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Ségolène Royal persiste et signe
Politique
Royal : « Nous devons résister »
Le Parisien | 21.04.2009, 07h00, extraits
SEGOLENE ROYAL, présidente de la région Poitou-Charentes. La présidente de la région Poitou-Charentes maintient ses critiques vis-à-vis de Sarkozy. Selon elle, le chef de l’Etat dirige une « République affaiblie ».
[...] Vous avez provoqué un tollé à droite... Mais dans quels régimes dit-on d’une opposante qu’elle est folle, pour la faire taire quand elle dérange ? Dans un régime démocratique ? Pour déconsidérer une pensée, on déconsidère la personne qui la porte. Les politiques doivent donner l’exemple. Que se passerait-il si un jeune s’adressait à un policier dans les mêmes termes que M. Lefebvre ? Il serait puni pour injure publique. Est-ce qu’un responsable politique peut se comporter comme un voyou ? Il n’y a aucune attaque personnelle contre le chef de l’Etat. Si cela fait tant de bruit, c’est parce que c’est une autre façon de faire de la politique. Quoi de plus pacifique que les excuses ou le pardon ?
Actualité | International
Poutine réhabilite le passé communiste
Le Figaro, le 2 aout 2007, extrait
On voit aujourd'hui ressurgir des méthodes oubliées. Exemple : le subit internement, il y a quatre jours, de la journaliste russe Larissa Arap, punie d'avoir osé dénoncer les mauvais traitements infligés à des enfants dans un hôpital psychiatrique. La Russie n'a d'ailleurs jamais fait son mea culpa quant à l'utilisation répressive de ce type d'établissements par l'URSS. De même, films et livres « patriotiques » sous-estimant les crimes de Staline pour souligner son rôle de vainqueur du nazisme font fureur.
Un conseiller d'éducation en grève de la faim a été interné
LE MONDE | 15.02.07, extrait
"C'est la première fois qu'on assiste depuis la fin de Brejnev à une tentative de psychiatriser la contestation. Le ministère de l'éducation nationale tente de le faire passer pour un fou pour casser le mouvement de soutien grandissant autour de cet homme injustement sanctionné. C'est de l'acharnement", dénonce le sociologue Philippe Corcuff, qui avait lui-même observé une grève de la faim en soutien à Roland Veuillet.
Politique
Ségolène Royal persiste et signe
Le Parisien| 21.04.2009, 07h00, extrait
Devant le tollé provoqué par sa réaction aux propos prêtés à Nicolas Sarkozy sur le Premier ministre espagnol, l’ex-candidate à la présidentielle ne recule pas. Et appelle à la « résistance ». Il a dit « monstrueux ». Muet sur le sujet depuis trois jours, Nicolas Sarkozy est entré dans la danse hier pour contrer sévèrement Ségolène Royal : « C’est monstrueux de se comporter de cette façon-là, de mentir », a lâché le chef de l’Etat devant des responsables de l’UMP. Les « excuses » de Ségolène Royal n’en finissent donc pas de faire des vagues.
"Royal n'est pas décidée à se taire"
LEMONDE.FR | 20.04.09 | 13h10 • Mis à jour le 20.04.09 | 16h30, extrait
Pour Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole de Désirs d'avenir, peu importe que les propos de Nicolas Sarkozy aient été mal compris. L'image de la France est ternie par le comportement du président de la République et Ségolène Royal tente de la redorer.
Ségolène Royal ne s'est-elle pas trop précipitée pour présenter des excuses, alors que les propos sur Zapatero sont contestés par plusieurs députés ? Najat Vallaud-Belkacem : Non. Il me semble qu'à partir du moment où ces propos sont dans le débat public et dans la presse internationale, Ségolène Royal est légitime à intervenir. Il est insupportable qu'on ne lui reconnaisse pas ce droit. Ne pas réagir aurait valu assentiment et son devoir était d'exprimer sa solidarité avec Zapatero, socialiste également. Par ailleurs, tout ce qui concerne la France entre dans le champ d'expression de l'opposition. Dans un pays démocratique, elle a le droit de s'exprimer sur la politique intérieure comme extérieure.