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Drame : le chien de Mickey Rourke est mort
NDLR : Lundi 18 ? Une coquille.
C'est officiel | Drame: le chien de Mickey Rourke est mort
Son plus fidèle compagnon s'est éteint
Gala, Lundi 18 février 2009, extrait
Mickey Rourke pleure, son chien est mort. L'anti-héros de The Wrestler vient de perdre son fidèle compagnon Loki. Bien plus qu'un chien...
Louki était bien plus qu'un chien pour Mickey Rourke. Ou du moins un chien, tel que l'entendent ceux qui n'en n'ont pas eu. Car au moment où Mickey Rourke était seul à terre, c'est bien sur ce bout de chihuahua croisé Jack Russel vieux de 18 ans que ce gros bonhomme a cru percevoir ce que l'humanité ne lui donnait plus: de l'affection, la confiance.
Donc, on aurait pu en rire. C'est facile. On ne le fera pas. Surtout si l'on se souvient de tout ce que l'acteur, qui vient de renaître de ses cendres avec The Wrestler,le film où il interprète un catcheur sur le déclin, avait dit sur ce copain-canin.
Normandie
jeudi 19 février 2009, Ouest-France, extrait
Décédé à son domicile depuis quinze jours
Jean-Jacques Gardin, 62 ans, vivait dans l'immeuble HLM Le Cèdre, dans le quartier Saint-Nicolas de Granville. Lundi midi, après avoir brisé une vitre au 1er étage pour accéder à l'appartement, les pompiers et les policiers l'ont retrouvé mort dans sa cuisine. Le cadavre de son chien était étendu dans le salon. Seul le chat vivait encore.
« Le médecin estime que la mort remonte au moins à une quinzaine de jours », explique l'adjoint Yves Sévin, venu constater le décès. Le Centre communal d'action sociale venait d'être alerté par des voisins. Ils s'étonnaient de ne plus le croiser depuis quelques jours. Et il y avait bien une odeur dans la cage d'escalier, mais personne n'a rien entendu. Pourtant le chien est mort de faim et de soif. En silence ?
Pour des raisons sanitaires, l'autopsie n'étant pas nécessaire, le médecin a demandé la mise en bière immédiate. Les obsèques, dont la date n'était pas encore fixée hier soir, seront prises en charge par la mairie.
Seul mais pas isolé
Comment peut-on mourir chez soi au milieu de tous, sans que personne ne s'en aperçoive ? Au-delà du triste fait-divers, c'est la terrible question que soulève ce décès. S'il vivait seul, Jean-Jacques Gardin n'était pas isolé. À proximité immédiate de l'immeuble Le Cèdre : trois groupes scolaires, une supérette entourée de petits commerces, l'église du quartier et un centre social.
« Nous habitons ici depuis le 5 août 1995. Il est arrivé quelques mois après nous. On le voyait passer tous les jours. Il promenait son chien dans le quartier. C'était un peu la galère pour lui, on le dépannait de temps en temps », explique son voisin de l'appartement mitoyen. « Ca lui arrivait de partir comme ça, pendant huit jours. Il laissait simplement un mot sur la porte. Cette fois, il n'y en avait pas et ça faisait bien quinze jours qu'on ne l'avait pas vu », reconnaît l'autre voisin de palier.
Consternation
Au Centre communal d'action sociale de Granville, c'est la consternation. « Je suis dans l'émoi le plus total. Quelque chose comme ça, ça ne doit pas arriver. C'est impossible, explique bouleversée Jocelyne Perré, adjointe aux affaires sociales, dont les bureaux sont à une cinquantaine de mètres à peine de l'appartement de Jean-Jacques Gardin ! Chaque mois, il venait au CCAS pour régler son loyer. Il était en contact avec nous... »
Depuis des années, la ville de Granville est pourtant très active en terme d'accompagnement des personnes fragiles et en difficultés sociales. Triste hasard du calendrier, le CCAS est en train de créer le « Lien de solidarité », un outil de veille pour signaler les personnes isolées afin de prendre contact avec elles...
