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Tanit : une rançon proposée par Paris
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Trois tableaux du Christ pourront rester dans les salles d'audience du tribunal de Bordeaux
LEMONDE.FR avec AFP | 10.04.09 | 20h22 • Mis à jour le 10.04.09 | 20h36, extrait
Cette loi stipule qu'"à l'avenir", les emblèmes ou signes religieux sont interdits sur les monuments publics ou emplacements publics, est-il souligné dans le jugement daté du 31 mars. "La présence de ces tableaux […] ne peut être considérée comme l'apposition d'un quelconque signe ou symbole religieux postérieure à cette loi et ne contrevient pas au principe de laïcité", a ajouté le tribunal administratif.
La Fédération girondine de la libre pensée fera "très certainement appel" a indiqué son président Joachim Salamero. Il a précisé que le service juridique de la Fédération au plan national a été saisi. Le journal Sud Ouest, qui a révélé la décision dans son édition de vendredi, a rappelé qu'en 2006 le ministre de la justice Pascal Clément avait demandé qu'un Christ soit retiré du tribunal de grande instance de Metz. En 1989, un président de chambre du tribunal de grande instance de Bordeaux, "qui ne supportait plus de siéger sous le regard du Messie crucifié, avait obtenu qu'il quitte le prétoire", a indiqué le journal.
Tanit: une rançon proposée par Paris
AFP, 10/04/2009 | Mise à jour : 20:31
Les négociateurs français ont "proposé une rançon" aux pirates qui retenaient le voilier Tanit et les membres de son équipage avant l'intervention militaire, annonce ce soir le ministre français de la Défense Hervé Morin, sans en préciser le montant.
"Nous avons proposé bien entendu la totalité de ce que nous pouvions proposer, c'est-à-dire à la fois de leur permettre de pouvoir rejoindre le port, avec un bateau, nous leur avons même proposé une rançon", déclare M. Morin au cours d'une conférence de presse.
"Toutes ces choses ont été en permanence et constamment refusées", a poursuivi le ministre. Interrogé sur le montant de la rançon proposée, il s'est borné à dire, "une rançon".
Les forces françaises, qui ont immobilisé le voilier hier en tirant dans la voilure, ont également proposé d'"échanger la mère et l'enfant (retenus en otages) contre un officier", ce qui a également été refusé par les pirates, a indiqué M. Morin.
Au cours de l'opération, l'un des cinq otages, le propriétaire du voilier et père de l'enfant, a été tué, les quatre autres étant libérés sains et saufs. Deux pirates sur cinq ont été tués, les trois autres capturés.
Hauts-de-Seine
Voyageur poussé sous le métro : un SDF arrêté
Le Parisien avec AFP | 10.04.2009, 13h16 | Mise à jour : 19h18
Un voyageur poussé sous une rame de métro à la station de métro Grande Arche à La Défense a été grièvement blessé vendredi matin et une personne a été placée en garde à vue. La victime, un homme d'une quarantaine d'années, transportée par hélicoptère à l'hôpital Beaujon de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), se trouvait toujours dans un état grave vendredi après-midi.
Un «acte gratuit»
L'incident a eu lieu à 11h30 et l'homme a pu être évacué à environ 13h20, a indiqué la direction départementale de la sécurité publique des Hauts-de-Seine (DDSP 92). «La victime, violemment poussée par une autre personne, s'est retrouvée coincée sous la rame du métro», a ajouté la DDSP 92.
Un SDF de 34 ans a été interpellé et placé en garde à vue peu après l'incident. Selon une source proche de l'enquête, il n'a pas reconnu les faits mais il est mis en cause par la vidéosurveillance. Il s'agirait d'un «acte gratuit», la victime et son agresseur présumé n'ayant pas eu d'altercation avant l'incident. Il s'est produit sur la ligne 1 (Grande Arche de la Défense - Château de Vincennes) du métro parisien, sur un quai en direction de Paris.