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Un conducteur sur le toit d'une église
Le pouvoir politique redoute un grand mouvement social
LE MONDE | 26.01.09 | 14h40 • Mis à jour le 26.01.09 | 15h45, extrait
Que faire, face à l'augmentation inéluctable du chômage et à la désespérance qu'elle porte en germe ? Comment éviter que la détérioration du climat social ne se transforme, à l'occasion d'un dérapage ou d'un conflit local dur, en une de ces explosions dont la France a le secret ? Dans un pays qui s'enfonce dans la récession, ces questions taraudent les responsables politiques au plus haut niveau de l'Etat, dans la majorité comme dans l'opposition.
Un conducteur sur le toit d'une église
AFP, 26/01/2009 | Mise à jour : 13:39
Un jeune conducteur allemand a fait le saut de l'ange hier soir, en venant encastrer sa voiture dans le toit d'une église après une malencontreuse sortie de route en Saxe.
Le jeune homme, qui conduisait probablement trop vite selon la police, a quitté la route et glissé en contrebas sur un talus qui a fait l'effet d'un tremplin, projetant à 35 mètres dans les airs le véhicule et son conducteur.
La course aérienne s'est terminée dans la toiture d'une église, à sept mètres de haut. La scène s'est produite sous les yeux médusés de soldats, qui attendaient à bord d'un camion de transport de troupes et qui ont vu passer dans le ciel nocturne l'objet volant non identifié.
Le conducteur, grièvement blessé, a été extrait du toit par les pompiers. Une analyse de sang devait clarifier aujourd'hui son taux d'alcoolémie. Quant à la voiture, elle a été délogée à l'aide d'une grue.
L'homme"dangereux" toujours recherché
AFP, 26/01/2009 | Mise à jour : 14:03, extrait
Un homme condamné pour meurtre, échappé samedi d'un hôpital psychiatrique de l'Aisne, restait introuvable aujourd'hui, tandis qu'une enquête administrative devrait être ouverte afin de déterminer les circonstances de son évasion, a-t-on appris de sources concordantes.
Le gouvernement islandais démissionne
LEMONDE.FR avec AFP | 26.01.09 | 14h29 • Mis à jour le 26.01.09 | 14h47, extrait
Le premier ministre islandais Geir Haarde a annoncé, lundi 26 janvier, la démission immédiate de son gouvernement, une conséquence de la crise économique qui secoue le pays depuis quatre mois. Le parti de l'indépendance, formation de centre-droit du premier ministre, se partageait le pouvoir avec le parti social-démocrate depuis mai 2007. Cette annonce intervient quelques jours après la décision d'organiser des élections anticipées en mai.
Sous la pression de la population qui multiplie les manifestations, Geir Haarde avait annoncé qu'il ne se présenterait pas aux élections anticipées, officiellement pour des raisons de santé. Mais cela n'avait pas suffi à calmer les esprits. Encore 5 000 personnes étaient dans la rue samedi pour réclamer une démission immédiate du gouvernement. Le même jour, un sondage montrait que la cote de popularité de la coalition était au plus bas.
NANTERRE (AFP) — Le parquet de Nanterre a déclaré lundi que les "investigations" dans l'enquête sur la mort d'un sans-papiers malien après sa garde à vue au commissariat de Courbevoie (Hauts-de-Seine) en janvier 2005 ne permettaient "pas de valider les arguments" de la partie civile, qui n'est pas convaincue par la version policière.
"Les investigations poussées diligentées par la juge d'instruction, à la demande du parquet, n'ont pas permis de valider les arguments soulevés par la partie civile", l'oncle et le frère du Malien, a déclaré le parquet, sollicité par l'AFP sur cette affaire.
Le parquet a notamment réagi à une récente demande de réquisitoire supplétif de l'avocat de la famille, qui soupçonne un policier de faux témoignage.
Cette demande s'appuie sur des constats de l'Inspection générale des services (IGS, police des polices), qui ont enquêté cet automne sur une panne de la caméra de vidéosurveillance placée dans la cellule du gardé à vue au moment où, selon les policiers, il se serait volontairement cogné la tête contre la porte de cette cellule, provoquant sa chute dans le coma.
D'après l'IGS, la caméra, fixée à quatre mètres de hauteur, était hors d'atteinte des gardés à vue, mais un policier réinterrogé cet automne a parlé d'un fil arraché par un détenu, d'où la contradiction soulevée par l'avocat de la famille, Me Yassine Bouzrou.
Selon le parquet, "sur les clichés photographiques, il est aisé de constater qu'un fil électrique pend, non pas à l'intérieur de la cellule et à 4 mètres de hauteur, mais à l'extérieur de la cellule et juste au-dessus de la porte de la cellule".
"Au vu de ces éléments, aucune contradiction entre les déclarations des fonctionnaires de police entendus ne peut être relevée", ajoute le parquet, pour qui "ces déclarations sont cohérentes avec les constatations matérielles" de l'IGS.
Samedi, une soixantaine de personnes ont participé à une marche en hommage à Abou Bakari Tandia, décédé le 24 janvier 2005, à 38 ans, alors qu'il était tombé dans le coma le 5 décembre 2004 au commissariat de Courbevoie après son placement en garde à vue.
Le parquet note également que "les traces constatées sur le thorax" de la victime, et qui ont suscité les interrogations de la famille, "ne peuvent être attribuées à des coups mais résultent des manoeuvres de réanimation" pratiquées sur Abou Bakari Tandia, un élément qui s'appuie sur une expertise de l'Institut médico-légal (IML) versée au dossier cet automne.
"Aucune pièce du dossier médical n'a été volontairement écartée", poursuit le parquet, revenant sur la disparition d'une partie de ce dossier, constatée au début de l'instruction, en 2005, à l'hôpital Louis-Mourier de Colombes, où avait été admis Abou Bakari Tandia.
"Le dossier avait été mal archivé à l'hôpital. Il figure à ce jour intégralement au dossier d'instruction", ajoute le parquet.
Enfin, le parquet de Nanterre déclare que le rapport de l'IML "a conclu à un oedème cérébral consécutif à un choc sur un plan dur, conformément à ce qu'ont toujours expliqué les policiers".
Crise plus grave que prévu (Bundesbank)
AFP, 26/01/2009 | Mise à jour : 11:24
La crise financière s'avère plus grave que redouté et toutes les mesures prises jusqu'ici n'ont pas réussi à atténuer ses effets, déclare le président de la Bundesbank Axel Weber dans un entretien au journal populaire Bild.
"Cela m'inquiète qu'il n'ait pas été encore possible d'endiguer la crise sur les marchés financiers", indique M. Weber, également membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE).
"De nouvelles failles apparaissent régulièrement, il y a davantage de secteurs touchés et de nouvelles pertes , qui conduisent à de nouvelles dépréciations", s'alarme-t-il.
Le ralentissement économique est plus prononcé et plus mondial que prévu, selon lui.
Dans cet environnement, il est essentiel que les gouvernements réagissent et prennent les mesures nécessaires pour stabiliser les banques, "vitales pour notre système économique", souligne-t-il.