« Un garçon de 5 ans met le feu à ses vêtements | Cameroun : l'empire noir de Vincent Bolloré » |
« Base élèves » traîné devant l'ONU
Enquête
"Base élèves" traîné devant l'ONU
LE MONDE | 27.03.09 | 15h08 • Mis à jour le 28.03.09 | 08h38, extrait
Ils ne sont plus qu'une poignée et pourtant ils résistent. Les opposants à Base élèves 1er degré, du nom du fichier informatisé et centralisé qui stocke les informations recueillies lors de l'inscription de chaque enfant dès l'école maternelle, ne désarment pas. Leur dernière "victoire" : la France sommée d'expliquer par écrit avant le 6 avril aux Nations unies, dans le cadre de la session du Comité des droits de l'enfant, "à quelle mission de service public servira le stockage au niveau national de données nominatives et indiquer les raisons pour lesquelles le droit d'opposition prévu par la loi ne s'applique pas à ce dispositif. Veuillez également informer le Comité (des droits de l'enfant de l'ONU) des conséquences éventuelles que pourrait entraîner le refus des parents de fournir les informations requises sur leurs enfants".
Réunis dans un Collectif national de résistance à Base élèves (CNRBE), des parents d'élèves et des enseignants, relayés par la Ligue des droits de l'homme, contestent ce fichier depuis les premières expérimentations lancées en 2004. Ils ont d'ailleurs réussi à le dépouiller des attributs dont il était doté au départ. Mais continuent de se battre pour obtenir sa suppression.
Enquête
Les neurosciences au secours de la pub
LE MONDE 2 | 27.03.09 | 17h08 • Mis à jour le 27.03.09 | 17h08, extraits
Acheter. Un gros mot en pleine crise économique ? Une gageure en tout cas pour les professionnels du marketing, bien embarrassés pour prédire comment vont évoluer les ressorts de la consommation. Ceux qui en ont encore les moyens vont-ils changer leurs goûts, se mettre à détester le shopping, devenir imperméables à la publicité ? Ces comportements changeants, dans un contexte particulièrement mouvant, vont encore accroître le désir des spécialistes de s'appuyer sur du solide. Or le marketing classique – un talent à défaut d'être une science, né grosso modo avec l'apparition du commerce – ne fournit ni réponse précise ni recette infaillible. Pour preuve les milliers de produits lancés chaque année après moult études et rapidement retirés du marché faute de clients.
[...] La technique n'est pas sans faille. Elle ne s'adapte pas à n'importe quel type d'études, elle pose en outre d'énormes difficultés d'interprétation, mais enfin il y a là de quoi rafraîchir les recettes du métier.