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La Maison Blanche met fin au statut d''ennemi combattant" à Guantanamo
LEMONDE.FR avec AFP | 14.03.09 | 09h38 • Mis à jour le 14.03.09 | 09h42, extrait

L'administration Obama a annoncé vendredi 13 mars abandonner l'expression d'"ennemi combattant" pour justifier la détention de personnes soupçonnées de terrorisme à la prison américaine de Guantanamo (Cuba). Ce statut, mis en place par l'équipe du président George W. Bush pour désigner des individus soupçonnés d'avoir "soutenu" ou "participé" à des actes terroristes, a justifié jusqu'ici la détention illimitée de suspects à Guantanamo sans inculpation, parfois depuis sept ans.

Le ministère de la justice du nouveau président précise avoir soumis devant un tribunal fédéral de nouvelles normes justifiant la détention par l'Etat de prisonniers à Guantanamo. Celles-ci "reposent sur le droit international de la guerre (...) et stipulent clairement que le gouvernement n'a pas l'autorité de détenir ces personnes au titre d'un soutien mineur ou non avéré à Al-Qaida et aux talibans", explique son communiqué.

La prison de Guantanamo a été ouverte après les attentats du 11 septembre 2001 pour détenir des "combattants illégaux". Dès son arrivée à la Maison Blanche en janvier, Barack Obama en a décrété la fermeture avant début 2010, marquant sa rupture avec la politique controversée de lutte contre le terrorisme de son précédecessur.

Procès Colonna : un ancien policier dément avoir exercé des menaces pour obtenir des aveux
LEMONDE.FR avec AFP | 13.03.09 | 19h17 • Mis à jour le 13.03.09 | 19h22, extraits

Georges Lebbos, un ancien policier de la division nationale antiterroriste, a contesté, vendredi 13 mars, au procès d'Yvan Colonna, avoir exercé des menaces en recueillant en 1999 les premiers aveux du commando de tueurs du préfet Claude Erignac impliquant le berger.

[...] A l'instar de l'accusé, qui refuse depuis deux jours de comparaître, ses avocats étaient absents vendredi pour interroger ce policier qu'ils qualifiaient de "témoin essentiel", en raison d'un comportement controversé entamant selon eux la crédibilité de dépositions cruciales.

Le procureur général de Paris Laurent Le Mesle a d'ailleurs assuré vendredi que le procès "continuera" malgré le refus de l'accusé et de sa défense de comparaître. "Dès lors qu'il manque une partie, le procès se déroule différemment" mais les débats se déroulent "à charge et à décharge", a-t-il poursuivi en affirmant qu'"il ne faut pas tirer comme conséquence que le verdict sera entaché d'irrégularité".