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Finance : un siècle de dupes
Escroqueries, mardi27 janvier 2009, Le Temps, extrait
Finance: un siècle de dupes
L’affaire Madoff n’est de loin pas la première du genre. Avant lui, beaucoup d’arnaques pyramidales ont déjà été inventées par des financiers peu scrupuleux envers leurs clients
Le 27 juillet 1920, la Securities Exchange Company, à Boston, ferme ses guichets. Des dizaines de déposants mécontents repartent avec leur mise, refusée. Il y a de quoi renâcler: la SEC promet un profit de 50% en quarante-cinq jours. Tout le monde veut en être. Mais n’est-ce pas un peu trop beau pour être vrai?
Affaire Kerviel : enquête terminée
AFP, 26/01/2009 | Mise à jour : 16:51
Les juges chargés de l'enquête sur les falsifications imputées au trader Jérôme Kerviel qui ont coûté 4,9 milliards d'euros à la Société générale, ont mis fin à leurs investigations, un an après la révélation de l'affaire, a-t-on appris aujourd'hui de sources proches du dossier.
Faits divers
Le meurtrier échappé de l'hôpital arrêté
Le Parisien | 26.01.2009, 17h55 | Mise à jour : 17h56
L'homme condamné pour meurtre qui s'était échappé samedi d'un hôpital psychiatrique de l'Aisne, a été interpellé lundi à Reims, a annoncé le procureur de la République de Laon. «Il a été arrêté à 16H30 à Reims. On savait qu'il était dans la région, qu'il en avait pris la direction, et on le recherchait plus spécialement de ce côté», a expliqué Olivier Hussenet.
Selon le magistrat, ce détenu «dangereux» de 34 ans, condamné en 2006 par la cour d'assises des Hauts-de-Seine à 15 ans de réclusion pour le meurtre par arme à feu de sa compagne en 2003, a été interpellé «dans la rue, seul». Les enquêteurs auraient été mis sur sa piste par un témoin, intrigué par son comportement suspect. Ce témoin l'aurait ensuite formellement reconnu sur photo.
L'homme faisait l'objet, depuis novembre, d'une mesure d'hospitalisation d'office par le préfet de l'Aisne, après avoir tenté de mettre fin à ses jours en prison. Il séjournait depuis au centre psychiatrique de Prémontré, d'où il s'était évadé dans la nuit de vendredi à samedi en sciant les barreaux de sa cellule.
Suicide d'un détenu : l'Etat condamné
AFP, 26/01/2009 | Mise à jour : 16:49
L'Etat a été condamné lundi par la cour administrative d'appel de Lyon à verser 16.000 euros de dommages et intérêts à la famille d'un détenu, qui s'était suicidé dans sa cellule en décembre 2000 alors qu'il nécessitait une "surveillance particulière" qu'il n'a pas eue.
La cour a souligné qu'"en raison de deux automutilations, les 11 et 18 novembre 2000", Orlando de Abreu Rodrigues avait été inscrit "le 28 novembre 2000 sur la liste des détenus à surveiller" et "placé dans une cellule avec deux autres détenus".
Notant que le suicide du détenu n'avait "été découvert que lors de la distribution du courrier", elle estime que "l'administration n'a pas établi l'existence des mesures de surveillance particulière qu'appelaient son état et son refus de se rendre à la promenade en compagnie de ses deux codétenus", le jour du suicide.
"L'absence de précaution suffisante prise par l'administration a constitué une faute de nature à engager la responsabilité de l'Etat", a conclu la cour, confirmant la condamnation infligée en première instance par le tribunal administratif de Lyon, le 3 juillet 2007.
"Ca fait 8 ans que je mène le combat pour Orlando et c'est une victoire. Mais elle ne sera complète que si nos prisons sont complètement réformées pour le bien de tous les détenus et de leurs familles", a déclaré à l'AFP son ancienne compagne, Karine Bergnes, aujourd'hui présidente de l'association "Faites la lumière en détention".
Condamné en août 2000 à 9 mois de prison pour vols de voiture, Orlando de Abreu Rodrigues, 24 ans, a été retrouvé pendu dans sa cellule de la maison d'arrêt Saint-Joseph de Lyon le 8 décembre 2000. Il décèdera le lendemain des suites de ses blessures.