« Violences : « ne pas signaler un enfant maltraité, c'est être complice » | Face aux déficits, la hausse des impôts paraît inéluctable » |
Madoff va plaider coupable jeudi
Madoff va plaider coupable jeudi
AFP, 10/03/2009 | Mise à jour : 21:06
Le financier américain Bernard Madoff, soupçonné d'être à l'origine d'une fraude estimée à 50 milliards de dollars, a accepté de plaider coupable de onze chefs d'inculpation, a déclaré son avocat.
Madoff va plaider coupable et le procureur requérir 150 ans de prison
AFP - 22:43
De jeunes handicapés poussés à se battre
AFP, 10/03/2009 | Mise à jour : 21:29
Des jeunes hommes lourdement handicapés ont été obligés de se battre entre eux par les personnes chargées de s'occuper d'eux dans une institution spécialisée du Texas (sud), a indiqué la police locale. Les combats à la mode du film "Fight club", qui auraient été organisés pendant au moins deux ans, ont été découverts par la police en examinant des vidéos contenues dans un téléphone portable trouvé dans la rue.
"C'est l'un des pires cas de maltraitance d'enfants que j'aie vu en plus de trente ans", a commenté un responsable de la police de Corpus Christi (Texas, sud), Tim Wilson. "Parfois, nous voyons des incidents isolés. Ce qui est effrayant dans cette affaire c'est que cela semblait organisé", a-t-il ajouté.
La vidéo montre les employés de la Corpus Christi State School en train de provoquer les jeunes hommes jusqu'à ce qu'ils deviennent violents, puis les pousser les uns vers les autres en s'assurant qu'ils se battent. Les jeunes handicapés mentaux et physiques se bousculent, se frappent et se donnent des coups de pieds jusqu'à ce que l'un d'entre eux soit déclaré "vainqueur", le bras levé, a raconté M. Wilson.
Ils n'ont souffert que de blessures légères, et onze employés de l'institution ont été identifiés sur les vidéos découvertes par la police la semaine dernière, a-t-il précisé. M. Wilson a indiqué que des poursuites devraient être engagées rapidement à l'encontre des employés de cette institution d'Etat.
Morbihan
Soupçons de maltraitance. La mère de l'enfant relaxée
ajouté le 6 mars 2009, Le Télégramme
Le tribunal de Vannes a relaxé, hier, une femme soupçonnée d'avoir maltraité son nouveau-né. L'affaire avait été mise en délibéré le 5 février.
Elle avait accouché seule, dans la chambre de la ferme familiale. C'était le 8octobre 2004, à Théhillac. Jusqu'au dernier moment, sa mère et son beau-père n'avaient rien vu changer en elle. Elle-même avait fait un déni de grossesse. C'est quelques semaines avant que son fils ne naisse que cette femme, alors âgée de 25 ans, avait réalisé ce qu'il en était. Quelques minutes après l'accouchement, sa mère était entrée dans sa chambre. Aux gendarmes, elle dira avoir eu l'impression que sa fille retirait un linge de la bouche du bébé. Puis elles s'étaient rendues aux urgences, où la situation s'était compliquée. Le personnel médical remarque d'abord une ecchymose sur le visage du nouveau-né. Et puis du sang qui coule continuellement au niveau de la trachée. L'enfant n'aura pas de séquelles. Il a quatre ans et vit toujours avec sa mère. Mais le contexte particulier de sa naissance a alerté la Justice. L'instruction a d'abord été ouverte sous le chef de tentative de meurtre, requalifié ensuite en violences sur mineur. Deux experts médicaux se sont prononcés sur la cause des blessures: l'un dit qu'elles n'ont pu être causées par l'introduction d'un chiffon, l'autre affirme qu'elles ont été provoquées à l'aide d'un objet dur.
Prison avec sursis requise
À la barre, le 5 février, la jeune femme avait répété ce qu'elle a toujours dit pendant l'enquête. Elle n'a pas d'explications à fournir. «Tout ce je sais, c'est que je ne l'ai pas touché». Quatre ans auparavant, la prévenue avait accouché sous X d'un premier enfant issu d'un viol. «Si elle n'avait pas voulu garder celui-ci, elle savait parfaitement ce qu'il fallait faire», avait affirmé son avocate, qui appuie sa plaidoirie sur le fait que la garde de l'enfant a toujours été confiée à sa cliente. «Comment peut-on laisser une mère seule pendant quatre ans avec son enfant, quand de tels doutes pèsent sur elle?». Les contrôles des services sanitaires et sociaux ont même relevé qu'elle s'en occupait bien. Cela n'empêche pas le ministère public de pencher pour la culpabilité de la jeune mère. «Cette femme a dissimulé la naissance, après l'avoir attendue avec angoisse. Même si elles ont été commises dans un contexte de détresse, il y a bien eu violences». Et de demander une «sanction solennelle et de principe» d'un an de prison avec sursis. Force est de constater que le réquisitoire n'a pas convaincu le tribunal puisque les juges ont relaxé la jeune femme.
BELGIQUE - FOOTBALL
Un arbitre supplie un gardien de stopper un penalty
NOUVELOBS.COM | 09.03.2009 | 12:35, extraits
"Sauve-moi, arrête-le" aurait déclaré l'arbitre au gardien de but de l'équipe belge de Tubize, Nicolas Ardouin, après avoir sifflé une faute inexistante.
[...] Les images télévisées du match montrent qu'après avoir sifflé la faute, inexistante, de Nicolas Ardouin sur l'attaquant gantois Mbaye Leye, l'arbitre hésite un moment puis va parler au gardien de but.
"J'ai simplement encouragé le gardien à réparer sa faute. Rien d'autre. Il m'a peut-être mal compris", a défendu l'arbitre néerlandophone au journal Le Soir.
"Après avoir visionné les images à la télévision, j'admets qu'il n'y avait pas faute (l'attaquant gantois le reconnaîtra également). Et donc pas de penalty. Mais sur la pelouse mon impression était différente", a encore reconnu Peter Vervecken.
"Chacun a clairement vu l'arbitre hésiter avant de se rendre au point de penalty et les propos qu'il a tenus à notre joueur ne font que confirmer le désarroi dans lequel il se trouvait. Je me demande si nous n'allons pas introduire une réclamation", a affirmé de son côté le dirigeant du FC Tubize.