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Le tribunal, une enceinte pour faire de la politique ?
L'UMP souhaite sanctionner les "abus de grèves"
NOUVELOBS.COM | 26.01.2009 | 16:23
"Le droit de grève, le droit de manifester, ça fait partie du patrimoine démocratique", souligne toutefois le porte-parole du parti, qui n'entend pas "les remettre en cause".
L'UMP souhaite que le gouvernement sévisse contre les "abus de grève" jusqu'à interdire l'exercice de responsabilités syndicales par ceux qui s'en rendraient coupables, a déclaré Frédéric Lefebvre, lundi 26 janvier. Interrogé sur le mouvement de grève national de jeudi, le porte-parole de l'UMP a souligné "qu'il est toujours bien que les inquiétudes s'expriment". "Le droit de grève, le droit de manifester, ça fait partie du patrimoine démocratique de notre pays. Il n'est évidemment en aucun cas question de les remettre en cause", a-t-il dit devant la presse.
A debattre
Scooter de Jean Sarkozy : Bellouti veut politiser le procès
Rue89 | 26/01/2009 | 20H12, extraits
L'enjeu n'est plus vraiment judiciaire. M'hamed Bellouti, qui accuse Jean Sarkozy d'avoir, en juin 2006, percuté sa voiture avant de prendre la fuite à bord de son scooter, veut s'attaquer à un symbole politique. C'est ce qui l'a poussé à faire appel de la décision rendue en première instance. L'audience civile devant la cour d'appel de Paris aura lieu le 5 mars.
Et si le dernier refuge pour faire de la politique était l'enceinte d'un tribunal? M'hamed Bellouti et son comité de soutien en ont l'intime conviction: la bataille du scooter de Jean Sarkozy sera aussi celle du "contexte". Dans une lettre adressée "aux représentants politiques français", ils cherchent à susciter les réactions d'un monde politique jugé atone:
"Nous aimerions savoir si vous partagez nos inquiétudes. Surtout, ne vous réfugiez pas derrière la formule classique: "On ne se prononce pas sur un jugement en cours." Ce n’est pas sur le jugement que votre point de vue nous intéresse mais sur le contexte général dans lequel il se situe."
"Les gens ont peur, comme s'ils avaient affaire à l'Empereur..."
[...] Mais Jean Sarkozy ne risque pas grand chose dans ce nouveau procès. Sur le fond du dossier, l'affaire est en effet pliée. La cour d'appel ne se prononcera qu'en matière civile : le parquet n'ayant pas fait appel, la condamnation pénale est désormais définitive. M'hamed Bellouti peut cependant espérer obtenir des dommages et intérêts.