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Le Premier Ministre répond à l'allocution du Président du CRIF
NDLR : Ce soir, le CRIF a renoué avec ses tradition. Je note que dans ses conclusions, Richard Prasquier nous parlait de René Cassin et des droits de l'Homme puis que François Fillon commençait son discours en réponse en nous parlant du capitaine Alfred Dreyfus et de ses descendants.
M. François Fillon au diner annuel du CRIF
Fillon plaide pour davantage de civisme
AFP, 02/03/2009 | Mise à jour : 21:59
Face à la crise économique, le premier ministre François Fillon a appelé les Français "à être animés d'un véritable esprit de civisme", lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France, à Paris.
"La crise mondiale accroît l'inquiétude diplomatique, excite l'agressivité de groupes extrémistes, rend à l'exclusion et au repli sur soi un attrait dangereux", a affirmé M. Fillon. En début de soirée, le président Nicolas Sarkozy est également venu pendant environ une demi-heure à cette manifestation du Crif. Il est reparti avant le début du dîner et le discours du premier ministre.
"Quelles doivent être les valeurs d'un pays en crise ? Quelles sont les vertus qui, au plus dur de l'épreuve, restent capables de nous souder contre la peur, la haine et la division ?", s'est-il interrogé. Selon le chef du gouvernement, "aux côtés des mesures prises pour soutenir l'emploi, défendre nos entreprises, relancer l'investissement, sécuriser notre système bancaire, nous devons être animés par un véritable esprit de civisme. Le civisme, c'est le courage de donner à son pays autant que l'on reçoit de lui".
L'après-Gaza plane sur le dîner annuel du CRIF
LEMONDE.FR | 02.03.09 | 19h13 • Mis à jour le 02.03.09 | 19h57, extrait
Le dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a lieu, lundi 2 mars, dans un contexte tendu. Depuis la fin décembre et le début de l'opération israélienne à Gaza, le nombre d'actes antisémites a connu une forte augmentation.
Une hausse qui a été particulèrement perceptible au moment même du conflit. Qu'il s'agisse de la gravité des actes, de nombre de plaintes ou des simples signalements, les chiffres des seuls deux derniers mois égalent ceux de l'ensemble l'année 2008, soit entre 260 et 450 actes à caractères antisémites, suivant que l'on se référe aux informations du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) ou à ceux du ministère de l'intérieur.
Dès lors, la présence de Nicolas Sarkozy au dîner du CRIF était "essentielle" selon Samy Gozlan, président du BNVCA. Tout d'abord annoncé absent pour cause de réunion à Charm El-Cheikh sur la reconstruction de Gaza, le président se rendra bien à ce rendez-vous annuel, mais avant la cérémonie officielle et avant le discours de François Fillon. Un passage en coup de vent qui n'émeut pas outre mesure Ariel Goldmann, vice président du CRIF. "Traditionnellement, ce dîner est celui du premier ministre, c'est l'exception que de faire prononcer le discours par le président."
L'HOMME POLITIQUE QUI "LES COMPREND LE MIEUX"
Reste que la présence de Nicolas Sarkozy est jugée naturelle par nombre de juifs de France qui voient en lui, selon Samy Gozlan, l'homme politique qui "les comprend le mieux". Contrairement par exemple aux membres du PCF, qui n'ont pas été invités. Le CRIF leur reproche de "ne pas avoir de scrupule à participer à des manifestations où l'on comparait l'étoile de David à la croix gammée", explique Ariel Goldmann, son vice-président, en référence à certaines manifestations contre la guerre à Gaza. De son côté, Marie-George Buffet juge "inacceptable" tout amalgame entre certains slogans antisémites et la présence du PCF dans les manifestations et l'a fait savoir au président du CRIF dans un lettre.