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Une chercheuse s'inocule l'Ebola
Sartre et Foucault, décédés tous deux dans les années 80, semblent avoir été les derniers. Depuis, la place est restée vacante, cette passion ne trouvant pas de figure lui permettant de s'exercer. • Redeker Robert, Marianne n°463, 4 mars 2006. Voir Procès d'assises, la défense décodée ou le mot qui peut tuer.
Point de vue
Esprit français, es-tu là ?, par Xavier Darcos
LE MONDE | 18.03.09 | 14h13, extrait
Parmi les grandes démocraties contemporaines, la France occupe, historiquement, une place particulière, parce qu'elle a toujours accordé au savoir et aux idées une prééminence dans la conduite du débat public et, partant, de l'action politique.
Et lorsque les intellectuels semblent moins s'exprimer, on leur fait reproche de leurs "salves de silence". On y voit une sorte de trahison ou de manquement. Car cette vigilance de l'esprit constitue un utile contre-pouvoir, une force dialectique, un stimulant. Cette singularité est un atout dans une société soumise au rythme de l'information immédiate et éphémère, dans laquelle tout se perd et tout se vaut.
Une chercheuse s'inocule l'Ebola
AFP, 17/03/2009 | Mise à jour : 18:04
Une chercheuse a été placée en quarantaine après s'être piquée avec une seringue qui avait contenu le virus de la fièvre mortelle Ebola, a annoncé la clinique universitaire de Hambourg.
La chercheuse, qui travaille dans un laboratoire de haute-sécurité à l'Institut des maladies tropicales de Hambourg, s'est piquée jeudi à la main à travers ses gants de protection, a précisé la clinique dans un communiqué.
"Comme elle ne montrait à ce moment-là aucun symptôme, il n'existe aucun risque de contamination pour les personnes qui ont été en contact avec elle", souligne l'établissement.
La souche du virus qui était contenue dans la seringue étant mortelle à 90% et "en l'absence de tout moyen prophylactique ou de traitement, il a été décidé, en accord avec des experts internationaux, de lui appliquer un protocole personnalisé, basé sur un vaccin testé avec succès au stade pré-clinique aux Etats-Unis", poursuit la clinique.
Le vaccin été injecté à la patiente, avec son accord, le 14 mars. Une montée de fièvre a été observée dans les 24 heures suivantes, comme s'y attendaient les médecins. La fièvre pouvant être un signe de début d'infection et de transmission possible, la patiente a été placée en unité d'isolement le dimanche.
La fièvre est depuis retombée, "ce qui plaide fortement en faveur d'une réaction au vaccin et d'une absence d'infection", a indiqué une porte-parole de la clinique à l'AFP, Katherin Herbst.
Dans le doute, et parce que la durée d'incubation de la maladie peut atteindre 21 jours, la chercheuse devra rester en observation dans sa chambre d'isolement.
GB/hôpital: des morts anormales
AFP, 18/03/2009 | Mise à jour : 16:41
Le premier ministre britannique Gordon Brown a présenté mercredi les excuses du gouvernement après la publication d'un rapport dénonçant de graves manquements dans un hôpital public, qui pourraient être à l'origine de 400 à 1.200 morts entre 2005 et 2008.
"Nous demandons sincèrement pardon à tous ceux qui ont souffert des erreurs commises à l'hôpital de Stafford" (centre-ouest de l'Angleterre), a indiqué le chef du gouvernement travailliste lors des traditionnelles questions hebdomadaires au Premier ministre à la chambre des Communes. M. Brown était interrogé au sujet du rapport de la Commission des soins médicaux, rendu public mardi, qui a dénoncé des conditions "choquantes" à l'établissement de Stafford et des défaillances "à virtuellement tous les niveaux".
Certains patients étaient laissés sans soins des heures durant, dans des lits souillés voire dans d'atroces souffrances. Le tri des malades arrivés aux urgences était parfois effectué par des réceptionnistes sans expérience médicale. Et des moniteurs cardiaques étaient éteints parce que les infirmières ne savaient pas les utiliser.
La fille d'une ancienne patiente a évoqué des conditions dignes d'un "hôpital de campagne du tiers-monde".