« Montreuil : pris pour un violeur et lynché en pleine rue | Affaire Alègre : Patricia et Fanny condamnées » |
La condamnation de Colonna crée l'indignation en Corse
Le rappeur Orelsan critiqué pour la misogynie dans ses chansons
LEMONDE.FR | 27.03.09 | 18h43 • Mis à jour le 27.03.09 | 22h21, extrait
Le rappeur Orelsan s'est dit "désolé" que le texte de sa chanson Sale pute ait pu "choquer certaines personnes". Moins d'un mois avant son concert au festival du Printemps de Bourges, le 25 avril, une polémique est née ces derniers jours sur le Net, lancée notamment par le blog Du rose dans le gris, concernant les paroles de cette chanson. Diffusée sur le Web depuis plus de deux ans, elle décrit des actes de violence physique contre une femme. Dans un communiqué, le rappeur a affirmé qu'il n'était pas un "agresseur de la gent féminine" et a précisé qu'il avait retiré cette chanson de ses concerts et qu'elle ne figurera pas sur son album.
Sur le même sujet
Pour le manager du rappeur, Vincent Demarthe,"Orelsan n'a jamais voulu imposer cette chanson à son public. Il ne la chante plus en concert, même si son public le lui demande". Le manager explique que le rappeur est conscient que cette chanson peut influencer son jeune public. Il ajoute que la mise en scène du clip a été réalisée pour qu'il soit pris au second degré. Selon lui, la chanson n'a jamais été commercialisée et n'existe sur aucun support audio.
La condamnation de Colonna crée l'indignation en Corse
Lefigaro.fr avec agences
28/03/2009 | Mise à jour : 11:11, extraits
REACTIONS - Cargèse, le village natal du berger, a appris avec stupefaction sa condamnation à la prison à vie. Les nationalistes corses appellent à une grande manifestation samedi à Ajaccio.
[...] Du côté judiciaire, les défenseurs d'Yvan Colonna tentent de transférer le combat sur le plan politique. Ils ont appelé solennellement les hommes politiques français à se «pencher» sur une enquête et un procès «injustes». «Le débat judiciaire continue. L'affaire Colonna commence», a insisté Me Antoine Sollacaro. «Cette cour s'est refusée à envisager toute autre hypothèse que celle de sa culpabilité. C'est un jugement au forceps», a déploré l'avocat qui a annoncé son intention de saisir la Cour européenne des droits de l'Homme pour procès «inéquitable», une fois le verdict de la cour de Cassation rendue. «La cour s'est mise dans une situation de vengeance contre Yvan Colonna à qui, elle a dit «vous avez bien tort de nous défier»», a ajouté un autre défenseur du berger corse, Me Patrick Maisonneuve.
Chez les parties civiles, un soulagement doux amer primait. «Le seul martyr de ce procès, c'est Claude Erignac. Yvan Colonna, par son départ, par sa fuite, a montré sa lâcheté», a rappelé Me Benoît Chabert, avocat de l'Etat. «La justice est passée. C'est une décision à laquelle nous nous attendions. Il faut quand même se souvenir qu'un préfet de la République a été tué» a enfin observé M e Philippe Lemaire, défenseur de Dominique Erignac, la veuve du préfet.