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Outreau : le juge Burgaud écope d'un « blâme »
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Le juge Burgaud écope d'une simple «réprimande»
Créé le 24.04.09 à 08h12 | Mis à jour le 24.04.09 à 14h11 | 20 Minutes, extrait
JUSTICE - Le Conseil supérieur de la magistrature a rendu sa décision ce vendredi...
Plus de trois ans après l'épilogue du fiasco judiciaire d'Outreau, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a infligé au juge Fabrice Burgaud une «réprimande avec inscription au dossier», la sanction la plus basse possible.
Le CSM inflige "une réprimande" au juge Burgaud
LEMONDE.FR avec AFP | 24.04.09 | 06h44 • Mis à jour le 24.04.09 | 14h10, extraits
Les avocats de Fabrice Burgaud avaient déjà annoncé leur intention de faire appel de cette décision devant le Conseil d'Etat. Appuyé par l'Union syndicale des magistrats (USM), syndicat majoritaire, le juge Burgaud et ses avocats avaient demandé lors de l'audience au CSM, en février, sa "réhabilitation" par une relaxe, estimant qu il n'avait fait que son travail.
[...] Cette affaire avait contribué à miner la confiance des Français dans leur justice, au point de susciter une commission d'enquête parlementaire et d'inciter le président Jacques Chirac lui-même à présenter des excuses aux innocentés, dont certains ont passé jusqu'à trois ans derrière les barreaux.
Outreau : le juge Burgaud écope d'un blâme
Laurence de Charette
Le Figaro, 24/04/2009 | Mise à jour : 14:12 | Commentaires 200, extraits
EXCLUSIF - Dans ses motivations, le Conseil Supérieur de la magistrature estime qu'aucun des manquements reprochés au juge instructeur d'Outreau ne justifie à lui seul une qualification disciplinaire.
Un blâme : comme l'avait annoncé lefigaro.fr dès jeudi soir, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a finalement prononcé vendredi une «réprimande avec inscription au dossier» à l'encontre du juge Burgaud. Cette sanction, la plus basse possible dans l'échelle qui peut aller jusqu'à la révocation, est inférieure de deux crans à celle requise par la direction des affaires judiciaires au nom de la chancellerie, l'«exclusion temporaire des fonctions pour une durée maximale d'un an».
Pour parvenir à ce délicat compromis, il a fallu aux membres du Conseil un mois de réflexion supplémentaire, tant le dossier est politiquement périlleux et juridiquement complexe. Le vote final est resté extrêmement serré.
Les sages ont donc soupesé chaque mot de la rédaction définitive, trop conscients, que quelle que soit leur décision, elle ferait l'objet de multiples critiques. Ils ont épluché chacun des griefs avancés contre le magistrat instructeur d'Outreau, y compris ceux que la Chancellerie avait elle-même fini par abandonner.
[...] Ils soulignent encore que , dans les nombreux autres dossiers qu'il a eus à traiter parallèlement à la tentaculaire affaire d'Outreau, Fabrice Burgaud n'a pas fait l'objet des mêmes reproches. Et qu'aucun des magistrats expérimentés qui ont approché le dossier maudit d'Outreau n'avait à l'époque perçu la faille.