« Fillon veut durcir la répression des actes racistes | Laurence Parisot déboutée de sa plainte contre l'UIMM » |
Nicolas Sarkozy déterminé face au regain d'actes antisémites
NDLR : Je pense que Nicolas Sarkozy a très bien fait en cédant sa place d'invité d'honneur.
Nicolas Sarkozy, en mars 2007, au sujet de la polygamie, de l'excision, du respect, de l'égalité et de la dignité des femmes : « Si on ne respecte pas nos lois et si on ne veut pas comprendre les valeurs qui sont les nôtres, si on ne veut pas apprendre le français, alors on n’a rien à faire sur le territoire de la France. » Un article publié le 23 avril 2006, LE MONDE.FR Avec AFP : Pour Nicolas Sarkozy, « si certains n'aiment pas la France, qu'ils ne se gênent pas pour la quitter ». Variante, plus populaire : « casse toi pauv'con ».
Selon AP, mars 2008 : « "Les antisémites, les islamophobes, les racistes n'ont rien à faire sur le territoire de la République française", a-t-il dit. "Malheureusement parfois, l'actualité internationale provoque des tensions" et "c'est bien regrettable parce qu'elles n'ont rien à faire sur le territoire de la République française". »
« Nicolas Sarkozy, c'est un peu Tullius Detritus dans l'album d'Astérix La Zizanie : partout où il passe, les gens se tapent dessus. » Alexandre Dupeyrix, LE MONDE 18.02.09.
Nicolas Sarkozy de passage au diner du CRIF - AFP
La montée de l'antisémitisme inquiète au dîner du CRIF
LEMONDE.FR avec AFP | 02.03.09 | 22h24 • Mis à jour le 02.03.09 | 22h44, extrait
La hausse du nombre d'actes antisémites enregistrés en janvier a occupé une place centrale dans les discours prononcés à l'occasion du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), lundi 2 mars à Paris. A l'issue du cocktail préalable au dîner, le président Nicolas Sarkozy a regretté que "parfois, l'actualité internationale provoque des tensions". "Quand on s'en prend à un juif parce qu'il est juif, c'est toute la France qui doit se sentir solidaire", a expliqué M. Sarkozy, ajoutant que "les antisémites, les islamophobes, les racistes n'ont (...) rien à faire sur le territoire de la République française".
PARIS (Reuters), 02.03.09, 23h30 - Nicolas Sarkozy réaffirme sa détermination à lutter contre le racisme face à une forte recrudescence des actes antisémites observée en janvier en France, en raison notamment de l'importation du conflit dans la bande de Gaza.
"Je l'ai dit très clairement : la question de la sécurité de la communauté juive n'est pas une question qui concerne seulement la communauté juive de France, mais qui concerne toute la République française", a-t-il dit à la presse lors d'une apparition au cocktail qui a précédé le dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).
"Quand on s'en prend à un juif parce qu'il est juif, c'est toute la France qui doit se sentir solidaire de la personne qui est victime", a ajouté le chef de l'Etat en soulignant qu'il dirait la même chose concernant l'islamophobie et qu'il lui revenait d'assurer la sécurité de tous.
Selon des statistiques compilées en commun par le ministère de l'Intérieur et le Crif, 352 actes antisémites ont été recensés en janvier, contre 459 pour l'ensemble de 2008, cette évolution ayant, selon la police, fait suite à l'intervention israélienne à Gaza.
Le chiffre de l'ensemble de 2008 était en légère diminution par rapport à 2007 (462)
De retour d'Egypte, où il avait participé à l'ouverture de la conférence internationale sur la reconstruction de Gaza, Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il avait voulu manifester sa solidarité, son amitié et sa fidélité à la communauté juive par sa présence.
Invoquant un emploi du temps chargé, il s'est éclipsé avant le dîner. Invité d'honneur de celui-ci, le Premier ministre François Fillon a relevé que si le nombre d'affaires à caractère raciste, antisémite ou antireligieux était en augmentation, le "taux de réponse pénale" augmentait lui aussi, passant de 70% en 2006 à 78% en 2008.
Il a ajouté qu'une des premières manières de lutter contre le racisme et l'antisémitisme était de durcir la répression et, une fois les condamnations prononcées, "d'informer largement l'opinion publique de leur sévérité".
Richard Prasquier, le président du Crif, a regretté sur France Info un "terreau antisémite devenu très consistant" en France.
Il y a eu, selon lui, "une instrumentalisation du conflit israélo-palestinien par des mouvements islamistes radicaux".
Le ministère de l'Intérieur a insisté pour sa part sur la "stabilité importante" observée entre 2007 et 2008 en comparaison du pic de 2004 avec 974 faits recensés.
