« L’homme qui a menacé de mort Sarkozy s’explique | 25% des internautes « trouvent » sans difficultés ? » |
Sarkozy réaffirme sa volonté de poursuivre les réformes
La rentrée sans boussole de Nicolas Sarkozy
LE MONDE | 22.01.09 | 14h04 • Mis à jour le 22.01.09 | 14h37, voir au 22 janvier
Face aux inquiétudes, Sarkozy réaffirme sa volonté de poursuivre les réformes
LEMONDE.FR avec Reuters | 27.01.09 | 17h04 • Mis à jour le 27.01.09 | 20h07, extrait
Face à la grande journée de mobilisation prévue jeudi, Nicolas Sarkozy a réaffirmé, mardi 27 janvier, sa volonté de poursuivre les réformes pour que la France sorte plus forte de la crise. Faisant allusion au mouvement de grève nationale, il a jugé "normal" et "sain" que des gens protestent, avant de préciser qu'il avait été élu non pas pour commenter des problèmes mais trouver des solutions.
Défendant les mesures contre le chômage du gouvernement lors d'une visite à Châteauroux, dans l'Indre, le président français a indiqué qu'il se devait de garder le cap dans la tempête : "Le cap, ce n'est pas l'immobilisme. (...) Je comprends vos difficultés, je comprends les questions de pouvoir d'achat, les cotisations pour les retraites, l'école des gosses (...) mais je dois voir ça avec sang froid, avec calme, réfléchir, ne pas décider en fonction de qui est écrit dans le journal ou de ce que dit celui qui crie le plus fort", a-t-il déclaré.
M. Bayrou : "Les atteintes aux libertés se multiplient de façon inquiétante"
LE MONDE | 27.01.09 | 07h43 • Mis à jour le 27.01.09 | 16h57, extrait
Deux jours avant la journée de grèves et de manifestations auxquelles appelle l'ensemble des organisations syndicales, les députés devaient, mardi 27 janvier, débattre d'une motion de censure déposée par le PS. Celle-ci n'a aucune chance d'être votée, l'UMP disposant à l'Assemblée nationale d'une majorité absolue. Il n'en reste pas moins que les foyers de tension s'intensifient et que l'opposition se raidit. Dans un entretien au Monde, François Bayrou explique pourquoi il a décidé de voter la censure. Le président du Mouvement démocrate (MoDem) dénonce "la multiplication des atteintes aux principes de la séparation des pouvoirs et aux libertés publiques".
Colère sur le web contre la main tendue aux évêques intégristes
Créé le 27/01/09 - Dernière mise à jour à 20h17 - Europe 1, extrait
La levée de l'excommunication de quatre évêques intégristes décidée la semaine dernière par Benoît XVI provoque des remous au sein de l'Eglise en France. De nombreux catholiques ne cachent pas leur étonnement, voire leur indignation, face à la décision du pape qu'ils considèrent comme un retour en arrière. En attestent les forums de discussion, notamment sur le site internet du quotidien La Croix. L'hebdomadaire La Vie a lui lancé une pétition pour demander au pape de dénoncer les propos négationnistes tenus par l'un des évêques intégristes. Première concession : le supérieur général de la communauté intégriste de la Fraternité Saint Pie X a demandé pardon mardi soir.
Bachelot souhaite à Aubry de se "casser la gueule" à la tête du PS
Créé le 27/01/09 - Dernière mise à jour à 23h23 - Europe 1, extrait
Après avoir loué le "dynamisme" de Martine Aubry, nouvelle première secrétaire du PS, lors d'une interview à Public Sénat, la ministre UMP de la Santé, Roselyne Bachelot, lui a souhaité, en riant, de se "casser la gueule" à la tête du parti de gauche.
"J'aime bien Martine Aubry, parce que c'est une femme qui a beaucoup d'allant, beaucoup de dynamisme et je lui souhaite bonne chance dans l'exercice difficile d'être à la tête d'un parti politique aussi divisé et aussi obsolescent que le Parti socialiste", a déclaré Roselyne Bachelot sur Public Sénat.
Guy Bedos et Bernard-Henri Lévy s'opposent sur le "cas Siné"
Créé le 27/01/09 à 23h15 - Europe 1
L'humoriste Guy Bedos et le philosophe Bernard-Henri Lévy se sont opposés devant le tribunal correctionnel de Lyon sur le cas du caricaturiste de Charlie Hebdo, Siné, poursuivi par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) pour "incitation à la haine raciale".
A son arrivée au palais de justice, Siné, 80 ans, s'est déclaré "révolté" par son procès, assurant être soucieux de "faire comprendre" à ses détracteurs "qu'ils se trompent de cible au lieu de chasser les vrais connards, les antisémites". "Ce n'est pas mon cas", a-t-il insisté avant de dénoncer "un coup tordu" parce "je suis anti-sarkozyste, anti-colonialiste, anti-israélien".
Le dessinateur avait signé en 2008 dans Charlie Hebdo une chronique ironisant sur une possible "conversion" de Jean Sarkozy, fils du chef de l'Etat, au judaïsme à l'occasion de son mariage avec une héritière des magasins Darty. "Ce que je voulais dénoncer dans ma rubrique, c'était l'arrivisme de M. Sarkozy", a-t-il souligné.
Appelé à témoigner par la Licra, Bernard Henri-Lévy s'est dit favorable à ce que "les humoristes aient le droit à l'irrévérence face aux dogmes et au fanatisme" à condition qu'ils ne franchissent pas la "ligne jaune."
Venu défendre son "ami" Siné, Guy Bedos a dit qu'il ne supportait pas le racisme et l'antisémitisme, "mais pas non plus l'injustice", affirmant que "le mot antisémite ne doit pas être galvaudé."