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Les avocats de Bernard Madoff veulent sa libération sous caution
L'Eglise brésilienne revient sur des excommunications controversées
LEMONDE.FR avec AFP | 13.03.09 | 19h35 • Mis à jour le 13.03.09 | 19h35, extrait
Le 5 mars dernier, un évêque brésilien avait excommunié la mère d'une fillette de 9 ans, enceinte de jumeaux à la suite d'un viol, et les médecins qui avaient pratiqué l'avortement. Au vu de la controverse qu'avaient soulevée ces excommunications, la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB) a désavoué, vendredi 13 mars, l'archevêque en question et a nié l'excommunication.
Renseignement intérieur : l'organigramme "secret-défense" est sur Wikipédia
LE MONDE | 13.03.09 | 14h52 • Mis à jour le 13.03.09 | 18h23, extrait
Dans le cas présent, si tous les noms des commissaires-chefs de direction cités sont aisément repérables individuellement sur Google, pour leur carrière passée dans la police, personne, jusqu'ici, n'avait encore publié la liste complète de la maison... L'audacieux serait un Nantais, bénévole, comme tous les contributeurs de Wikipédia. Mais curieusement, l'organigramme cité ne fait état d'aucune source, à la différence d'autres chapitres.
Au siège de la DCRI, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), on préfère, après réflexion, relativiser en évoquant des noms "déjà parus dans le Journal officiel". "C'est le minimum communicable", avance-t-on à la direction. Contacté, un "wikimédien", chargé de communication, a confirmé que la DCRI n'avait initié aucune démarche contre l'encyclopédie du net. Mais inutile de lui demander un organigramme. On vous répondra toujours secret-défense.
NEW YORK (Reuters), 13.03.09, 23h50 - Les avocats de Bernard Madoff ont fait valoir vendredi qu'un tribunal fédéral avait commis une erreur en emprisonnant le financier dans l'attente de sa condamnation, et ils font appel pour qu'il soit remis en liberté surveillée sous caution, indiquent des documents judiciaires.
Jeudi, le juge Denny Chin avait révoqué la liberté sous caution de 10 millions de dollars de Madoff et avait placé en détention provisoire le financier, âgé de 70 ans, en attendant le jugement fixé au 16 juin.
Madoff a plaidé coupable de la plus grosse escroquerie jamais commise à Wall Street. Selon l'accusation, elle porte au total sur 65 milliards de dollars et couvre une vingtaine d'années. Il risque 150 années de réclusion, compte tenu des onze chefs d'accusation retenus contre lui.
Une cour d'appel de New York entendra le 19 mars des arguments concernant deux recours déposés par les avocats de Madoff, a indiqué un responsable judiciaire.
L'un des recours vise à faire suspendre la révocation de la mise en liberté sous caution de Madoff, qui avait été arrêté le 11 décembre dernier.
La cour d'appel examinera aussi un recours des avocats visant à rétablir des conditions de contrôle judiciaire permettant à Madoff de retourner en résidence surveillée dans son luxueux appartement de Manhattan.
BIENS ET AVOIRS BLOQUÉS
"Le tribunal d'instance (fédéral) n'a pas remis M. Madoff en liberté et ceci à tort, parce que les éléments de preuve montrent clairement que M. Madoff ne risque pas de s'enfuir et ne représente pas une menace pour la communauté", lit-on dans un document judiciaire.
Les biens personnels de Madoff et les avoirs de sa firme new-yorkaise, Bernard L. Madoff Investment Securities LLC, ont été bloqués.
Les avocats ont argué que Madoff devait être libéré pour pouvoir contribuer à résoudre des problèmes de restitution ou de pertes par confiscation.
Selon le parquet, à la date du 30 novembre 2008, les comptes clients de Madoff étaient censés totaliser 64,8 milliards de dollars, mais il ne s'y trouvait en fait "qu'une petite partie".
Les procureurs réclament à Madoff 170,8 milliards de dollars, somme qu'ils estiment représenter l'ensemble de l'argent et des biens pouvant être rattachés à l'escroquerie. Ils n'ont pas précisé comment ils parvenaient à ce chiffre, contesté par les avocats de l'accusé.
"La contribution de M. Madoff à ces efforts sera gravement compromise, sinon réduite à néant, s'il est placé en détention préventive", estiment les avocats dans une requête adressée à la cour d'appel. Ils ajoutent que Madoff "était la seule personne responsable des délits et, par conséquent, (qu')il est la seule personne en mesure de déchiffrer les archives appropriées".
Le gouvernement a jusqu'à mardi pour répondre au recours en appel.
Version française Nicole Dupont, Danielle Rouquié et Philippe Bas-Rabérin