Pascal SIMON.
Article du 18/02/2009 à 17:37, L'Observateur du Douaisis
Waziers : Un homme de 72 ans retrouvé mort à son domicile
Alphonse Fiévet a perdu la vie à son domicile. Il aura fallu de longues semaines pour que la police soit alertée. Le temps pour ses deux chiens de le dévorer en partie.
C'est un drame particulièrement choquant, un drame de la solitude et de la misère. Lundi soir, vers 19h, les pompiers et les policiers sont alertés par un habitant de la rue Albert Depret à Waziers. Il n'a pas de nouvelles depuis plusieurs jours d'Alphonse Fievet, un homme de 72 ans vivant dans une vieille maison dans une petite ruelle.
Rapidement sur place, les forces de police, n'ayant pas de réponses à leurs appels, prennent l'initiative de forcer la porte de la maison. Et c'est une vision horreur. D'abord ils sont saisis par une odeur pestilentielle. La maison, totalement insalubre, est dans un désordre terrible.
Manifestement, au regard de l'état du corps, Alphonse Fiévet était décédé depuis plusieurs semaines. Son corps est dans un triste état de putréfaction. Mais les policiers remarquent autre chose. Les fémurs et les tibias de l'homme sont désolidarisés du corps. Le bras gauche de l'homme a été rongé jusqu'à l'os. La partie droite du visage a été également dévorée.
« Il s'agit d'une mort naturelle. Après quelques jours, les chiens se sont mis à dévorer le cadavre d'Alphonse Fiévet » expliquera le lendemain un commissaire de police.
Plus d'informations dans L'Observateur du Douaisis du 19 février 2009.
Article rédigé par : Laurent Goudet
Finistère
Brest. Un homme violenté trois heures durant pour une dette
19 février 2009, Le Télégramme
Quatre Brestois, âgés de 26 à 44ans, ont été présentés, hier, au parquet de la cité du Ponant. Au final, après avoir été entendus par le juge des libertés et de la détention, deux ont été placés en détention provisoire, deux autres laissés en liberté, mais sous contrôle judiciaire. Une information judiciaire a été ouverte. Tous sont poursuivis pour séquestration et extorsion précédées, accompagnées ou suivies d'actes de torture et de barbarie, tentative d'escroquerie, détention et usage de stupéfiants. La victime, âgée d'une trentaine d'années, s'est vu notifier une interruption totale de travail (ITT) de six jours, pour un nez fracturé.
Retrouvé errant à Recouvrance
Les faits remontent à lundi. Alertés par la soeur du Brestois violenté, les policiers l'ont retrouvé errant rue Lars, dans le quartier de Recouvrance, aux alentours de 20h. Il a indiqué aux forces de l'ordre avoir été retenu, ligoté et bâillonné trois heures durant dans un appartement de trois pièces, rue Vauban. Il a, ensuite, communiqué l'identité du locataire de ce logement, chez qui il s'était rendu de son plein gré, ainsi que le signalement d'une deuxième personne. Grâce à ces informations, les policiers ont mis en place une surveillance dans la rue Vauban, interpellant, toujours lundi, vers 21h20, le duo précédemment décrit. Avec ses témoignages, ils sont remontés jusqu'à deux autreshommes. L'un a été arrêté mardi, le second se rendant de lui-même, le même jour, au commissariat central.
