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Neurologie : la boîte noire du cerveau mise à nu
Antennes-relais : Bouygues Telecom ira jusqu'en cassation
07/04/2009 05:10, Génération NT, par Christian D., extrait
Malgré l'échec de la procédure d'appel en février dans l'affaire de démantèlement d'une de ses antennes-relais à Tassin-la-Demi-Lune, dans le Rhône, Bouygues Telecom va contester la décision jusqu'en cassation.
La question du danger potentiel des radiofréquences émises par les antennes-relais de téléphonie mobile a pris un nouveau tour avec la série de procès ayant conduit à la décision du démantèlement de plusieurs sites des trois opérateurs mobiles, malgré l'absence de preuves scientifiques ( ou justement grâce à l'absence de preuves scientifiques, aussi paradoxal que cela puisse paraître ).
C'est donc le choix d'un principe de précaution fort qui a été mis en avant par les juges, ce qui ravit les associations militantes mais pose néanmoins un vrai problème : ne pouvant être quantifié, comment cerner le risque et jusqu'où aller dans la " précaution " ?
Publié le 06/04/2009 à 17:30 - Modifié le 06/04/2009 à 17:55 Le Point.fr
Antennes-relais : Bouygues se pourvoit en cassation
L'opérateur de téléphonie mobile Bouygues Telecom, condamné en février par la cour d'appel de Versailles à démonter une antenne-relais dans le Rhône, pour trouble anormal de voisinage, a indiqué lundi 6 avril s'être pourvu en cassation. Contacté par lepoint.fr, l'opérateur a bien confirmé ce recours, sans toutefois vouloir apporter plus de précision.
Enquête
Neurologie : la boîte noire du cerveau mise à nu
LE MONDE | 10.04.09 | 15h29 • Mis à jour le 10.04.09 | 20h51, extrait
D'un côté, l'imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM), qui cartographie les molécules d'eau contenues à l'intérieur des tissus mous, permet de visualiser l'anatomie des structures cérébrales (matière grise et matière blanche), avec une précision millimétrique, mais aussi l'activité des circuits cérébraux in situ et in vivo, avec une précision de quelques centaines de microns et de quelques centaines de millisecondes. De l'autre, la tomographie par émission de positons (TEP), qui utilise des marqueurs radioactifs, permet de suivre le métabolisme des tissus cérébraux.
Ensemble, ces techniques, après avoir contribué à dresser la carte des aires cérébrales et de leurs fonctions, explorent aujourd'hui le théâtre d'ombre et de lumière des pathologies mentales. Un siècle après la découverte de l'inconscient, elles lèvent un coin du voile entourant la boîte noire du cerveau humain. Sans toutefois en élucider tous les mystères.
Les récents travaux sur l'autisme, qui comparent les images cérébrales par IRM de 77 enfants autistes, âgés de 2 à 16 ans, à celles de 77 enfants témoins, révèlent, chez plus de 40 % des sujets atteints de ce "trouble envahissant du développement", des anomalies particulièrement marquées au niveau du lobe temporal. Toute la question est de savoir si ces particularités peuvent être considérées comme une cause biologique de l'autisme, ou si elles en sont au contraire une conséquence. Et si la vieille querelle entre les approches biologique et psychanalytique de cette pathologie peut être ainsi tranchée.
ANTENNES RELAIS
Condamné, Bouygues Telecom se pourvoit en cassation
NOUVELOBS.COM | 06.04.2009 | 16:38
L'opérateur de téléphonie mobile avait été condamné, en appel, à démonter des antennes relais dans le Rhône en application du principe de précaution.
Bouygues Telecom a décidé, lundi 6 avril, de se pourvoir en cassation, après avoir été condamné à démonter des antennes relais dans le Rhône. La condamnation remonte au 4 février, lorsque la cour d'appel de Versailles avait tranché en faveur du principe de précaution.
Me Richard Forget, avocat de l'association de défense des riverains d'antennes-relais, n'est pas surpris de ce pourvoi. Il reste prudent mais serein quant à la décision de la cour. "Elle n'a pas à revenir sur la notion de troubles (...). Elle regardera surtout si cela constitue un préjudice moral", a-t-il indiqué, joint par nouvelobs.com.
En application du jugement, l'opérateur de téléphonie mobile devait démonter des antennes de Tassin-la-Demi-Lune (Rhône) sous astreinte de 500 euros par jour de retard, une première en France. Il devait aussi verser 7.000 euros de dommages et intérêts à chacun des trois couples qui estimaient avoir été exposés à un risque sanitaire.
Le 16 février, c'était au tour de SFR d'être condamné par le tribunal de grande instance de Carpentras (dans le Vaucluse), et de faire appel.
Face à la polémique, le gouvernement a décidé d'organiser une table ronde, le 23 avril, sur les effets éventuels des téléphones mobiles et des antennes relais sur la santé.
Pour Me Forget, ce grenelle des antennes-relais ne servira qu'à "faire taire cette révolution juridique. Rien n'en ressortira pour les riverains et les associations".