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Un nouveau coup d'éclat de Georges Frêche ?
NDLR : Ces jours ci, des rumeurs bruissent sur le net.
Le nouveau coup d'éclat de Georges Frêche
Magali Vogel, le lundi 18 février 2008 à 04:00, France Soir
L’Occupation a marqué. Des histoires d’amour ont vu le jour. De ces unions secrètes sont nés des enfants… de la passion ou de la guerre ? Une descendance franco-allemande, témoin de l’histoire. Pour Frêche, les femmes tondues à la Libéartion aurait pu être fusillées.
A la Libération, les femmes françaises ayant fréquenté des Allemands sont traquées et tondues par les résistants. Ce qui a priori ne choque pas Georges Frêche. D’après Le Midi Libre, le socialiste aurait déclaré lors d’une inauguration du lycée Jean-Moulin à Béziers, le 12 février dernier : « Il existe aujourd’hui une mode qui consiste à protester contre les résistants qui tondaient les femmes qui avaient couché avec les Allemands pendant l’Occupation […] Vous croyez que je vais pleurnicher parce qu’on leur a coupé les cheveux ? Mais c’est gentil ! On aurait pu les fusiller… » L’homme politique n’en est pas à son premier coup d’éclat.
Fils de l’amour
Jean-Jacques Delorme habite à Menton (Alpes-Maritimes) et est membre de l’association Cœurs sans frontières. Son histoire est singulière mais est la plus belle preuve d’amour entre une Française et un Allemand. L’erreur de ses parents : s’être rencontrés au mauvais endroit au mauvais moment, début 1944. La guerre ne les a pas empêchés de s’aimer. Et Jean-Jacques est né de cette romance.
Quarante ans plus tard
Mme Delorme peut s’estimer heureuse, elle n’a pas été tondue… simplement arrêtée, condamnée à un an de prison et déchue de ses droits, le 15 octobre 1944. Jean-Jacques Delorme n’a jamais connu son père. Après une enfance douloureuse, il découvre la vérité à son propos. Il confie au quotidien régional : « J’ai mis quarante ans pour retrouver sa trace. » Il y a deux ans, en Allemagne, il fait aussi la connaissance de son frère et de sa sœur. Des retrouvailles qui lui permettent de se reconstruire. Le plus grand réconfort de cet homme est sans nul doute de savoir que sa naissance est le fruit de l’amour.
Edition France Soir du lundi 18 février 2008 n°19724 page 8
Édition du mardi 12 février 2008, Midi Libre, extrait
Frêche, les socialistes, le député et... les femmes tondues
... Georges Frêche égratigne alors les maires de Lodève, Narbonne, Béziers, peu coopératifs pour trouver des terrains sur lesquels le conseil régional créerait des zones d'aménagement concerté. Et se lance dans une diatribe historique dont l'issue provoqua quelques réprobations de féministes convaincues. Car après avoir fait le panégyrique de Marc Bloch (dont le futur lycée biterrois portera le nom), le président s'est penché sur la Résistance et... les femmes tondues ! « Il existe aujourd'hui une mode qui consiste à protester contre les résistants qui tondaient les femmes qui avaient couché avec les Allemands pendant l'Occupation. Elles ne pouvaient pas coucher avec les résistants ? Vous croyez que je vais pleurnicher parce qu'on leur a coupé les cheveux ? Mais c'était gentil ! On aurait pu les fusiller. Mon père était officier de la Résistance : jusqu'à ma mort, je serai de ce côté ! ».
Georges Frêche s'est également focalisé sur les municipales de Béziers où, selon lui, « l'union de la gauche était indispensable. Mais vous vous séparez : c'est minable ! Quand l'adversaire est puissant, il faut se rassembler. Vous vous battez comme des chiens mais vous n'êtes que des chiots ! ».