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A Millau (Aveyron), le procureur est formel : « c'est pas nous ! »
MILLAU
Enfant séquestré : les services sociaux pas mis en cause
NOUVELOBS.COM | 06.03.2009 | 14:53, extrait
Le cas du petit Dylan a été signalé en août 2008, mais les parents n'ont pas répondu aux différentes convocations. Patrick Desjardins, procureur de la République de Millau exclut, pour l'instant, un dysfonctionnement des services sociaux.
Maltraitance - Enfant séquestré : qu'ont fait les services sociaux ?
TF1/LCI - le 06/03/2009 - 14h58
Pour le procureur de la République de Millau il n'y a pas eu dysfonctionnement des services sociaux, concernant les mauvais traitements infligés à Dylan. Un couple a été mis en examen et écroué jeudi à Millau pour avoir séquestré et maltraité son fils de 7 ans vraisemblablement pendant plusieurs années.
Le procureur de la République de Millau, Patrick Desjardins, est catégorique : il n'y a pas eu dysfonctionnement des services sociaux, concernant les mauvais traitements infligés à Dylan, un garçon de 7 ans dont les parents ont été écroués jeudi. Même son de cloche chez la vice-présidente du Conseil général de l'Aveyron, en charge de la mission enfance-famille, Renée-Claude Coussergues, pour qui "les services sociaux n'ont pas failli".
Pour le magistrat, les "retards" entre les premiers signalements et l'intervention de la police sont uniquement à reprocher aux parents du petit Dylan. "En l'état actuel, il me semble que les retards enregistrés sont surtout dus au comportement des parents qui ont tout fait" pour dresser "autour d'eux un nuage de fumée le plus opaque possible" et n'ont jamais répondu aux convocations qui leur étaient adressées par le juge des enfants.
"Ils ont fait leur travail en toute efficacité"
Interrogé sur un possible dysfonctionnement des services sociaux, un délai de près de 8 mois s'étant écoulé entre le signalement et l'arrestation des parents, il estime qu'"on ne peut vraiment pas dire ça, au contraire". Et, pour la vice-présidente du conseil, le délai de 8 mois est parfaitement explicable : "Les services sociaux sont chargés d'alerter la justice. Ils ont fait leur travail en toute efficacité. Ils n'ont pas failli à leur mission", déclare-t-elle. "A partir du moment où ils ont donné le signalement, c'est à la justice de faire le nécessaire. Le juge pour enfants du tribunal de Rodez avait convoqué les parents à une audience le 5 septembre 2008, à laquelle ils ne se sont pas présentés. Ensuite, la juge a saisi le parquet de Millau qui a réagi très rapidement en saisissant la police judiciaire." Quoiqu'il en soit, pour lever tout soupçon sur l'institution, le procureur de la République précise qu'une enquête est en cours : "S'il y a dysfonctionnement, on le fera apparaître".
(D'après agence)
Le Laissagais (Aveyron) met le cap sur la petite enfance
Date de mise en ligne : 29/12/2008, la Lettre du cadre
La communauté de communes du Laissagais, dans le sud de l’Aveyron, composé de huit communes, envisage de créer prochainement un pôle petite enfance. À la demande de parents de jeunes enfants et de certains élus de la communauté de communes, il a été décidé de mener une réflexion à l'échelle du canton de façon à identifier les besoins précis en structure d'accueil pour la petite enfance.
C’est à Jean Fabre, maire de Coussergues, que revient le soin de mener à bien cette étude. Il s'est entouré d'un groupe de pilotage constitué de représentants de chaque commune du canton, des représentants des assistantes maternelles, des permanentes du centre social du Laissagais et bien sûr des professionnels du secteur que sont : la Caisse d'allocations familiales, la Mutualité sociale agricole et la protection maternelle infantile (PMI). Première étape, la rédaction d’un questionnaire d'évaluation des besoins : il va ensuite être diffusé à toutes les familles susceptibles d'être intéressées. Pour les communes de Laissac, Bertholène et Gaillac, une personne recrutée par le centre social et prise en charge par la MSA va collecter les questionnaires. Pour les autres communes, ce sont les délégués communaux qui vont s'en charger en allant à la rencontre des parents. Le 30 janvier prochain, date du retour des questionnaires, le centre social tentera de dégager une synthèse de l’ensemble des besoins du canton laissagais. Les premières propositions concrètes seront formulées au cours du mois de février.