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Epidémie de défections de témoins au procès Colonna
NDLR : Bizarre, en effet.
Colonna : les témoins du crime ne reconnaissent pas l'accusé
Le Figaro, 25/02/2009 | Mise à jour : 22:04, extrait
Présents sur les lieux de l'assassinat du préfet Érignac, ils décrivent un homme plus grand que le berger de Cargèse. Est-ce ainsi que les hommes meurent ? Sur un trottoir, en se rendant à une soirée musicale où leur épouse les attend, dans la lueur glauque d'un néon, le crâne fracassé par trois balles tirées dans la nuque ? C'est ainsi, en tout cas, qu'est tombé Claude Érignac, préfet de Corse, le 6 février 1998 à 21 h 05, dans une rue d'Ajaccio. La cour d'assises de Paris examine les circonstances du crime dont Yvan Colonna se dit innocent.
PARIS (Reuters), extrait - Six témoins oculaires de l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en 1998 font défaut au procès en appel d'Yvan Colonna à Paris, ce qui a amené la cour d'assises spéciale à ordonner plusieurs mesures pour permettre leur audition.
Un autre témoin, Joseph Colombani, est en revanche venu à la barre décrire le déroulement du crime sans esquiver les détails les plus douloureux. Comme à l'instruction et au premier procès, il a dit que, selon son souvenir, l'assassin ne lui semblait pas être Yvan Colonna, condamné à perpétuité en première instance en 2007.
Après une semaine d'audiences concernant la piste de deux supposés "coupables oubliés" ouverte par un témoin surprise et finalement fortement affaiblie, la cour a constaté les réticences à venir déposer de plusieurs personnes ayant croisé le commando d'assassins.
Epidémie de défections de témoins au procès Colonna
C.M. (lefigaro.fr) avec AFP et AP, 25/02/2009 | Mise à jour : 15:43, extrait
La farce continue, au procès Colonna. Après la valse des suspensions-reprises des audiences, le procès en appel du berger de Cargèse devait reprendre un cours normal, mercredi. Mais dans la matinée, le président de la cour d'assises spéciale de Paris, Didier Wacogne, a fait part de certificats médicaux adressés à la cour par cinq témoins. Ces derniers étaient des témoins oculaires de l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac, le 6 février 1998 à Ajaccio.
Entendus lors du premier procès d'Yvan Colonna, ils donnent différentes versions et descriptions des hommes ayant participé à l'assassinat. Cinq disent avoir vu deux hommes et l'un trois. Plusieurs assurent ne pas avoir vu l'accusé sur les lieux du crime. C'est dire leur importance pour le bon déroulé de ce procès à haute tension.
D'autant que mardi, l'un des responsables de l'enquête, le policier Georges Lebbos, avait également fait parvenir à la cour un certificat médical, disant qu'il ne pouvait être entendu par un juge.
«Bizarre»
«C'est quand même très bizarre, la mauvaise série continue», a réagi Me Philippe Lemaire, avocat de la famille du préfet assassiné.
Procès Colonna : épidémie parmi les témoins
France Info - 12:49, extrait
Ce n’est décidément pas un procès comme les autres : après l’épisode du témoignage de Didier Vinolas et le supplément d’information qui a suivi, ce sont maintenant les témoins qui tombent tous malades en même temps...
Les précisions de Jean-Philippe Deniau (0'49")