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Cambriolage chez Royal : mandat d'arrêt
04/06/2009 20:00, La Croix, extrait
Le président américain débarque samedi 6 juin en Normandie
Derrière les sourires, les sujets de friction ne manquent pas entre la France et les États-Unis
Nicolas Sarkozy et Barack Obama sur les plages du Débarquement : la photo va faire le tour du monde, à la grande satisfaction du président français. Depuis l’élection de novembre, il n’a eu de cesse d’essayer d’entretenir avec son homologue américain une relation privilégiée. Mais depuis sa prise de fonction, Barack Obama joue au chat et à la souris avec un Nicolas Sarkozy qui, dans les premiers mois de son quinquennat, courtisait l’administration Bush. En janvier-février, le chef de l’État français avait tout fait pour tenter de rencontrer avant les autres le nouvel hôte de la Maison-Blanche. En vain.
NouvelObs n°2185 du 21 septembre 2006
et à la suite, vu par Wiaz
Cambriolage chez Royal: mandat d'arrêt
AFP, 05/06/2009 | Mise à jour : 12:31
La juge d'instruction de Nanterre en charge de l'enquête sur deux intrusions, en août 2006 et en juin 2008, au domicile de Ségolène Royal, a lancé un mandat d'arrêt international contre une suspecte récemment arrêtée en Suisse, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.
Cette femme, une jeune Serbe, avait été identifiée comme l'un des auteurs possibles d'une entrée par effraction commise en août 2006 dans l'appartement de l'ex-candidate socialiste à la présidentielle, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).
Suspectée de faits de même nature en Suisse, elle a été interpellée le 18 mai dans le canton de Fribourg et les autorités helvètes ont officiellement prévenu la France de cette arrestation.
Parallèlement au mandat d'arrêt international, qui a été délivré mardi par la juge d'instruction Sabine Kheris, le parquet de Nanterre a fait une demande d'"arrestation provisoire", le temps que la procédure suive son cours jusqu'au retour en France de la suspecte.
L'annonce de l'identification de cette jeune femme avait été faite le 10 juillet 2008 par la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, après plusieurs jours de polémique. Ségolène Royal avait en effet suggéré un "rapport" entre la seconde "visite" de son appartement, le 27 juin 2008, et ses attaques contre Nicolas Sarkozy.
Aucun vol n'avait été déclaré à la suite des deux intrusions. Des sources proches de l'enquête avaient évoqué une "mise à sac" et une "mise en scène" lors du second épisode, en expliquant que le procès-verbal de la précédente intrusion avait été "déchiré et mis en évidence à dessein" dans l'appartement.
Le parquet de Nanterre avait confié l'enquête au Service départemental de police judiciaire des Hauts-de-Seine (SDPJ 92). Puis une information judiciaire avait été ouverte le 25 février dernier pour "tentatives de vol avec effraction, dégradations et violations de domicile", à la suite d'une plainte avec constitution de partie civile de Ségolène Royal.