Forcé à manger de la nourriture pour chiens
La victime a expliqué aux policiers avoir été attachée avec des chaînes et des laisses, ainsi qu'avec les lacets de ses propres chaussures, puis frappée. Son permis de conduire a été déchiré, sa carte bancaire dérobée. Ses tortionnaires l'ont obligé à manger de la nourriture canine dans une gamelle: il a d'ailleurs fini avec un os dans la bouche. L'un d'entre eux a, également, tenté de lui imposer un jeu sexuel avec un chien. Mais le trentenaire a refusé de s'y soumettre. En tout, huit ou neuf personnes auraient assisté à la scène. L'un des quatre protagonistes directement impliqués a libéré le souffre-douleur, qui en a profité pour s'enfuir. Ce déferlement de violence aurait pris sa source dans le vol au préalable, par la victime, d'une somme d'argent à ses bourreaux:180€ selon elle, 440€ pour eux.
Par Aurélien Douillard
LOS ANGELES (AFP) — Un Américain a été condamné à près de quatre ans de prison ferme pour avoir notamment tué un chien policier en sautant d'un pont avec l'animal lancé contre lui par les forces de l'ordre, a-t-on appris mercredi de source judiciaire en Californie (ouest).
Cory Byron, 28 ans, avait plaidé coupable en septembre de conduite en état d'ivresse, de délit de fuite et d'avoir blessé un animal de la police, en l'occurrence un malinois nommé Stryker.
Le 31 décembre 2007 à San Diego, dans le sud de l'Etat, M. Byron, qui conduisait après avoir bu de l'alcool, avait été pris en chasse par la police et avait tenté de s'échapper à pied après s'être arrêté sur un pont.
Un policier avait alors lancé son chien contre lui. L'animal avait saisi le bras du suspect, mais ce dernier avait sauté du haut du pont, tombant dans la mer 66 mètres plus bas avec l'animal, qui a été tué dans la chute. Le suspect a été blessé mais a survécu.
Stryker, qui avait six ans, a été enterré à la mi-janvier 2008 dans l'enceinte de la base de Marines de Camp Pendleton (nord de San Diego), en présence de plusieurs centaines de personnes et de 120 chiens policiers.
» Grand Sud » Haute-Garonne
Publié le 19/02/2009 11:52 | Martine Cabanne, La Dépèche
Colomiers. A la recherche de ses maîtres
Animaux. Une association d'aide et de soutien aux animaux perdus ou maltraités œuvre pour qu'ils retrouvent la joie de vivre.
Pour sauver la vie d'un animal en détresse, Martine Rodriguez est capable de se relever la nuit, de mener son enquête et l'arracher à son triste sort. « Et je n'hésite pas à lever du lit un propriétaire de chien, de chat ou de cheval maltraité ». Rien ne l'arrête.
À la SPA où elle fut bénévole pendant une dizaine d'années, elle a tellement vu de malheurs autour des animaux abandonnés, qu'elle a décidé à son tour d'œuvrer pour eux en créant l'association aide et soutien aux animaux à Pibrac.
TRès douce
Depuis une semaine, c'est une chienne croisée berger (sans tatouage) qui retient particulièrement son attention. Accidentée dans le quartier du Pelvoux à Colomiers, la petite chienne a été signalée comme mourante sur le bas-côté de la route à Martine Rodriguez. Son sang n'a fait qu'un tour, elle est partie recueillir l'animal et l'a confié à un vétérinaire. Deux jours plus tard, la chienne faisait un petit coucou à ses propriétaires par l'intermédiaire de notre journal. Mais elle n'a reçu aucune visite sur son lit de douleur. Elle est blessée à une hanche et a reçu un choc aux poumons. Elle est toujours à la clinique vétérinaire et a été opérée hier d'une luxation de la hanche. « C'est une petite chienne très douce et qui a été bien nourrie. Elle appartient obligatoirement à quelqu'un qui est peut-être à l'hôpital. Ou alors elle a été abandonnée. » La présidente de l'association pibracaise lance un appel à dons(1) pour couvrir les frais de vétérinaire. « Je remets un reçu à tous ceux qui nous aident ».
