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Le Japon pique sa crise (des missiles)
ASIE
Dans Newsweek : "Le Japon pique sa crise (des missiles)"
NOUVELOBS.COM | 10.04.2009 | 17:44, extrait
La réponse frénétique de Tokyo au dernier tir de missile nord-coréen a peut-être aidé Kim Jong Il.
> Cet article a été publié sur le site internet de Newsweek le 6 avril.
Un habitant de Takizawa, dans le nord du Japon, observant le lancement d'un engin nord-coréen. (Reuters)
JOE BIDEN avait prévenu pendant la campagne électorale qu’il "ne faudrait pas six mois avant que le monde ne mette Barack Obama à l’épreuve" par une crise internationale, quelle qu’elle soit. Dimanche dernier, Kim Jong Il a fait de son mieux pour réaliser la prédiction, en lançant un missile à longue portée Taepodong-2 en direction du Japon. Washington, Tokyo et Seoul ont dénoncé ce lancement comme une violation d’une résolution des Nations Unies interdisant au Nord de lancer des projectiles balistiques. Le président Barack Obama déclara devant la foule à Prague que "la Corée du Nord n’a pas respecté les règles", et que "les infractions doivent être punies".
Que ce tir de missile déclenche une crise internationale en bonne et due forme, c'est à voir. Du côté du Japon, on semble avoir choisi de faire comme si c'était déjà le cas. Quelques secondes après le lancement, les journaux tokyoïtes distribuaient des éditions spéciales dans les rues et les journaux télévisés s’arrachaient les interviews de passants, afin d'offrir au pays l’image de l’homme de la rue "effrayé" par la menace nord-coréenne. Selon un sondage commandé par le quotidien Yomiuri, 78 % des personnes interrogées ce week-end pensent que Tokyo devrait imposer plus de sanctions au Royaume Ermite. Il ne faut pas s’étonner de cette réaction réflexe. L’opinion publique japonaise est outrée à l'égard du programme nucléaire nord-coréen, tout comme elle l’était dans les années soixante et soixante-dix par les enlèvements de citoyens japonais, encore inexpliquées à ce jour.
Encouragés par leur opinion publique, les diplomates japonais ont appelé à une réunion d’urgence dimanche du Conseil de Sécurité des Nations Unies, afin de punir la belligérance du Nord. Bien que les Etats-Unis et le Japon aient réclamé une réponse ferme, rien de concret n’est sorti de la réunion, du fait des appels à la retenue des Chinois et des Russes, alliés de longue date de la Corée du Nord. Le Japon, cependant, continuera d’être aux Nations Unies à l’avant-garde de ceux qui poussent à l’adoption de mesures punitives. Dans tous les cas, les pays membres pourront dans les prochains jours exprimer leur colère aux Nations Unies pour punir Pyongyang. Quel que soit le résultat, Tokyo a l’intention d’imposer unilatéralement des sanctions supplémentaires, dès cette semaine.
ENLEVEMENT
Le père d'Elise accuse les autorités russes de ne "pas faire d'enquête"
NOUVELOBS.COM | 10.04.2009 | 07:20
Jean-Michel André souhaite se rendre, dans les semaines qui viennent, en Russie pour retrouver sa fille qui aurait, été d'après lui, enlevée par sa mère russe.
Le père de la petite Elise, enlevée le 20 mars à Arles, accuse jeudi 9 avril les autorités Russe de ne "pas faire d'enquête". Il s'est dit par ailleurs déterminé à se rendre dans les prochaines semaines en Russie pour tenter de localiser sa fille. Jean-Michel André venait d'être reçu au ministère de la Justice par des membres du cabinet de Rachida Dati, de la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade, et du Quai d'Orsay, pour faire le point sur les recherches de la petite fille de trois ans et demi.
Le gouvernement français "ne dispose d'aucune information permettant de dire que la fillette est en Russie", a assuré le porte-parole de la Chancellerie Guillaume Didier, mais le père d'Elise, qui dit mener sa propre enquête, est convaincu qu'elle s'y trouve avec sa mère, Irina Belenkaya, avec laquelle il est en instance de divorce.
Lavage de cerveau
"Je pense qu'elle est en Russie. La police russe, si elle s'en donnait la peine, ne mettrait pas plus d'une demi-journée pour la rencontrer (...). Il suffit de vérifier au cadastre où sont les propriétés de campagne de la famille (de sa mère). C'est aussi simple que cela", a-t-il affirmé. Jean-Michel André accuse également "la police russe ne fait pas d'enquête et l'avis d'Interpol n'est même pas diffusé dans les écoles ou les commissariats".
Lors de cette réunion, "il m'a été déconseillé d'y aller avant que le terrain n'ait été préparé par le travail des ministères (...), à travers l'ambassade qui est en contact quotidien avec les autorités russes", a-t-il reconnu. Mais il faut faire vite car "on est en train de laver le cerveau d'Elise. Dans quelques mois, on pourra présenter une petite fille totalement russifiée", a-t-il dit, le visage encore tuméfié des coups reçus lors du rapt.
Le père accusé d'enlèvement en Russie
Tout en se disant "reconnaissant" des efforts du gouvernement français, il est resté dubitatif sur l'efficacité de ses démarches actuelles de collaboration avec les autorités russes. "Il faut une intervention des pouvoirs politiques en France et en Russie.
On ne trouvera pas de solution dans le cadre actuel des actions qui sont menées", a-t-il estimé, se disant prêt à patienter "quelques semaines" avant de partir. "S'il n'y a pas de solution qui est trouvée dans quelques semaines, c'est qu'il n'y aura pas de solution du tout", a-t-il estimé.
Le problème, a remarqué son avocat, Me Victor Gioia, est que "nous ne pouvons pas avoir accès aux charges qui pèsent sur Jean-Michel André. On ne sait pas ce qui lui est reproché en Russie" où il est accusé d'avoir auparavant enlevé sa fille.
Un proche de Boutin s'en prend à Morano
AFP, 10/04/2009 | Mise à jour : 18:27
Jean-Frédéric Poisson, porte-parole du Forum des républicains sociaux (FRS) présidé par Christine Boutin, a accusé aujourd'hui la secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, de "traiter les questions de société au bulldozer", pour avoir apporté son soutien au principe des mères porteuses.