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Lagarde : éviter un Lehman Brothers bis
Lagarde: éviter un Lehman Brothers bis
AFP, 20/02/2009 | Mise à jour : 17:24
La ministre française des Finances Christine Lagarde a affirmé vendredi qu'une grande faillite bancaire du type de celle de Lehman Brothers en septembre devait être évitée, tout en soulignant que les Etats n'avaient pas vocation à "gérer et posséder" des banques.
Le pape regrette les "polémiques"
AFP, 20/02/2009 | Mise à jour : 20:58
Le pape Benoît XVI a regretté ce soir les "polémiques destructrices" qui touchent l'Eglise, risquant d'en faire une "caricature", dans un discours improvisé prononcé lors d'une visite dans un séminaire de Rome.
"Un examen de conscience est nécessaire", a dit le pape, selon ses propos rapportés par l'agence Ansa. "Avec une arrogance intellectuelle, on pense que l'un est meilleur que l'autre, et se produisent des polémiques destructrices. Ainsi apparaît une caricature de l'Eglise", a déclaré le pape sans citer aucun nom.
Le Vatican et l'Eglise catholique viennent d'être secoués par une énorme polémique après la levée de l'excommunication d'un évêque intégriste négationniste Mgr Richard Williamson.
Coup dur pour le secret bancaire
Mise à jour le jeudi 19 février 2009 à 9h03, Radio Canada, extrait
« C'est une vraie catastrophe pour la première industrie de la Suisse qui reste le secteur bancaire », a soutenu l'avocat genevois Charles Poncet sur les ondes de la Radio Suisse Romande. La Suisse occupe la première place dans la finance « offshore » pour une valeur de 7000 milliards de dollars. Ce secteur a pu prospérer grâce à l'existence de comptes non déclarés et la protection de l'identité de leurs propriétaires, souvent très fortunés. Selon la loi suisse, l'évasion fiscale n'est pas considérée comme un délit. Les banques ne sont donc pas obligées de communiquer les coordonnées de leurs clients aux autorités.
Des experts en fiscalité estiment que l'accord conclu par UBS pourrait créer un précédent. Selon eux, certains pays européens, aux prises avec des difficultés budgétaires, comme l'Allemagne et la France, pourraient en profiter pour relancer leur combat contre les paradis fiscaux. Selon eux, la Suisse doit conserver son secret bancaire. Ils s'attendent toutefois à ce qu'elle collabore davantage avec certains pays en cas de besoin.
Les clients des pays enclins à renforcer leur législation fiscale devront se surveiller, estime un avocat suisse. Le ministre suisse des Finances, Hans-Rudolf Merz, s'est voulu rassurant jeudi, affirmant que l'accord ne signifiait pas la fin du secret bancaire. Selon lui, dans le cas qui nous intéresse, il ne s'agissait pas d'évasion fiscale, mais bien de fraude, crime condamné par la loi helvétique.