Martine Rodriguez poursuit son enquête dans le quartier du Pelvoux pour tenter de recueillir des renseignements sur la petite chienne. Parallèlement, elle s'intéresse au sort des chiens toujours attachés qui passent leur vie sous la pluie, sous la neige, sous le soleil ardent en été. « On nous appelle et on essaie de rendre leurs maîtres à la raison. Mon rôle c'est la défense animale. » C'est par exemple laisser dormir le chien en plein été dans un bidon de tôle brûlante. « C'est arrivé sur une aire d'accueil de gens du voyage. J'y suis allée et ça a marché, ils lui ont aménagé un abri. »
L'intervention de l'association aide et soutien aux animaux peut aller jusqu'à retirer la garde de l'animal à ses maîtres si la maltraitance est avérée. La maltraitance ce n'est pas seulement des coups, c'est aussi abandonner un animal à son triste sort ,toute la journée et la nuit sur un balcon...
1. Association Aide et soutien aux animaux, 23 av de Gascogne 31820 Pibrac.
Près de chez moi
Essonne (91)
Un forcené maîtrisé par le Raid
Le Parisien, Agnès Vives | 18.02.2009, 07h00
Ivre, il avait ouvert le gaz et menaçait de faire exploser un immeuble de Montgeron, qui a été évacué vers 3 heures. Les policiers d’élite sont intervenus dans la foulée.
Il menaçait de tout faire sauter. Seul son chien comptait. Retranché seul au domicile de sa compagne, un homme de 42 ans, qui avait ouvert le gaz, dans la nuit de lundi à mardi, dans un immeuble de Montgeron a été maîtrisé à l’aube par le Raid. Appelée en renfort, l’unité d’élite avait dû enfoncer la porte pour le déloger.
Malgré les tentatives de négociation, l’individu, complètement ivre, qui aurait été vu avec une arme, n’avait rien voulu entendre. Hier soir, ce handicapé il lui manque une jambe était toujours en garde à vue au commissariat local. Déjà connu de la police, il devait être examiné par un psychiatre. L’arme n’a pas été retrouvée.
Il comptait réclamer son chien à sa compagne
Hier matin, dans le quartier de la Prairie-de-l’Oly, les habitants ne parlaient que de la folle nuit passée allée des Ancolies. « Vous avez bien dormi ? », s’enquiert en plaisantant une mamie. « Ne m’en parlez pas, répond celle-là. J’ai ma tension qui est montée. J’ai failli me trouver mal. » « Je n’ai pas pu me rendormir », avoue une autre.
C’est vers 3 heures que le voisinage a été réveillé en urgence. Quelques heures auparavant, le quadragénaire avait été vu en train de déambuler dans les rues avec une arme, probablement un pistolet à grenaille ou gomme-cogne. Il cherchait sa copine pour lui réclamer le chien qu’ils avaient en commun. Vendredi, cette dernière lui avait annoncé vouloir le quitter, ce qui l’avait mis dans une colère noire. Selon ses dires, il l’avait carrément menacée de mort à l’aide d’un couteau. Mais, lundi soir, c’est le chien qui importait. Il se rend chez des amis où il pense trouver sa compagne. Mauvaise pioche. Direction le 5, allée des Ancolies. Il détient un double des clés. Il s’était installé dans cet appartement en novembre, selon les voisins. Sa compagne n’y est pas. Il l’appelle, ouvre le gaz et menace de faire sauter l’immeuble.
En pleine nuit, le bâtiment de quatre étages est évacué. La vingtaine d’occupants se réfugie dans une école voisine. « J’ai dû m’habiller dans le hall, raconte Cyprien, 36 ans. Ma femme a été très choquée. Elle a même été transportée à l’hôpital. » Mais à la réflexion, le voisinage n’a guère été surpris par un tel événement. « Il buvait comme un trou, se souvient un habitant. On le voyait aller se ravitailler à l’épicerie du coin. » « Il cherchait la bagarre avec tout le monde, ajoute une locataire. Enfin... on va pouvoir retrouver notre tranquillité. »