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Les ministres doutent de la méthode Sarkozy
Militants et élus UMP doutent de l'ouverture
Le Figaro, 27/02/2009 | Mise à jour : 20:10
Politique
Réforme territoriale: levée de boucliers contre les propositions Balladur
AP | 25.02.2009 | 19:44
Les 11 membres du comité Balladur sur la réforme des collectivités territoriales ont adopté mercredi leurs propositions. Diminution du nombre de régions, rapprochement des élus régionaux et départementaux, constitution d'un "Grand Paris" provoquent une levée de boucliers des élus, qui a obligé le gouvernement à monter au créneau pour tenir des propos rassurants.
Le rapport ne sera remis que le 5 mars à Nicolas Sarkozy, a confirmé l'Elysée dans un communiqué saluant le "travail remarquable" du comité. Ses "propositions ambitieuses (...) ouvrent de nombreuses pistes pour la réflexion (...), qui va désormais se poursuivre avec l'ensemble des élus".
Mais son contenu, qui a "fuité" dans la presse, est explosif. C'est un véritable "Big bang" que l'ancien Premier ministre propose pour simplifier le millefeuille territorial, et favoriser les économies.
Les ministres doutent de la méthode Sarkozy
LE MONDE | 27.02.09 | 14h04 • Mis à jour le 27.02.09 | 19h48, extrait
"C'est off."
Une administration aussi sollicitée que malmenée
LE MONDE | 27.02.09 | 14h04, extrait
Longtemps ministre - à l'intérieur puis à l'économie -, Nicolas Sarkozy ne saurait ignorer les méandres des circuits de décision de l'Etat, dont il semble considérer qu'ils constituent autant d'obstacles à l'efficacité de son action.
Sitôt élu président de la République, il a tenté de s'affranchir du fonctionnement traditionnel pour mener, au pas de charge, sa politique de "rupture". Les lieux de pouvoir, de décision et d'arbitrage ont été concentrés à l'Elysée, entre les mains d'un cercle de conseillers auxquels les ministres doivent en permanence se référer.
Transformé en base avancée de commando, le palais présidentiel ne dispose toutefois d'aucune troupe, ni d'aucun service pour exécuter ses décisions. Le chef de l'Etat doit composer avec une organisation gouvernementale et administrative qui reste placée sous la responsabilité du premier ministre à Matignon. Le chef de l'Etat ne saurait s'exonérer des règles et de la durée nécessaire à l'élaboration des textes et des lois.