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Les nouvelles lampes ne font pas l'unanimité
NDLR : On éteint tout. Bonne nuit.
Les nouvelles lampes ne font pas l'unanimité
LE MONDE | 04.02.09 | 15h23 • Mis à jour le 04.02.09 | 16h05, extrait
Les lampes classiques à incandescence, qui représentent 80 % des achats en France, seront progressivement retirées de la vente à compter de septembre dans l'Union européenne, mais dès le 30 juin en France, suite au Grenelle de l'environnement. Ces ampoules seront remplacées par les lampes à basse consommation (LBC) ou fluocompactes, qui épargnent l'environnement comme le porte-monnaie, compte tenu de leur durée de vie et de leur consommation. Pourtant, ces lampes font débat. Depuis 2006, le Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem) s'inquiète du champ magnétique produit par les LBC, déconseillant de les utiliser comme lampes de chevet ou de bureau. L'Association française de l'éclairage lui oppose les résultats d'études menées par l'Office de santé suisse en 2004. L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) devrait rendre un avis, attendu depuis plus d'un an, au printemps. La Direction générale de la santé de la Commission européenne a indiqué, en octobre 2008, que les LBC ne produisaient ni champ magnétique ni scintillement, mais mentionne un effet possible des rayons ultra-violets émis sur les personnes sensibles.
04.02.2009, chroniquesjudiciaires.blogs.nouvelobs.com, extraits
Burgaud devant le CSM: le dossier prend une claque
"J'aurais dû éteindre la lumière!". La phrase a fait sensation dans la grande salle (bondée) de la chambre criminelle de la Cour de Cassation -voir photo-. [...] L'assistance est consternée. L'impassible président Vincent Lamanda en hausse même un sourcil. L'anecdote était déjà connue. Mais racontée avec tant d'indignation, dans un lieu si symbolique, et devant l'institution chargée de veiller au respect de la justice, à son indépendance, à sa dignité: c'est une claque pour la Chancellerie qui à fait traduire Fabrice Burgaud pour faute délibérée, impartialité, manque d'égards envers des justiciables. [...] L'instruction de Burgaud était "dans la moyenne +. D'un niveau supérieur à celui de la plupart des dossiers judiciaires " a t-elle affirmé. Une appréciation qui a le mérite d'être claire. [...] L'issue de ces débats risque de ne pas être très populaire. Hier, en effet, les accusations portées contre F. Burgaud se sont quasiment effondrées. Un risque qu'encourrait la Chancellerie en focalisant toutes ses attaques sur ce seul magistrat et, surtout, de manière si outrancière (il lui est quand même reproché d'avoir agi dans l'intention de nuire). [...] Mais une mauvaise nouvelle est venue d'un sondage d'un grand quotidien cité mercredi devant le CSM: plus de 78% des 18.000 sondés estiment que l'ex juge d'instruction doit être rayé de la magistrature. L'opinion l'a toujours dans le collimateur. "Et il suscite encore des réactions haineuses, d'une violence inouïe, qui font parfois désespérer de la nature humaine" a dit le magistrat Jean-Yves Montfort, qui assiste Burgaud. Après avoir déploré cette publication en cours d'audience disciplinaire, il a implicitement invité les conseillers à ne pas se laisser influencer par l'opinion publique et à ne se focaliser que sur les débats. [...] Burgaud n'était pas isolé, il n'est pas non plus un cas à part, mais il est le seul que la Chancellerie cloue au pilori.
Politiques 5 fév. 22h04, Libé, extrait
Les mots de Sarkozy pour dire les maux de la crise
ANALYSE • Quel vocabulaire et quel ton le Président le Président a-t-il adoptés lors de son entretien télévisé de ce jeudi soir?
C'est d'abord un visage grave et une expression tendue que le Président a offerts durant les premiers instants de cette soirée. Lors des trois premières minutes, il a employé le mot «crise» une dizaine de fois. Histoire de marteler aux esprits des téléspectateurs qu'il a bien pris conscience des inquiétudes qui les minent depuis quelques mois.
Et puis Nicolas Sarkozy a repris son ode habituelle pour vénérer le «travail» et l'«emploi» (termes prononcés une vingtaine de fois en quinze minutes), défendre la nécessité des «réformes» (une dizaine de fois en vingt minutes), la «protection» (six fois) de la «famille» (neuf fois en dix minutes) et des «Français» (sept fois), marteler son sens de la «responsabilité» (cinq fois), de la «vérité», de la «justice», son dégoût du «mensonge» et de l'«injustice», son goût pour la «modernisation» et la «rupture», etc.
Et attention aux fâcheux journalistes qui auraient le culot de déplaire au Président. David Pujadas (France 2) et Guy Lagache (M6) en ont fait l'expérience. Le premier pour n'avoir pas été, selon Nicolas Sarkozy, assez «précis» dans une question. Le second pour avoir eu le culot de dire que le site de l'usine de Gandrange, en Moselle, allait fermer dans les semaines qui viennent. Paf, le Président, en blouse de maître d'école, a sorti sa règle et corrigé comme il se devait les imprudents.