« 29/01 : le gouvernement sera « à l'écoute » | L'armée dans les « villes » ? » |
« Moins de victimes, plus d'efficacité » grâce aux leçons de 1999
Sarkozy: "Moins de victimes, plus d'efficacité" grâce aux leçons de 1999
AFP 25.01.09 | 14h36, extrait
Le président Nicolas Sarkozy a estimé dimanche au Pian-Médoc (Gironde) que grâce aux leçons de 1999 il y avait eu samedi dans le Sud-Ouest, frappé par une violente tempête, "beaucoup plus de réactivité, moins de victimes, plus d'efficacité".
"Franchement les fonctionnaires de l'Etat et des collectivités territoriales ont fait un travail remarquable. Ce qui me satisfait dans ce drame c'est que les leçons de 1999 ont été tirées: beaucoup plus de réactivité, moins de victimes, plus d'efficacité", a-t-il indiqué.
Le président a également souligné "le travail remarquable de Météo France qui a permis de prévenir les populations et devait mettre en alerte rouge presque 14 heures avant que le drame n'arrive, ce qui fait que, à la minute à laquelle je vous parle, nous avons à déplorer quatre morts. C'est une tragédie bien sûr mais en 1999 on en avait eu 92", a-t-il poursuivi.
"La priorité aujourd'hui est de rétablir l'électricité le plus vite possible. En 1999, il avait fallu trois semaines, là nous espérons que dans une petite semaine tout le monde sera raccordé", a-t-il ajouté.
Aznar : «Pour sortir de la crise il faut plus de libéralisme»
Le Figaro, 23/01/2009 | Mise à jour : 17:12, extrait
L'ancien président du gouvernement espagnol participait jeudi à l'Assemblée nationale à un colloque organisé par l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin sur le 60e anniversaire de l'Otan.
LE FIGARO. - Avec Barack Obama, pensez-vous que la politique américaine va changer ?
José Maria AZNAR. - Je pense qu'il n'y aura pas de changement radical, même si le nouveau président a fait naître beaucoup d'attentes. Les menaces qui pèsent sur le monde en général et sur les États-Unis en particulier sont les mêmes pour Barack Obama que pour George W. Bush. La priorité, pour lui, c'est de sauver les États-Unis de la crise économique. Il y aura un nouveau style mais les réponses ne seront pas fondamentalement différentes, car les marges de manœuvre sont très limitées. En Europe, beaucoup croient que les Américains ont élu un anti-Américain à la présidence des États-Unis. C'est une erreur, Barack Obama est un Américain convaincu, attaché aux valeurs et à l'histoire des États-Unis.
La crise économique ne signe-t-elle pas l'échec du libéralisme ?
Ce n'est certainement pas l'échec du libéralisme, mais l'échec des mécanismes actuels de régulation et d'intervention de l'État dans un secteur qui est pourtant déjà très régulé, le système bancaire. C'est comme en politique. Lorsqu'on élit un mauvais gouvernement, cela ne remet pas pour autant en cause la démocratie.