"En dehors de ces périodes d'embrasement, la tendance globale est à la stabilisation", estime-t-on.
Gérard Bon et Yann Le Guernigou, édité par Nicole Dupont
PARIS (AP), 14 mars 2007 - La société allemande Kärcher, dont la réputation des nettoyeurs haute pression n'est plus à faire, a décidé de "lever tout malentendu" et fait savoir qu'elle n'entendait pas voir utiliser son nom dans la campagne présidentielle française.
Dans un communiqué occupant un quart de page du "Figaro" de mercredi, Kärcher France annonce que "face à l'utilisation répétée de notre marque loin de notre univers de communication habituel", la société allemande a décidé de sortir de "sa discrétion car elle ne peut se reconnaître dans les propos et les amalgames récents auxquels est associé son nom".
Kärcher France en profite pour se présenter très amplement comme une entreprise familiale créée il y a 70 ans. AP
Politique
Nicolas Sarkozy fait un passage-éclair au dîner du CRIF
AP | 02.03.2009 | 20:14
Le président Nicolas Sarkozy est resté un peu plus d'une demi-heure lundi soir au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), confiant au Premier ministre François Fillon le soin d'y prononcer le traditionnel discours.
"C'est important d'être là. Je suis là chaque année et il n'y avait aucune raison que je ne vienne pas", a expliqué le chef de l'Etat en quittant le pavillon d'Armenonville, à Paris, vers 20h. "Le Premier ministre François Fillon prononcera le discours" et "je peux déjà vous dire que je serai d'accord avec ce qu'il dira", a-t-il ajouté.
"Je voulais absolument être là", mais "j'étais hier soir en Belgique, aujourd'hui en Egypte. J'ai un emploi du temps chargé, mais il n'était pas question que je ne vienne pas", a assuré Nicolas Sarkozy.
Le chef de l'Etat a pris acte des "inquiétudes" de la communauté juive face à la montée des actes antisémites. "La question de la sécurité de la communauté juive (...) est une question qui concerne toute la République française", a-t-il affirmé. "Quand on s'en prend à un juif parce qu'il est juif, c'est toute la France qui doit se sentir solidaire".
"Les antisémites, les islamophobes, les racistes n'ont rien à faire sur le territoire de la République française", a-t-il dit. "Malheureusement parfois, l'actualité internationale provoque des tensions" et "c'est bien regrettable parce qu'elles n'ont rien à faire sur le territoire de la République française".
Nicolas Sarkozy avait été l'an dernier le premier président invité d'honneur de ce dîner annuel, honneur habituellement réservé au Premier ministre.
L'institution s'est préparée jusqu'à ces derniers jours avec les services de la présidence pour une allocution de Nicolas Sarkozy en réponse à celle du président du CRIF Richard Prasquier. "Je ne sais pas si c'est lui qui prononcera le discours ou si c'est le chef du gouvernement" François Fillon, commentait lundi matin Richard Prasquier sur France-Info. AP
Double peine
Par Eolas, jeudi 10 novembre 2005 à 12:34 :: Actualité du droit :: permalien #224, extrait
Plusieurs blogueurs (citons Ceteris Paribus) et commentateurs s'étonnent des déclarations fracassantes du ministre de l'intérieur (qui a dit "pléonasme" ?), annonçant hier à l'Assemblée qu'il allait demander aux préfets d'expulser systématiquement les étrangers condamnés pour des faits liés aux émeutes de ces derniers jours.
En effet, l'actuel ministre de l'intérieur avait fait savoir à cors et à cris qu'il avait courageusement abrogé "la double peine", qui consiste à sanctionner un étranger délinquant par une peine de prison ET une interdiction du territoire, tandis qu'un délinquant français n'aura que la peine de prison. Rupture de l'égalité scandaleuse.
Événement, 7 juin 2006, 21h42, Libé
La double peine jamais abrogée
SIMONNOT Dominique
Nicolas Sarkozy l'avait présentée comme une abrogation de la double peine (prison plus expulsion). «Ce que la gauche n'a pas osé», claironnait-il. Censée protéger de l'expulsion les condamnés n'ayant d'étranger que leur passeport, sa loi de décembre 2003 s'est révélée un quasi-leurre, tant elle compte d'exceptions, critères et conditions. D'ailleurs, lors des émeutes de novembre, le ministre de l'Intérieur a montré en quel respect il tenait sa propre loi en proclamant : «Nous expulserons les jeunes étrangers ayant participé aux émeutes.»
LCI 30 août 2006 - 16h07
VIDEO : Le Pen : "Sarkozy s'est totalement trompé" sur la double peine
Jean-Marie Lepen critique Nicolas Sarkozy sur le cas de Shérif Bouchelaleg. Lepen pense que le multirécidiviste devrait être expulsé.