par des gens sans scrupule…
Article interactif
Fermer Guantanamo, et après ?
LEMONDE.FR | 22.01.09 | 18h03 • Mis à jour le 22.01.09 | 20h46, extrait
Un système judiciaire de "commissions militaires" avait été créé en 2006 par l'administration Bush pour juger les détenus de Guantanamo poursuivis pour "crimes de guerre". Ces tribunaux d'exception se composaient d'un juge et d'un jury militaires face à des équipes d'avocats mêlant militaires et civils. Elles considéraient recevables les déclarations des accusés recueillies sous la contrainte, voire la torture, et acceptaient aussi les "preuves indirectes" recueillies auprès de témoins qui ne viennent pas les confirmer à la barre.
Moribondes, ces commissions militaires n'ont pas encore trouvé leur successeur. La presse américaine se perd en conjectures sur la délocalisation des procès dans le système fédéral, en cour martiale ou par le biais de nouveaux tribunaux de sécurité nationale. Se pose également le problème des détenus victimes de torture. Compte tenu de l'imbroglio judiciaire actuel, de nouveaux "moyens juridiques" devront être trouvés.